Lothar Bisky | |
Lothar Bisky en 2005. | |
Fonctions | |
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Député européen | |
– (4 ans et 30 jours) |
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Élection | 7 juin 2009 |
Législature | 7e |
Groupe politique | GUE/NGL |
Successeur | Martina Michels |
Président du groupe confédéral GUE/NGL au Parlement européen | |
– (2 ans, 7 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Francis Wurtz |
Successeur | Gabriele Zimmer |
Président du Parti de la gauche européenne | |
– (3 ans et 10 jours) |
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Prédécesseur | Fausto Bertinotti |
Successeur | Pierre Laurent |
Coprésident de Die Linke | |
– (3 ans et 18 jours) |
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Avec | Oskar Lafontaine |
Prédécesseur | Parti créé |
Successeur | Klaus Ernst et Gesine Lötzsch |
Président du Parti du socialisme démocratique | |
– (4 ans) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zollbrück (Allemagne) |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Leipzig (Allemagne) |
Nationalité | Allemande |
Parti politique | SED (1963-1993) PDS (1993-2007) Die Linke (à partir de 2007) |
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Lothar Bisky, né le à Zollbrück, alors en Allemagne et à présent Korzybie en Pologne, et mort le [1] à Leipzig, est un homme politique allemand, député au Parlement européen[2].
Journaliste de profession, il rejoint en 1963 le Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED), le parti du gouvernement de la République démocratique allemande. Il occupe la charge de recteur de l'université du cinéma et de la télévision de Potsdam entre 1986 et 1990, et depuis 1991 il siège au conseil d'administration de la télévision régionale ORB.
Aux dernières élections de la RDA de , il est élu député du SED et, plus tard, député du parlement régional de Brandebourg.
De 1991 jusqu'en , il est président Parti du socialisme démocratique (PDS) du Land de Brandebourg[2]. En 1993 il est élu président du PDS, parti successeur du SED. Il démissionne en 2000, sa proposition d'appuyer des interventions militaires, soutenue par les Nations unies, ayant été minoritaire au sein du Comité exécutif.
En 2003, il est réélu président du PDS. Il a longtemps été proche de la personnalité la plus marquante du Parti, Gregor Gysi. En 2005, il est confirmé comme président lorsque son Parti devient le Parti de gauche (Linkspartei) et ouvre ses listes aux membres de l'Alternative électorale travail et justice sociale (WASG) de Oskar Lafontaine.
Aux élections fédérales en septembre 2005, Bisky obtient un siège au parlement fédéral (Bundestag), mais il subit un dur revers personnel en perdant la vice-présidence du Parlement. Traditionnellement, tous les groupes représentés au Bundestag obtiennent une vice-présidence en proposant leur candidat, mais dans le cas de Bisky, tant les partis de droite (CDU/CSU et FDP qu'une bonne partie des sociaux-démocrates refusèrent l'idée qu'un ancien membre important du SED et peut-être impliqué auprès de la Stasi[réf. nécessaire] puisse arriver à la vice-présidence du parlement fédéral. Après plusieurs tours de scrutin infructueux, le Linkspartei décida de laisser vacant son poste de vice-président comme signe de protestation. Cependant, quelques mois plus tard, il proposa un autre candidat (Petra Pau, plus jeune et donc pas concernée par une appartenance de longue date au SED), qui fut accepté par le Parlement.
En , il fusionne officiellement son parti avec la WASG d'Oskar Lafontaine, formant un nouveau parti de gauche, Die Linke (La Gauche), dont il devient avec ce dernier coprésident.
En 2007, il est élu président du PGE. Il est remplacé par Pierre Laurent en 2010.
De 2009 à 2012, il est président du groupe confédéral au Parlement européen Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL).
Il a été de plus l'éditeur du quotidien socialiste Neues Deutschland d' à [3].
Il fait une chute dans les escaliers dans son appartement de Schildau. Il est transporté d'urgence à l'hôpital universitaire de Leipzig. Il y succombe à ses blessures le . Il est enterré au cimetière de Dorotheenstadt à Berlin[4].