Titre original | An American Werewolf in Paris |
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Réalisation | Anthony Waller |
Scénario |
Tim Burns Tom Stern Anthony Waller |
Musique | Wilbert Hirsch |
Acteurs principaux | |
Pays de production |
États-Unis Royaume-Uni France Luxembourg Pays-Bas |
Genre | Comédie horrifique, fantastique |
Durée | 105 minutes |
Sortie | 1997 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Loup-garou de Paris (An American Werewolf in Paris) est un film réalisé par Anthony Waller et sorti en 1997. Production multinationale, il fait suite au Loup-garou de Londres, réalisé par John Landis et sorti en 1981. Il n'y a cependant aucun lien entre les deux films si ce n'est le thème du loup-garou.
Trois jeunes Américains — Andy McDermott, Brad et Chris — arrivent à Paris. Ils se font enfermer discrètement dans la Tour Eiffel après l'heure de fermeture. Alors que ses deux camarades se mettent à boire après être grimpés au dernier étage, Andy se prépare à exécuter un saut à l'élastique.
Leurs activités sont alors interrompues par l'arrivée d'une jeune fille qui tente de se suicider. Elle saute, Andy saute également avec la corde élastique attachée à ses pieds, il parvint à freiner sa chute quelques mètres avant le sol, la sauvant de la mort tandis qu'il se retrouve à l’hôpital. Andy et ses amis tentent ensuite de retrouver la trace de la jeune fille qui adopte envers eux une attitude étrange.
Acceptant finalement un rendez-vous dans un bar parisien, Andy se fait agresser par un consommateur. La jeune femme, qui se prénomme Sérafine, prend alors la défense d'Andy en faisant preuve d'une force herculéenne. Sérafine demande à Andy qu'il cesse de vouloir la rencontrer, mais il passe outre et un jour en se rendant chez elle, c'est un dénommé Claude qui ouvre la porte. Ce dernier ne le fait pas entrer mais lui délivre une invitation pour une étrange soirée dans un site abandonné.
Des années après le premier film, Hollywood Pictures décide de produire une suite. La réalisation est proposée à John Landis, qui refuse. Il participera à l'écriture de quelques ébauches de scénario. Il n'est finalement pas impliqué dans le projet final. Le poste de réalisateur sera alors proposé au Britannique Anthony Waller, remarqué pour son film Témoin muet (1994)[3].
Le tournage débute le . Il a lieu à Amsterdam, Luxembourg, New York, Metz (cimetière, place de la Comédie[4]) et Paris (métro Porte des Lilas, Saint-Germain-l'Auxerrois, quai de Bourbon, cimetière du Père-Lachaise, ...)[5].
Durée | 53:21 |
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Genre | musique de film, pop rock, electro |
Label | Hollywood Records |
Critique |
La musique du film est composée par Wilbert Hirsch. L'album commercialisé par Hollywood Records contient cependant davantage de chansons non originales présentes dans le film.
Liste des titres[7] | |||||||||
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No | Titre | Auteur | Interprètes | Durée | |||||
1. | Mouth (The Stingray Mix) | Gavin Rossdale | Bush | 4:35 | |||||
2. | Psychosis | Roger Clyne / Arthur Edwards | The Refreshments | 5:45 | |||||
3. | Normal Town (remix) | Kevin Griffin | Better Than Ezra | 3:38 | |||||
4. | Never, Never Gonna Give Ya Up | Barry White | Cake | 3:49 | |||||
5. | Sick Love | Eddie Kurdziel / Jeff McDonald | Redd Kross | ||||||
6. | Break the Glass | Grant Lukacinsky | The Suicide Machines | 3:09 | |||||
7. | Human Torch | Tony Scalzo | Fastball | 2:42 | |||||
8. | Soup Kitchen | Grant Shanahan | Eva Trout | 4:02 | |||||
9. | Hardset Head | cEvin Key / Nivek Ogre | Skinny Puppy | 4:05 | |||||
10. | Turned Blue | Jimmy Newquist | Caroline's Spine | 3:03 | |||||
11. | Downtime | Paul Andrews / Gareth Prosser / Dan Woodgate | Fat | 3:35 | |||||
12. | Adrenaline | Phunk Junkeez | Phunk Junkeez | 2:24 | |||||
13. | If I Could (What I Would Do) | Peter Daou / Vanessa Daou | Vanessa Daou | 3:32 | |||||
14. | Loverbeast in Paris | Smoove Diamonds | Smoove Diamonds | 3:42 | |||||
15. | Theme from An American Werewolf in Paris | Wilbert Hirsch | Wilbert Hirsch | 1:51 |
Certains morceaux présents dans le film sont cependant absents de l'album[8] :
Le film reçoit des critiques majoritairement négatives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 7% d'opinions favorables pour 29 critiques et une note moyenne de 3,70⁄10. Le consensus du site est : « Nettement inférieur à son prédécesseur classique et culte à tous points de vue, An American Werewolf in Paris est abattu par les balles d'argent de la narration maladroite et des effets spéciaux tape-à-l'œil »[9]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 31⁄100 pour 13 critiques[10].
Plusieurs critiques pointent du doigts les effets speciaux du film. Contrairement au premier, qui utilisait le maquillage de Rick Baker (récompensé par un Oscar), celui-ci a recours aux effets spéciaux numériques[11],[12].
Dans Les Inrockuptibles, on peut notamment lire « Quelques-unes des idées originales du film de John Landis sont réutilisées sans vergogne (le meilleur ami tué par un loup-garou qui réapparaît en état de décomposition, le loup-garou dans le métro...) tandis que les règles essentielles de la lycanthropie sont bafouées (les scénaristes ont oublié ou ne savent pas que seules des balles d'argent peuvent tuer un loup-garou). Le résultat dépasse en bêtise, en laideur et en incompétence la pire des séries Z européennes telles qu'on les réalisait à la chaîne il y a trente ans. Le charme de Julie Delpy méritait davantage qu'une caleçonnade aussi sinistre[13]. »
Contrairement au premier film, Le Loup-garou de Paris n'est pas un succès commercial. Produit pour environ 25 millions de dollars, il ne récolte que 31 millions de dollars dans le monde.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis Canada |
26 570 463 $[2] | [14] | 3[14] |
France | 263 188 entrées[1] | - | -
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Total mondial | 31 742 270 $[1] | - | - |
Au festival Fantastic'Arts de Gérardmer 1998, le film obtient trois récompenses : le grand prix, le prix du public et le prix Fun Radio. Aux MTV Movie & TV Awards 1998, le film est nommé dans la catégorie meilleure chanson de film pour Mouth du groupe Bush[15]. Le film est par ailleurs nommé aux Stinkers Bad Movie Awards (en) 1997 dans la catégorie de la pire suite, finalement attribué à Speed 2 : Cap sur le danger[16].
Il existe une fin alternative du film. Après qu'Andy a mangé le cœur de Claude, Sérafine a une vision de son beau-père à l'arrière de l'ambulance, expliquant comment il a trouvé un remède avant sa mort. On voit ensuite que Sérafine et Andy ont un enfant dont les yeux apparaissent soudain comme ceux d'un loup-garou.[réf. nécessaire]