Art martial |
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Autres noms | Quanfa (chinois) 拳法 |
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Domaine | Percussion et grappling debout |
Pays d’origine | Chine Japon Hawaï |
Dérive de | Arts martiaux chinois kung-fu Shaolin |
A donné | Jeetkïdo-kaïkan le kenpō de Nick Cerio |
Pratiquants renommés | Ed Parker |
Sport olympique | non |
Pratiquants | 50 millions |
Fédération mondiale | WKF, WKA |
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Le kenpō (拳法 ) ou Kempo est un mot japonais qui signifie « méthode du poing », parfois traduit à tort par « loi du poing ».
Le terme ken dériverait du chinois k'iuan ou quan qui, dans les textes anciens, évoque la force autant que le poing. C'est un terme généralement employé pour désigner les arts martiaux japonais d’origine chinoise. Les premiers échanges avec le Japon dateraient du XIIIe siècle par le biais de moines bouddhistes de Shaolin.
Le Shaolin quan fut diffusé sous différentes formes dans toute l’Asie, notamment au Japon et dans l'archipel des Ryūkyū, plus particulièrement à Okinawa, dont le kenpō le plus célèbre s’appellera Tang-te ou Tode, puis karaté.
Il y a de nombreux styles de kenpō, les plus répandus sont les kenpō japonais, les kenpō okinawaïens et le kenpō américain, lui-même issu en grande partie du kenpō hawaïen. Le kenpō fut également surnommé le kung fu japonais. Depuis quelques années, notamment depuis l'ouverture de l'ancien bloc soviétique, le kenpō bulgare se diffuse lui aussi en particulier grâce aux démonstrations lors du Festival des arts martiaux de Bercy.
La transcription kempo renvoie à la branche japonaise, et la transcription kenpō à la branche hawaïenne. Ces commodités d'écriture permettent aux connaisseurs de classer ainsi la myriade de disciplines portant le même nom générique. Il convient de noter qu'initialement, ce fut un terme générique pour un grand nombre de disciplines martiales issues de l'ile d'Okinawa.
Même si elle est particulièrement diversifiée en une multitude de disciplines, on retrouve malgré tout une identité propre et spécifique entre ces disciplines : cette empreinte s'étend d'ailleurs aux disciplines de la branche américaine donc les racines profondes demeurent hawaïennes.
Le shin gi tai kempo est une évolution du shin gi kempo. Cette évolution consiste en une restructuration complète et précise établie par Daniel Hayen.
Son but principal fut de créer un style tout à fait logique qui serait utilisable par chacun quelles que soient les caractéristiques de l'exécutant (âge, morphologie, sexe…). Dans ce système, il travaille sur les différentes lignes de force (hauteur, largeur et profondeur) de son adversaire.
Le shin gi tai kempo cherche notamment à le déséquilibrer physiquement et mentalement afin qu'il soit complètement déstabilisé et qu'il ne puisse plus faire de « contre-attaque ». Ainsi, par alternances de coups de poing, de coups de pied, de frappes, de clés, on peut le déséquilibrer et/ou le neutraliser.
Ce système de défense se caractérise certainement par toutes ces techniques exécutées avec une très grande rapidité et plus spécialement par une succession rapide entre les différents mouvements effectués.
Il reprend les trois éléments : le shin, le gi et le tai, soit le « mental », la « technicité » et le « corps ».
On peut considérer le maître Mitose James-Masayoshi, comme le véritable initiateur de la riche branche hawaïenne de kenpō.
Né à Hawaï en 1916, il retournera au Japon en 1920 avec sa famille (issue d'un clan féodal japonais). Il va pratiquer les arts familiaux, notamment le ken-jutsu (escrime au sabre), le kyu-jutsu (tir à l'arc), le ju-jutsu et une forme particulière de kenpō : le Kosho-ryū kenpō (« Kenpo de l'école du vieux pin »). Vers 1930, il devient le disciple du maître Motobu Choki, un membre éloigné de sa famille. Celui-ci lui enseignera pendant six ans sa version du Kosho-ryū kenpō.
Dès 1936, le maître Mitose, retourne vivre à Honolulu (Hawaï) où il va commencer l'enseignement de son kenpō sous le nom de kenpō ju-jutsu. Son système, combinaison de frappes, torsions et immobilisations, constitue la véritable racine de toute la grande famille des écoles actuelles de kenpō.
Il formera cinq ceintures noires qui entreront dans l'histoire :
Le kenpō hawaïen est créé par le professeur William K. S. Chow, qui sera à l'origine du premier style de kenpō purement hawaïen sur l'île.
Le professeur Chow, après avoir appris le système sous la direction du maître James M. Mitose (héritier et grand-maître de la branche Kosho-Shorei-ryū kenpō qui l'introduit sur l'île), va explorer d'autres disciplines telles que le karaté, le ju-jitsu, et va combiner ces apports à sa pratique familiale du kung fu wu shu de Shaolin. Puis, il va synthétiser l'ensemble de ses connaissances, et les enrichir de son expérience du combat de rue.
Le professeur William Chow va former un certain nombre de pratiquants parmi lesquels, certains seront à l'origine d'autres systèmes de kenpō :
Après son décès, l'un de ses élèves, Sam Alama Kuoha, devient son successeur à la tête du kenpō hawaïen, devenu le Kara-ho kenpō.
Le Jukenpo karaté a été créé dans les années 1995 par Maître Carlos Ferreiro. Maître Ferreiro fut l’élève du professeur Chinois Pau Lou. Celui-ci avait déjà structuré l’Art de sa famille, en puisant sur ces différentes expériences du combat de rue, mais également sous l’enseignement de son père, Maître de Kung-Fu.
Le Jukenpo est une synthèse martiale de plusieurs techniques afin de fluidifier les mouvements.
Maître Ferreiro a progressivement élaboré son propre système de défense personnelle, qui se fonde sur les enseignements du Kung-Fu, du Judo, du Karaté (Shozindo, Sankukai, Sankudo, Goju-Ryu), du Jujitsu, du Kajukenbo , du Kenpo (Lima lama), Sankakujutsu).
Depuis 1995, le Jukenpo Karaté Jitsu est reconnue par la Fédération Internationale de Défense personnelle, la Fédération Internationale des arts Martiaux et la Fédération International de Kenpo.
Le kara ho kenpō tel qu'il existe est une évolution du système du professeur Chow, modifié et enrichi par son élève et successeur légitime Sam Alama Kuoha.
Il va découvrir le kenpō sous la houlette de son oncle Charles Kuuihana, un ancien disciple de William Chow. Puis, il ira plus tard apprendre directement avec le professeur Chow, devenant son principal assistant. Les deux vont travailler ensemble à une restructuration du kenpō hawaïen, créant notamment de nouvelle formes, fondées sur le principe des « douze techniques linéaires » du Kosho Shorei-ryū kenpō que le professeur Chow avait appris auprès du maître Mitose.
D'autre part, ils vont restructurer la discipline à l'international, regroupant l'ensemble des pratiquants de la branche hawaïenne traditionnelle.
Au décès de William Chow en 1987, Kuoha devient le nouveau grand-maître du kara-ho kenpō. Il va ancrer encore plus le système dans ses aspects traditionnels pour le distinguer des différents systèmes américains.
Le kajukenbo est une synthèse martiale de plusieurs systèmes de combat. Il a été créé par un collège de cinq experts en arts martiaux dont Adriano Emperado. « Ka » pour Karaté (japonais et coréen), « Ju » pour Judo et Ju-jutsu (divers styles), « Ken » pour le Kenpō (hawaïen et chinois), « Bo » pour divers systèmes de boxes (chinoise, anglaise, thaïlandaise, française) mais également les arts philippins pour leurs techniques d'armes (couteaux, bâton…).
Le kajukenbo se compose d'un programme technique de base d'autodéfense par niveau de ceintures. À chaque niveau de ceinture, sont enseignées des techniques de défense contre frappes, mais aussi saisies et attaques armées. La rapidité, la fluidité, la précision, l'adaptation et la puissance.
