La Plus que lente L 128 (121) | |
Première page du manuscrit autographe | |
Genre | Pièce pour piano |
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Nb. de mouvements | 1 |
Musique | Claude Debussy |
Dates de composition | 1910 |
Création | Cercle « La Française », Paris |
Interprètes | Madame Delage-Prat |
Fichiers audio | |
La Plus que lente | |
La Plus que lente, version piano de 1910, par La Pianista, 2011 (domaine public). |
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La Plus que lente | |
La Plus que lente, version orchestrale de 1912, arrangement J.Kowalewski, par le Advent Chamber Orchestra de Chicago, 2007 (domaine public). | |
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La Plus que lente, L. 121, est une œuvre pour piano seul composée par Claude Debussy. La pièce est parue peu après la publication de son premier livre de Préludes. Elle a été composée en 1910, puis orchestrée par Debussy lui-même pour orchestre à cordes, deux ans plus tard [1].
La Plus que lente est composée en 1910, écrite selon Maurice Dumesnil pour Leoni, violon solo de l'orchestre de l'hôtel Carlton à Paris[2].
L’œuvre est créée le au cercle « La Française » par Mme Delage-Prat[2].
La partition est éditée par Durand en juillet 1910 et paraît sous le titre de Valse inédite dans Le Figaro du . Elle est transcrite la même année par Léon Roques pour piano à quatre mains ainsi que pour piano et violon[2], puis orchestrée par Debussy en 1912 avec deux cadences au choix, pour flûte ou cymbalum.[2]
La Plus que lente est une valse qui, malgré son titre très suggestif au niveau du tempo, ne se veut pas être d'une lenteur extrême. L'indication de tempo molto rubato con morbidezza (très libre, avec douceur) vient nuancer cette lenteur évoquée dans le titre. Debussy faisait plutôt référence au genre de la valse lente (aussi appelé valse anglaise), un type de valse apparu au début du XIXe siècle.
Dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par le musicologue François Lesure, la partition porte le numéro L 128 (121)[2].