Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Shaarey Zedek Cemetery (en) |
Nom dans la langue maternelle |
Louis Alexander Slotin |
Nationalité | |
Formation |
Université du Manitoba (à partir de ) King's College de Londres St. John's High School (en) |
Activités |
Louis Alexander Slotin (né le à Winnipeg, Canada - mort le à Los Alamos, États-Unis) est un physicien nucléaire canadien ayant participé au projet Manhattan. Il meurt à la suite d'une irradiation massive causée par un accident de criticité en laboratoire[1].
Louis Slotin a étudié la physique à l'université du Manitoba ainsi qu'au King's College de Londres. Il devient ensuite chercheur associé à l'université de Chicago. Ses études sur la radiobiologie lui valent d'être remarqué par le gouvernement des États-Unis. Durant la Seconde Guerre mondiale, Slotin est impliqué dans le développement de la bombe atomique. Après la guerre, il continue à travailler sur la bombe A dans le laboratoire secret du site Omega (Laboratoire national de Los Alamos) à partir de .
Le [2], lors d'une démonstration effectuée manuellement sur le Demon Core, il provoque accidentellement une situation de masse critique de plutonium[3].
Louis Slotin meurt le d'un syndrome d'irradiation aiguë, avec une dose estimée de 1 000 rads, ou 10 grays. Il s'agit du deuxième accident de ce type aux États-Unis après celui de Harry Daghlian Jr. en 1945.
Aucun des sept observateurs présents (Raemer E. Schreiber, Alvin C. Graves, Stanley Allan Kline, Marion Edward Cieslicki, Dwight Young, Theodore Perlman et Patrick J. Cleary) ne reçoit une dose mortelle, bien que deux (Alvin C. Graves et Dwight Young) aient souffert du syndrome d'irradiation aigüe avant de s'en remettre. Plusieurs années plus tard, trois des personnes présentes sont mortes dans des causes pouvant être imputées aux radiations reçues[4] :
Mais en raison du faible échantillon de personnes présentes, il est impossible d'en conclure que cela est dû à l'irradiation dont ils ont souffert.