Le système ayant connu de nombreuses évolutions dans le temps, de nombreuses tendances se sont progressivement dégagées. On a ainsi une branche dite « dure », restée rattachée à Emperado, et notamment représentée par l'Espagnol Angel Garcia Soldado (qui a particulièrement enrichi le système), et une branche dite « souple », qui a exploré l'aspect rond et fluide : c'est notamment le cas du maître Al Dacascos, et le who hop kien, qui est dorénavant un style de kung fu. Ces évolutions se déclinent sous des noms différents tels que le kenkabo.
D'un point de vue pratique, le kajukenbo est réputé être un système dur par ses formes de travail plein contact. Mais, il s'agit d'une caractéristique propre à la plupart des kenpō issus de la branche hawaïenne.
L’American Kenpo est, dans son sens littéral, un terme générique désignant un ensemble de systèmes de combat d'origine hawaïenne qui se sont développés aux États-Unis. Cependant, ce terme désigne souvent, de manière spécifique, le système de combat créé par le grand-maître Ed Parker aux États-Unis, dès le milieu des années 1950. Ce système est souvent désigné sous divers noms, tels qu'American Kenpo, Ed Parker Kenpo, Kenpo Karate, Ed Parker American Kenpo Karate (EPAK).
En France, les termes couramment utilisés pour sa désignation sont : American Kenpo ou Kenpo américain. Ce système est né d’une lente élaboration entamée dans le début des années 1950 aux États-Unis, par le grand maître Ed Parker, dans sa volonté d’adapter son art aux situations variées d’agression pouvant survenir dans les rues des villes modernes.
Ce système de kenpō a été créé par Ralph Castro, qui fut un élève de William K. S. Chow, puis plus tard d'Ed Parker. À la demande de William Chow, Ralph Castro qui enseignait son art sous la dénomination de kenpo karate, va créer un nouveau système auquel il donnera le nom de Shaolin kenpo, ceci pour distinguer son système de celui d'Ed Parker alors en plein « boom ».
Le système du maître Castro est techniquement très proche de celui du professeur Chow, et fidèle à l'influence chinoise : on trouve des frappes circulaires amples, enchaînées. Cependant, au niveau des techniques d'autodéfense, ce système est très proche sur de nombreux aspects de celui d'Ed Parker. Le système de Castro est assez développé aux États-Unis, avec quelques écoles en Europe, notamment en Espagne.
Il s'agit d'un système de combat élaboré par Nick Cerio, ancien compétiteur et élève de William Chow (des mains duquel il reçoit le cinquième degré — à noter que le maître Ed Parker lui attribuera plus tard le neuvième degré).
Son système a une double orientation : l'autodéfense et compétition sportive. Le système mis en place en 1974 et remanié en 1981 est issu d'une combinaison de l’Hawaiian Kenpo, du karaté (Shōrin-ryū), du ju-jitsu et de la boxe anglaise.
Il se base aussi sur les arts martiaux japonais et coréens des grands maîtres Ernie Lieb et Tadashi Yamashita. Ce système est très répandu sur le continent américain. En effet, prenant en charge la franchise des Studio-Unis d'autodéfense en 1986, franchise appartenant à son nouvel élève, Clermont Poulin, il effectue plusieurs modifications au niveau des katas, des systèmes de blocage et de l'autodéfense elle-même.
À la suite de son décès en 1998, Clermont Poulin, à ce moment ceinture noire 8e dan (hachidan) en Nick Cerio's Kenpo, décida de perpétuer les enseignements de son maître à l'aide d'un conseil des sages parmi lequel figure: grand maître Clermont Poulin (10e dan), shihan Denis Doddridge (7e dan), shihan Régis Poirier (7e dan), shihan Marc Paquet (7e dan), shihan Michel Drouin (6e dan), shihan Denis Perreault (6e dan) ainsi que shihan Mark Gingras (5e dan). Avec l'aide de cette équipe, les Studio-Unis d'autodéfense figurent aujourd'hui parmi l'une des organisations les plus reconnues dans la province de Québec. C'est d'ailleurs l'une des organisatrices du célèbre tournoi du Québec Open qui a lieu une fois par année en avril. En 2011, le conseil exécutif de kenpo du Nick Cerio a été congédié de manière permanente. L'école et l'organisation de kenpo de chaque Nick Cerio est maintenant indépendante sans des liens à ou la supervision par NCK.[pas clair]
Studio-Unis (page consultée le 5 septembre 2011). Historique des Studio-Unis.
