Le village a conservé une architecture typiquement provençale. Il est entouré de collines boisées de chêne vert, pins, oliviers et vignes[2] où pointent les affleurements calcaires, entre lesquelles s’ouvrent des étendues viticoles au pied de villages perchés.
Le val d'Issole, vallonné de collines boisées sur 4 Intercommunalités : Val d’Issole, Comté de Provence, Cœur du Var, Vallée du Gapeau, regroupant 27 communes dont Le Thoronet[3].
Anciens gisements de bauxite Les Codouls, Le Recoux, le Rigoulier[4],[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Luc », sur la commune du Cannet-des-Maures à 7 km à vol d'oiseau[13], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 832,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].
Le centre de la commune Thoronet est bordé par le CD 17. La commune est desservie également par l'autoroute A8 et l'autoroute A57, Échangeur entre A57 et A813 Le Cannet-des-Maures.
Au , Le Thoronet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Luc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[21]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (60,3 %), cultures permanentes (21,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), terres arables (0,4 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le Thoronet s'écrit Lou Tourounet en provençal dans la norme mistralienne[27] et Lo Toronet dans la norme classique. L'écriture classique se base sur celle de l'ancien provençal et, de ce fait, la prononciation -ou s'écrivait -o dans l'ancienne langue d'où l'écriture "Toronet" que l'on constate dans le dictionnaire de Frédéric Mistral. L'écriture latine écrit "Toronetum" et l'ajout du "h" peut-être le fruit d'une erreur de transcription.
C'est à partir des hameaux constitués par les familles de métayers de l'abbaye que s'est constitué ce qui est aujourd'hui « le village du Thoronet ».
Autrefois, Saintes-Maries, dit Riaoupeyroux[28], du nom du torrent pierreux qui se jette dans l'Argens, le village ne se composait que d'une bastide[29].
Le hameau de la Bourgade a permis, à la fin du XVIIe siècle, la constitution en tant que bourg du Thoronet, composé aujourd'hui de 15 hameaux : les Férauds, les Camails[30], le Clapier, le Moutas, les Beylesses, les Codouls, des Bertrands, le Villard…
La commune du Thoronet a vécu aussi la grande aventure de la bauxite et de l'aluminium[31]. C'est au château de Vins que Péchiney et ses « Gueules rouges » célébreront le bicentenaire de la carrière de bauxite exploitée en mines et à ciel ouvert sur la commune et de l'aluminium, mais vivront aussi la fermeture définitive des mines en 1993[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2021, la commune comptait 2 613 habitants[Note 3], en évolution de +7 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 1964, l'architecte Fernand Pouillon imagine, dans son roman Les Pierres sauvages, un récit de la construction de l'abbaye au XIIe siècle, sous la forme du journal du premier père prieur de l'abbaye.
En matière d'urbanisme intercommunal, qui fixe les orientations générales et objectifs, la commune du Thoronet fait partie intégrante du schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la communauté de communes Cœur du Var[57],[58].
Coopérative agricole La Thoronéenne[63] (XXe siècle)[64], recensée dans le cadre d'une enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Les nombreux domaines viticoles[65] : domaines de Camparnaud[66], de Sainte Croix[67],[68], de l'Abbaye[69], de Sainte Marie Vieille[70].
L'ensemble des sites de la commune bénéficie d’une double protection juridique, d’une part au titre de l’environnement, la préservation de la faune et la flore[89], et d’autre part au titre du périmètre de 500 mètres d'un monument historique en application des articles L621-30-1 et L621-31 du code du patrimoine[90].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Nathalie Marche, La Fouant deï ma, Toulon, Editions géhess Éditions, , 141 p. (ISBN978-2-35464-038-5)
Pour son roman l'auteur, licenciée en ethnologie, s'est inspirée de l'étude qu'elle a effectuée sur les Camails, un des hameaux du Thoronet, autour d'un personnage Jean-Baptiste né en 1810
↑Bernard Lucquiaud, avec la collaboration de Jean Clotaire Bonnet, Une vie, une passion… et les pierres revivent à Vins, Paris, Les Editions du Panthéon, , 100 p. (ISBN978-2-7547-2555-2)
" Une vie, une passion ... et les pierres revivent à Vins" est avant tout un roman à l'adresse du "Grand public". Chapitre IV, pages 85 et 96 : Le bicentenaire de la carrière de Bauxite et la signature de sa fermeture au château de Vins
↑H. D. S., « Ancien maire du Thoronet, Gabriel Uvernet nous a quittés : Maire du Thoronet pendant plus de trente ans, Gabriel Uvernet, 84 ans, est décédé dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril. », Var-Matin, (lire en ligne).
↑Domaine de Sainte-Croix la Manuelle. La cuvée « Clos manuelle » tire son nom de l’histoire. Jadis, la ferme contiguë à l’abbaye du Thoronet appartenait aux moines et était entourée d’une muraille de pierres sèches sur les douze hectares du Domaine. Le mur d’enceinte fut édifié par la communauté de Lorgues à la suite d’une transaction avec les moines en 1515. La porte Sainte Catherine, arcade en pierres sèches marquait autrefois le passage principal.
↑Domaine du Prieuré de Sainte Marie Vieille. En 1094, par voie de legs, cette propriété agricole entra dans le domaine de l’Abbaye de Lérins fondée par Saint - Honorat. Il y fut alors créé un Prieuré pour en assurer l’exploitation
Edmond F. Barbier, Le Thoronet, l’abbaye et les habitants de la Renaissance à la Révolution, Mémoire du Sud, Equinoxe,
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991 (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Le Thoronet : p. 1170
Collectif, illustrations de Daniel Cotte artiste peintre paysagiste, Le Thoronet, La Vallette-sur-Var, Conception, réalisation, imprimerie Hémisud, , 56 p.
(fr + en + de) Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2- Architecture médiéval (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice : Thoronet (Le), p.142
"Le Thoronet" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/ (Architecture, Mobilier, Images, Vocabulaires, Collections, Bibliographie, Accès géographiques, Ethnologie, dans les Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc)