Juan Antonio Ortega | |
Fonctions | |
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Secrétaire général de l'Union du centre démocratique | |
– (2 mois et 6 jours) |
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Président | Landelino Lavilla |
Prédécesseur | Íñigo Cavero |
Successeur | Aucun |
Ministre de l'Éducation et de la Science | |
– (9 mois et 5 jours) |
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Président du gouvernement | Leopoldo Calvo-Sotelo |
Gouvernement | Calvo-Sotelo |
Prédécesseur | Lui-même (Éducation) Luis González Seara (Science) |
Successeur | Federico Mayor |
Ministre de l'Éducation | |
– (5 mois et 18 jours) |
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Président du gouvernement | Adolfo Suárez |
Gouvernement | Suárez III |
Prédécesseur | José Manuel Otero Novas |
Successeur | Lui-même |
Ministre adjoint au président du gouvernement (Chargé de la Coordination législative) | |
– (4 mois et 6 jours) |
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Président du gouvernement | Adolfo Suárez |
Gouvernement | Suárez III |
Prédécesseur | Aucun |
Successeur | Aucun |
Biographie | |
Nom de naissance | Juan Antonio Ortega y Díaz-Ambrona |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
Parti politique | UCD |
Diplômé de | Université de Madrid |
Profession | Avocat |
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Ministres de l'Éducation d'Espagne Ministre adjoints au président du gouvernement d'Espagne |
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Juan Antonio Ortega y Díaz-Ambrona, né le [1] à Madrid, est un homme politique espagnol.
Il est ministre adjoint au président du gouvernement en 1980, puis ministre de l'Éducation jusqu'en 1981.
Il étudie le droit, la philosophie et les lettres à l'université de Madrid. Il passe en 1966 et avec succès le concours des auditeurs du Conseil d'État. Il est nommé directeur technique de l'Institut d'études administratives (IEA) de la présidence du gouvernement le [2]. Il s'en trouve pourtant relevé dès le [3].
Issu de l'idéologie démocrate chrétienne et initialement membre de la Gauche démocratique (ID), il est élu le , à 37 ans, secrétaire aux Affaires politiques du Parti populaire (PP) de Pío Cabanillas[4]. Le PP rejoindra par la suite l'Union du centre démocratique (UCD).
Le suivant, il est nommé par Landelino Lavilla au poste de secrétaire général technique du ministère de la Justice en remplacement de Miguel Herrero[5].
Moins de six mois plus tard, le , il est promu par Lavilla aux fonctions de sous-secrétaire de la Justice et relevé de ses précédentes responsabilités[6]. Il évoque à plusieurs reprises la possibilité que le ministère de la Justice propose un projet de loi relatif au divorce, tout en affirmant que doit primer l'intérêt des enfants et que le divorce est une « situation indésirable »[7],[8].
Au cours du conseil des ministres du , il est choisi comme secrétaire d'État au Développement constitutionnel du ministère de la Présidence, à l'âge de 39 ans[9]. Sa nomination est formelle deux jours plus tard[10].
Lors de l'important remaniement ministériel orchestré par Adolfo Suárez le , Juan Antonio Ortega est nommé ministre adjoint au président du gouvernement chargé de la Coordination législative, conservant ainsi ses compétences de secrétaire d'État, à la suite d'un conflit opposant le ministre de la Présidence José Pedro Pérez-Llorca et son successeur Rafael Arias-Salgado[11]. Ses fonctions cessent dès le remaniement du , quand il devient ministre de l'Éducation.
À la suite de l'arrivée au pouvoir de Leopoldo Calvo-Sotelo, il est confirmé le à son poste et prend également la responsabilité du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[12]. Par un décret du suivant, les deux ministères sont fusionnés et il prend alors la tête du « ministère de l'Éducation et de la Science »[13].
Il quitte le gouvernement à l'occasion du remaniement du suivant, après le blocage par l'UCD de son projet de loi d'autonomie des universités et du fait de son mécontentement face au traitement budgétaire de son ministère[14].
Il intègre le le secrétariat de l'UCD, au poste de secrétaire aux Études et aux Programmes, sur proposition du secrétaire général Íñigo Cavero[15]. Le suivant, le nouveau président du parti Landelino Lavilla le nomme chef de son cabinet, avec titre d'adjoint au président[16], ce qui fait de lui « l'homme fort » de l'UCD[17].
Environ deux mois plus tard, le , quelques heures avant la validation officielle des candidats centristes aux élections législatives anticipées du , il accepte de céder au ministre de la Défense Alberto Oliart la première place de la liste UCD dans la province de Badajoz[18]. Avec à peine 8,4 % des voix, les centristes ne font élire aucun des sept députés à pourvoir.
À l'issue du congrès extraordinaire de l'UCD, il est désigné le secrétaire général de l'UCD, sous la présidence de Lavilla et en remplacement d'Íñigo Cavero[19]. À la suite d'un désaccord avec le courant conservateur du parti, il remet sa démission, ainsi que Lavilla et toute la direction nationale, le , ce qui conduit à la formation d'une direction provisoire, chargée d'apurer les dettes et convoquer un congrès extraordinaire actant la dissolution de l'UCD[20].
Il reprend ensuite ses activités d'avocat et abandonne la politique. Il travaille également dans le secteur privé, notamment dans le secteur énergétique (étant membre du conseil d’administration du groupe pétrolier Repsol[21].. Il est nommé « conseiller élu » du Conseil d'État le par le président du gouvernement socialiste José Luis Rodríguez Zapatero[22] et reconduit le par le conservateur Mariano Rajoy[23].