Le Tracy Kenpo est un système de combat structuré par les frères Tracy, initialement élèves du maître Parker. Leur système a une double orientation : autodéfense et compétition sportive.
Le limalama ou lima lama, « main de la sagesse » ou « mains sages » est un système de combat structuré par le maître Tu'umamano « Tino » Tuiolosega, originaire des Samoa américaines, à partir de sa pratique du kenpo américain d'Ed Parker, du Sil Lum Kung fu de Sifu Ark Yuey Wong (Ng Ga Kuen ou 5 familles/5 animaux), de la boxe anglaise et de disciplines polynésiennes spécifiques comme le lua. De nombreux autres systèmes de kenpo existent sur le continent américain, et certains ne sont que des variations de l'American Kenpo du maître Ed Parker. D'autres, par contre, s'éloignent de la filiation avec l'American Kenpo : parmi ceux-ci, on trouve notamment l’Issin kenpo de Scott Russel.
Au Japon, dans sa partie continentale, on trouve un certain nombre d'écoles de kenpō ayant des racines lointaines et communes avec certaines écoles de ju-jutsu traditionnel. Certaines écoles modernes conservent d'ailleurs cet attachement en nommant leur école Kenpō-ju-jitsu. Cependant, des écoles spécifiquement japonaises se sont structurées avec une identité kenpō permettant de les classer dans la grande famille du kenpō/kempo.
Cette école est issue d'une structuration et synthèse des diverses pratiques de son fondateur. Celui-ci pratique successivement le judo, le kendo, puis le kung fu pai hao (« style du héron »), et le tai chi chuan. À cette pratique, il faut intégrer son étude du karaté, des armes du kobudō et le goshin ju-jitsu. La rencontre déterminante avec le maître chinois Li Wang sera à l'origine de l'élaboration d'une synthèse martiale entre des techniques chinoises et japonaises : le nihon kenpō.
Ce système de kenpō a été créé par le maître Nakano Michiomi (alias Dōshin Sō). Il est issu d'une famille membre de la Société du Dragon noir. Ayant séjourné un certain nombre d'années en Mandchourie (Chine), il va y étudier plusieurs styles de kung fu (chuan fa).
Il s'initie et étudie également plusieurs courants religieux (bouddhisme, taoïsme, confucianisme). Il fera ensuite la rencontre du maître chinois Wen Lao-Cho, qui est supposé lui avoir donné le titre de successeur et grand maître de son école de boxe de Shaolin. Il lui donnera également le nom de Dōshin Sō.
Il crée en 1947, le Shorin-ji kenpō (lecture japonaise de « méthode de boxe du monastère de Shaolin ») qui deviendra plus tard, la Nihon den sei-to Shorin-ji kenpō.
Le kenpō kai (拳法會) est un art martial japonais d'origine chinoise, imprégné des deux cultures. Son nom signifie « réunion des méthodes du poing » (拳, ken : « poing » ; 法, pō : « méthode » ; 會, kai : « réunion »). Ce style est issu de Shaolin et importé de Chine par un certain Tawada Ishizaka à une date incertaine de l'époque Edo.
Le maître okinawaïen Motobu Choki est considéré par de nombreux historiens comme l'initiateur de la branche okinawaïenne de kenpō. Personnalité controversée[pourquoi ?] du monde des arts martiaux, il apprendra le kenpō au sein du cercle familial. Le maître Motobu est en effet issu d'une famille noble au sein de laquelle furent formés des experts réputés en arts martiaux.
