Justin Clinchant | ||
Naissance | Thiaucourt (Meurthe et Moselle) |
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Décès | (à 60 ans) Paris |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France (1841-1848) République française (1848-1852) Empire français (1852-1870) République française (1870-1881) |
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Grade | Général de division | |
Années de service | 1841 – 1881 | |
Commandement | 1er Corps d'Armée 6e Corps d'Armée |
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Conflits | Campagne d'Italie Expédition du Mexique Guerre franco-allemande de 1870 Campagne de 1871 à l'intérieur |
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Faits d'armes | Bataille de Solférino Bataille de Villersexel Bataille d'Héricourt Semaine sanglante |
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Distinctions | Légion d'honneur | |
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Justin Clinchant (1820-1881) est un général français du second Empire, principal adjoint du général Bourbaki pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Clinchant, formé à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, fut intégré en 1841 dans un régiment d'infanterie avec le grade de sous-lieutenant. Promu commandant en 1855, puis lieutenant-colonel à l'issue de la bataille de Solférino, il commande le bataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale en 1856 et colonel (1862), il se distingua dans la campagne du Mexique et en 1866 commandait une brigade à Paris.
Au début de la guerre franco-allemande, il commande une brigade du 3e corps de l'armée du Rhin. Il prend part aux combats de Metz. Il est ensuite fait prisonnier et conduit à Mayence dont il s'évade début décembre, rejoignant la Hollande puis la Loire. Il est le seul des généraux capturés à Metz et à Sedan à s'être évadé[1]. Il se met alors à la disposition du gouvernement de la Défense nationale. Dans le cadre de la levée de l'Armée de l'Est, Bourbaki lui confie le commandement du 20e corps d'armée, avec rang de général de division. Il prend part à la bataille de Villersexel (9-) et à la sanglante bataille d'Héricourt (15-).
L'armée de Bourbaki ayant échoué à reprendre Belfort, elle se replie, épuisée et démoralisée, vers Besançon puis la frontière suisse, poursuivie désormais par un ennemi bien supérieur en nombre et en matériel. À Besançon, Bourbaki abandonne la suite des opérations à Clinchant et tente de se suicider le 26 janvier. Clinchant négocie avec le général Herzog l'asile pour ses soldats en Suisse. Les deux généraux signent la convention des Verrières, permettant à l'armée française de passer chez les Helvètes à condition de déposer les armes au passage de la frontière ().
De retour à Versailles en avril, Clinchant reçoit le commandement du 5e corps d'armée chargé de réprimer la Commune de Paris[2], durant la "Semaine Sanglante" du 21 au 28 Mai 1871, sous le commandement du Maréchal Mac Mahon.
En 1880, il est nommé gouverneur militaire de Paris, poste qu'il conserve jusqu'à sa mort l'année suivante. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (49e division)[3],[4].