Procurateur aux Cortes franquistes 4e législature des Cortes franquistes (d) | |
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Procurateur aux Cortes franquistes 5e législature des Cortes franquistes (d) | |
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José Antonio Elola-Olaso (d) | |
Procurateur aux Cortes franquistes 3e législature des Cortes franquistes (d) | |
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Capitán General de la II Región Militar (d) | |
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Ricardo Rada Peral (d) | |
Procurateur aux Cortes franquistes 2e législature des Cortes franquistes (d) | |
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Chef de la Caserne militaire de Franco (d) | |
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Pablo Martín Alonso (en) | |
Procurateur aux Cortes franquistes 1re législature des Cortes franquistes (d) | |
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Capitán general de la Cuarta Región Militar (d) | |
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Président du Comité olympique espagnol | |
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August Pi i Sunyer (d) José Antonio Elola-Olaso (d) | |
Chef de la Caserne militaire de Franco (d) | |
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nouvelle fonction (d) | |
Commandant en chef Corps d'armée d'Aragon (d) | |
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Comté de Alcazar Tolède (d) |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
José Moscardó Ituarte |
Nationalité | |
Domicile |
Rue Ayala (d) |
Activités |
Militaire, homme politique |
Enfant |
Miguel Moscardó (d) |
Membre de |
Conseil national de FET et des JONS (d) |
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Arme | |
Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions | Liste détaillée Croix laurée de l'ordre de Saint-Ferdinand () Grande-croix de l'ordre de Saint-Herménégilde () Grand-croix de l'ordre du Mérite naval avec décoration blanche () Grand-croix du Mérite militaire avec la distinction blanche () Grand-croix de l'ordre de Cisneros (d) () Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne |
José Moscardó Ituarte, né à Madrid le et mort dans cette même ville le , est un militaire espagnol, connu pour sa défense de l'Alcazar de Tolède assiégé en 1936, au début de la guerre d'Espagne.
José Moscardó commence ses études à l'Académie d'infanterie de Tolède en 1896.
José Moscardó participe aux guerres coloniales que mène l'Espagne aux Philippines (1897 et 1898) et au Maroc, et atteint le grade de colonel. En avril 1931, à la suite de la réforme militaire de Manuel Azaña, il est rétrogradé au rang de lieutenant-colonel, avant de se voir réintégré dans son grade en 1934, après la victoire de la droite aux élections législatives de 1933. En 1936, au déclenchement de la guerre civile, il commande l'Académie militaire d'Infanterie, de Cavalerie et d'Intendance de Tolède.
Il rejoint le camp des rebelles et soutient le soulèvement du 18 juillet 1936, et prend le commandement de l'Alcazar, encerclé par les troupes républicaines. Le siège dure deux mois, aux termes desquels les troupes de Franco entrent dans Tolède et délivrent les assiégés. La résistance de Moscardó est exploitée par la propagande franquiste.
Après la fin de la Guerre civile, il est nommé à la tête de la Maison militaire du nouveau chef d'État. Capitaine général de Catalogne de 1943 à 1945, il reçoit en 1948 le titre de Comte de l'Alcazar de Tolède, et est fait Grand d'Espagne. Il est également président du Comité olympique espagnol de 1941 à sa mort. Il est promu post mortem capitaine général de l'armée en 1956.
Marié en 1906, José Moscardó eut cinq fils. L'un d'entre eux, Luis, a été fusillé par les Républicains un mois après que son père eut refusé d'abandonner l'Alcazar. Ayant Luis au téléphone, le colonel Moscardo lui recommanda de « s'en remettre à Dieu si le cas devait se présenter et de crier fort « Vive l'Espagne ! » »[1] Cet épisode, contesté à tort mais de bonne foi par le journaliste Herbert Matthews[2], a été confirmé par l'historien Hugh Thomas[3].