Il apprendra également le karaté Shorin-ryū d'Okinawa auprès de grands maîtres tels Matsumura Sokon, Itosu Yasutsune. Il étudiera aussi le naha-te (version okinawaïenne de la capitale, Naha, ancienne et nouvelle[pas clair]). Mais il va surtout se former au combat de rue et deviendra un adversaire réputé. Il se rendra au Japon en 1921, puis à Hawaï : lors de ces deux périples, il répondra à des défis pour démontrer la supériorité de son système.
Il n'aura pas de successeur désigné, mais va former des experts de renom dont les maîtres les plus connus sont, en karaté :
Il formera aussi en kenpō les maîtres Nakamura de l'Okinawa kenpō et le maître Mitose James-Masayoshi du Kosho-ryū kenpō.
Ce système de kenpō a été développé par le maître Nakamura Shigeru, qui fut un disciple du maître Motobu. Il étudiera avec un grand nombre de maîtres réputés parmi lesquels Higaonna Kanryo, Itosu Yasutsune.
Parmi ses disciples, on trouve :
C'est une discipline de développement physique et mental et d'autodéfense, qui combine les arts martiaux japonais et okinawaïens. La transmission technique s'effectue principalement par des katas et des applications pratiques.
Le go-ho (« méthode dure ») regroupe les techniques de défense ou de frappe : blocages, coups de poing ou coups de pied, appuyés par une connaissance approfondie des points vulnérables du corps humain (kyusho), et de la maîtrise à la fois de la distance (maai) et de la cadence (hyoshi).
Le ju-ho (« méthode souple ») sert à riposter à une attaque au moyen de clés (kansetsu waza), d'étranglements (shime-waza), de projections (nage-waza) ou d'immobilisations (osae-waza).
À un certain niveau de technicité, goho et juho se confondent ; le goshin-ho (« défense personnelle ») regroupe l’ensemble des applications techniques (goho et juho) aux situations de combat et d’autodéfense ; les techniques de points de pression (kyusho) sont abordées dans le but martial (sappo) ou curatif (kappo ou seiho).
Ce terme peut être traduit par « méthode de boxe des Ryū-kyū ». Il désigne le système de kenpō créé par le maître Oyata Seiyu. Ce dernier fut disciple de Nakamura Shigeru, le fondateur de l'Okinawa kenpō. Il fut le maître des experts américains Joe Lexis et George Dillman.
Il a été créé en 1948 par le maître Uechi Kanei (à distinguer de celui du Uechi-ryū).
Le Tinju-ryū est un système créé à la fin des années 1970 par le maître D. Noi N'Guyen. C'est une « boxe de défense » dans sa dénomination originale. On retrouve aussi le terme de Tinju-ryū kenpō concernant cet art. Ce style est issu de la synthèse du vinh xuan et du kenpō chinois, avec des phases techniques d'un aliran silat malaisien pour une utilisation en autodéfense.
La pratique du kenpō s'est beaucoup développée en Europe au cours des dernières années, et notamment depuis la constitution d'une fédération mondiale multi-style : http://www.kempoikf.com/
Cette fédération promet la pratique du kenpō au travers de compétitions, de séminaires et d'échanges entre les pratiquants des pays membres. Elle suit actuellement un processus de reconnaissance par SportAccord : http://www.sportaccord.com/en/.
