Fille de Jacques-Antoine Laurent, artiste-peintre et de Victorine Rousselle, modiste, Juliette Darcourt épouse en premières noces Léopold Barou le 8 février 1873 à Marseille[4]. Devenue veuve en mai 1876, elle épouse en secondes noces Albert Brasseur, comédien et chanteur, le à Maisons-Laffitte[5],[6],[7].
Darcourt étudie la danse dès l'âge de 7 ans jusqu'à son mariage[8], puis débute sur scène en 1876[9]. Elle est remarquée pour la première fois en 1878 dans une pièce nommée Coco lors de l'ouverture du Théâtre des Nouveautés de Jules Brasseur à Paris[10]. Elle poursuit sa carrière artistique dans des opérettes, souvent à l'Opéra-Comique, dont Le Premier Baiser (1883)[11], Vie Parisienne (1883), Le Château de Tire-Larigot (1884), La Nuit aux soufflets (1884), L'Oiseau bleu (1884)[12], La Vie mondaine (1885), Le Petit Chaperon rouge (1885), L'Amour mouillé (1887), Le Puits qui parle (1888), Juanita (1891) et Le Commandant Laripète (1892)[13].
En 1899, Darcourt joue dans les pièces de théâtre Le Faubourg et Les Amants Légitimes à Paris, puis dans Sylvie, ou La Curieuse d'Amour en 1900. Elle interprète un rôle dans la pièce de théâtre de Paul Hervieu, La Course du flambeau, présentée pour la première fois en 1901 au Théâtre du Vaudeville[14], puis joue en 1903 dans une production d'Alfred CapusL'Adversaire. Darcourt tient un rôle en 1924 lors de l'inauguration du Théâtre de l'Avenue, dans la pièce La Grande Duchesse et le Garçon d'étage d'Alfred Savoir, puis en 1925 au théâtre des Mathurins dans la pièce On demande un amant.
Elle est remarquée aussi dans le milieu de la mode, des articles et photographies de ses robes sont publiés dans le monde entier[15].
Son mari Albert Brasseur meurt le 13 mai 1932 et elle assiste à ses obsèques le 16 mai, à Maisons-Laffitte[16].
Elle meurt à Sartrouville le 4 juillet 1943 à l'âge de 88 ans[17].
↑Les sources mentionnent encore 1860 comme date de naissance (sauf la Bnf qui cite la bonne date) et 1920 comme date de décès. Cependant, l'acte de naissance reconstitué de Paris concorde bien avec la date qui figure dans l'acte de son mariage à Maisons-Laffitte.
↑H. de Foville, « Inauguration des Nouveautés : Coco, vaudeville », Le Monde artiste : théâtre, musique, beaux-arts, littérature, , p. 3-4 (lire en ligne)