Nom courant | Champ d'application | Techniques | Esprit culturel de la discipline | Pays d'origine | Date | Fondateur | Commentaire / Description |
Nom d'origine |
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Kenpō | Budō | Terme générique pour les AM okinawaïen, japonais et hawaïen d'origine chinoise. Tous les kenpō sont des budō. Trois branches principales : – okinawaïenne (kempo) – japonaise (kempo) – hawaïenne et américaine (kenpō) |
Kenpō, 拳法 / けんぽう (méthode du poing) | |||||
Kempo (méthode du poing) |
Kempo japonais | Commodité d'écriture pour différencier le style de kenpō des branches japonaise et okinawaïenne | Kenpō, 拳法 / けんぽう (méthode du poing) | |||||
Kenpō | Kenpō hawaïen / américain | Commodité d'écriture pour différencier le style de kenpō de la branche hawaïenne et américaine. Il y a de très nombreux styles et écoles | Kenpō 拳法 / けんぽう (méthode du poing) | |||||
Agni kempo | Russie | 1987 | Yuri A. Kostrov (1950-) | Judo / Shotokan / Goju-ryū / Kyokushin / Shang dao chuan | ||||
AKKI kempo (American Kenpo Karate International) | États-Unis | Paul Mills | Élève d'Ed Parker | |||||
American Combat Kempo | États-Unis | Carter R. Hargrave | Karaté / ju-jitsu / kobujutsu | |||||
American Kenpo Bu Jutsu Karate | Kenpō hawaïen / américain | États-Unis | Ron Bradbury Sr | Kenpō / aikijutsu / ju-jutsu / boxing / grappling | ||||
American Kenpo, Kenpo karate, Ed Parker Kenpo |
dp | pp | Kenpo hawaïen / américain | États-Unis (Hawaï) | 1954-1980 | Grand maitre Edmund Kealoha « Ed » Parker (Hawaï, -) | Élève de William Chow. Élaboré pour répondre aux agressions pouvant survenir dans les villes modernes. Ju-jutsu / Shaolin des cinq animaux | American Kenpo, Kenpo Karate |
American Tetsu Shin-ryū Kempo | États-Unis | 1990 | Tommy Seigler | Kamishin-ryū / Shorinji toraken-ryū | ||||
Bulgarian kempo | Bulgarie | 2003 ? | Velin Hadjolov (1970-) | |||||
Bushi Kempo Ju-jitsu | Kempo jutsu | États-Unis | Gary Dill | |||||
Bushido Kempo | États-Unis | Gary Dill | ||||||
Bushin Kenpo Kai | dp sc édu da | Angleterre | 2002 | Prof. David Wilson (1958-) | Gun-Ta-ryū Close Quarter Combat / Goshin-ryū ju-jitsu / Nihon kenpo / kenpo kwai / aïkido / kijitsu / aikijitsu / hapkido / judo | |||
Chi lin kempo, chi lin tao, chi lin pai, chi lin chuan fa | États-Unis | 1960 ? | Denis R. Decker (-1997) | Judo / pai lum kung fu / goshin jutsu / Shotokan / Kosho Shorei-ryū kempo / arnis / aikido / kenjutsu / taiji quan | ||||
Chi-chi kempo | États-Unis | Luis Oliver | Élève de Chow / Mitose / Oyama / Yamagushi / Lee | |||||
Chinese Dragon Kempo | États-Unis | Robert Shook | Kenpō / ju-jitsu / hapkido | |||||
Dark Dragon Kenpo | Kenpo hawaïen / américain | États-Unis | 1996 | Tim Allen | Inspiré de l’American and Dragon Kenpo | |||
Dragon Kenpo | Kenpo hawaïen / américain | États-Unis | Ed Hutchison | |||||
Goju Kempo | Porto Rico | 1950 | Prof. Giovani Acevedo | |||||
Golden Lion Kempo | États-Unis | David Sadao Nishimoto | ||||||
Goshin Jitsu Kempo | États-Unis | John Martini | Shotokan / Ryūkyū Kempo | |||||
Goshin ryū Kempo | Suède | 1996 | Jörgen Jörgensen | Ju-jutsu / kung fu / karaté | ||||
Gow-ren-lu kempo | Ron Carlson | |||||||
Ju kenpo | Kenpō hawaïen / américain | Hawaï | Maitre Carlos Ferreiro | Judo / karaté / ju-jitsu / kung fu / kajukenbo / Limalama / kenpō karaté / lua | ||||
Kajukenbo (Porto Rico) | dp | Porto Rico / République dominicaine |
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Kajukenbo (États-Unis) | dp | États-Unis | Une variante : kajukenbo chuan (kajukenbo fa ?) de Al Dacascos |
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Kajukenbo (Hawaï) | dp | Kenpō hawaïen / américain | Hawaï (Oahu) | 1947 | Sijo Adriano Emperado, Peter Young Yil Chow, Joe Holck, Frank F. Ordonez, George « Clarence » Chang |
AM chinois, japonais, coréen, philippin, hawaïen | ||
Kajukenpo | États-Unis | 1970 | Algérie Caraulia | |||||
Kajukenpo pai lum | Kali K. Griffen | |||||||
Kajukido kempo-ryū | États-Unis | Robert J. Gelinas | ||||||
Kan shu kenpō | Kenpō hawaïen / américain | États-Unis | John Cozatt | |||||
Kara ho kempo, Chinese kara ho kempo karate | Grand maitre Sam Alama Kuoha | Successeur de William Chow | ||||||
Kempo fu shih | Espagne | Raul Gutierrez | ||||||
Kenpō kai | app sc da | 1967-1970 | Famille Ishizaka / Chiaki Ohashi | L'étude fait une large place à la méditation et à la médecine orientale | ||||
Kempo-ryū | Australie | 1993 | Peter Mylonas | Le fondateur étudie le karaté depuis l'âge de 9 ans. Kempo okinawaïen et japonais |
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Kempo tai jitsu, Kempo tae kwon do ? | États-Unis | Ed Gross | ||||||
Kempo tai jutsu ju shorin ka do | Pologne | Ryszard Józwiak | ||||||
Kenjukabo kenpō | Espagne | 1986 | Javier de Miguel (1959-) | Shito ryū / kenpō / Shotokan / wing chun / ju-jutsu / pang fa / Boxing | ||||
Kenpo Alemany Style | kenpo hawaïen / américain | États-Unis | Rick Alemany | Castro Shaolin kenpo / kajukenbo / karaté | ||||
Kenpo hawaïen | Kenpo hawaïen / américain | Hawaï | William K. S. Chow (-1987) | Premier kenpō purement hawaïen | ||||
Kenpo Jitsu | Kenpo hawaïen / américain | États-Unis | Clement Riedner | |||||
Kenpo Kwai | Angleterre | Andy McGill | ||||||
Kenpojutsu, Butokutsuru Ryū Kenpojutsu (White Crane Kenpo) | Kenpo hawaïen / américain | États-Unis | 2001 | Reginald Hoover | Kung fu / Matsumura Seito shorin-ryū | |||
Kenshin-ryū kempo | États-Unis | Lew Whitney | ||||||
Kiyojute-ryū kempo | États-Unis | 1982 | William Durbin | |||||
Koga ha Kosho Shorei-ryū kempo | États-Unis | Nimr R. Hassan | Élève de James Mitose | |||||
Kosho Shorei-ryū kenpo | perc tkdn soum | Kenpo hawaïen / américain | Japon / Hawaï |
Maitre James Mitose (Hawaï, 1916- San Quentin, Californie, États-Unis, 1981) | Mitose a étudié les arts martiaux au Japon. Le système de base du kenpō hawaïen | |||
Kwan Kempo | Canada | Glenn Kwan | ||||||
Limalama | app sc | perc tkdn press armes | Kenpō hawaïen / américain | Samoa / Hawaï ? | 1950 ≈ (entre) | Tu'umamao « Tino » Tuiolosega | Les percussions se font mains ouvertes. L'entrainement comprend l'étude des pièges. Kenpo / boxe anglaise / lua |
(Main de la sagesse) |
Moh kempo | Canada | 1961 | Olaf Emile Simon (1929-) | Kempo américain / Kung fu des cinq animaux style du sud | ||||
Nick Cerio's Kenpo System | dp sc | Kenpō hawaïen / américain | États-Unis | 1974 / 1981 | Prof. Nicholas Cerio (1936-1998) | Élève de William Chow. kenpō hawaïen / karaté / ju-jitsu / boxe anglaise |
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Nihon kempo | Maitre Tanaka Taji | Judo / kendo / kung fu pai hao / tai chi chuan / karaté / kobudō / goshin jujitsu | ||||||
Nihon kempo | Kempo japonais | Italie ? | Armando Santambrogio | |||||
Nippon kempo | Kempo japonais | Japon | 1932 | Muneumi Sawayama (1906-1977) | Ne pas confondre avec Nippon kenpō | |||
Owens American Kempo Karate | Kempo karate | États-Unis | George W. Owens | |||||
Ryūkyū kempo | Kempo okinawaïen | Okinawa | Taika Oyata | |||||
Sei kenpō Tinju-ryū kenpo |
dp da | Kempo okinawaïen | Maitre D. Noi Nguyen | Vinh Xuan / Chinese kenpo aliran silat malaisien / méditation | ||||
Shaolin kempo karaté | perc grapp tkdn soum | Fredrick J. Villari | Shaolin kung fu / Kosho ryū kempo / karaté / ju-jutsu / chin na / bökh | |||||
Shaolin kenpo | Kenpō hawaïen / américain | Ralf Castro | Élève de William Chow | |||||
Shaolinji toraken kempo | États-Unis | Dr Ron Cherry | ||||||
Shin gi kempo | Belgique | Ceuliman | Pai gai noon chuan fa / Kosho-ryū kempo / Nakamura kempo | |||||
Shin gi tai kempo | perc grapp tkdn soum | Belgique | sijo Daniel Hayen | Le fondateur est aussi grand maitre du Shin gi kempo | ||||
Shintai kempo | AM asiatique | Suède | 1994 | Tommy Kedja (1958-) | Shaolin kung fu / Shorinji kempo / ju-jutsu | |||
Shorinji kempo Nihon den sei-to shorin-ji kenpō |
dp da | perc grapp tkdn soum | Japon | 1947 | Nakano Michiomi Dōshin Sō 宗 道臣 (1911-1980) |
Karaté / judo / aikijujutsu / wushu framework (adaptation japonaise du Shaolin quan. Shorinji kempo signifie Shaolin kung fu (chuan fa) | 少林寺拳法 | |
Shorinji Makoto ken do kempo | États-Unis | 1990 | Charles B. Stanley | Ju-jutsu / kempo / sogo ken do kempo / ju-jitsu | ||||
Shorinji ryū | Okinawa | 1954 | Nakazato Joen (1922-) | |||||
Shorinji Tekken Kamishin-ryū Shorinji Tetsu-Ken Kamishin-ryū |
Japon / États-Unis | 1968 | Albert C. Church Jr. (1930-1980) | |||||
Shorinji Toraken-ryū | États-Unis | 1980 (début) | James Ronald Cherry | Élève du Dr Albert Church | ||||
Tatakai jikoboei do kempo | Angleterre | 2003 | John Paul Corrigan | |||||
Tiger and dragon kenpo | Kenpo hawaïen / américain | États-Unis | 1980 (fin) | Asa C. Rainey | ||||
Tracy Kenpo Karate | dp sc | Kenpo hawaïen / américain | États-Unis | Al Tracy | Élève d'Ed Parker | |||
White Dragon Kenpo Karate | Kempo karaté | États-Unis | Al Farnsworth | |||||
White Tiger Kenpo Karate | États-Unis | John Mcsweeny, 10e dan et Tom Saviano | Judo / kenpo américain / kung fu / karaté / kung fu de la grue blanche / Kung fu du Nord | |||||
Xian wu kempo | États-Unis | Pascal S. Lane Jr | Anciennement Xian wu bian chuan fa-do. Ed Parker kenpo / pre-war aikido / modern arnis / jujitsu |
NOM COURANT
CHAMP D'APPLICATION
TECHNIQUES
PAYS D'ORIGINE
DATES (Les indications suivent l'année pour pouvoir se classer chronologiquement)
FONDATEUR
COMMENTAIRE a / b / c / … : basé sur les techniques "a" "b" "c"…
NOM D'ORIGINE Transcription du nom / Nom d'origine (Traduction du nom)