Luynes (Indre-et-Loire)

Luynes
Luynes (Indre-et-Loire)
Vue sur la ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Bertrand Ritouret
2020-2026
Code postal 37230
Code commune 37139
Démographie
Gentilé Luynois
Population
municipale
5 075 hab. (2021 en évolution de −1,51 % par rapport à 2015)
Densité 149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 28″ nord, 0° 33′ 19″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 105 m
Superficie 34,01 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Cyr-sur-Loire
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Luynes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Luynes
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte topographique d'Indre-et-Loire
Luynes
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Luynes
Liens
Site web www.luynes.fr

Luynes est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Luynes[1]
Ambillou Pernay Saint-Roch
Saint-Étienne-de-Chigny Luynes[1] Fondettes
Berthenay Saint-Genouph

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune a une superficie de 34,01 km2. Son altitude varie de 39 à 105 m[2].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Réseau hydrographique de Luynes.

La commune est traversée par la Loire (4,234 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 38,46 km, comprend un autre cours d'eau notable, la Bresme (8,469 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[3],[4].

Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne[5], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [aval pont Mirabeau]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'août à 622 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 5,78 m ce même jour[6],[7]. La hauteur maximale historique a été atteinte le avec une hauteur inconnue mais supérieure à 6,20 m[8]. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

La Bresme, d'une longueur totale de 26,9 km, prend sa source sur la commune de Semblançay au lieu-dit le Plessis de la Gagnerie, à 120 m d'altitude[10] et se jette dans la Loire sur la commune de Saint-Étienne-de-Chigny, à 39 m d'altitude[11] à la pointe de l'île Belle Fille, après avoir traversé 7 communes[12]. Sur le plan piscicole, la Bresme est également classée en deuxième catégorie piscicole[9].

Trois zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Bresme de Pernay à la Houssière », « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin » et « la vallée de la Bresme du Bas Launay au Pont de Grenouille »[13],[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fondettes à 4 km à vol d'oiseau[17], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,7 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Statistiques 1991-2020 et records FONDETTES (37) - alt : 93m, lat : 47°25'31"N, lon : 0°36'15"E
Records établis sur la période du 01-01-1992 au 15-09-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 1,8 3,4 5,3 8,8 12 13,5 13,3 10,3 8,3 4,7 2,4 7,2
Température moyenne (°C) 4,9 5,5 8,2 10,7 14,4 17,8 19,7 19,6 16,2 12,7 8,1 5,3 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,2 12,9 16,2 19,9 23,6 25,9 25,9 22,1 17 11,5 8,3 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−14,8
07.01.09
−13,5
12.02.12
−12
01.03.05
−4,1
06.04.21
−1,1
02.05.21
2,3
01.06.06
5,5
15.07.16
4
30.08.1993
1
25.09.02
−3,4
21.10.10
−9
24.11.1998
−11,5
19.12.09
−14,8
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
11.01.1998
22,6
27.02.19
25,5
31.03.21
29,6
30.04.05
32,6
27.05.05
39,2
29.06.19
40,5
25.07.19
39,9
10.08.03
35,3
14.09.20
29,6
02.10.11
23,2
07.11.15
17,9
07.12.00
40,5
2019
Précipitations (mm) 68,2 57,9 53,8 56,6 62,4 53,3 46,7 47,1 53,4 69,9 76,1 80,3 725,7
Source : « Fiche 37109001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Au , Luynes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[23]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,9 %), terres arables (25,4 %), prairies (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (6,4 %), eaux continentales[Note 5] (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Luynes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bresme et la Loire. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[29],[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983 et 1999[31],[27].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Bourgueil, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[32].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Luynes.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 892 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1839 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[35].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2001[27].

Au haut Moyen Âge, le village s'appelait Maillé. Maillé prit le nom de Luynes au XVIIe siècle[36]. Le premier texte citant le nom du hameau serait issu du testament de l'évêque Perpet de Tours en 475, document religieux d'époque mérovingienne rédigé en langue latine et qui mentionne le site d'Indre-et-Loire sous la forme Malleium ou sous celle de presbyterum de Malleio[37]. Toutefois, l'historien Charles Lelong a démontré de manière irréfutable que le testament de Perpert de Tours se révèle être une contrefaçon littéraire (ou apocryphe) réalisée au XVIIe siècle par Jérôme Vignier, un prêtre de l'oratoire[38]. En raison de ces faits matériels, les termes Malleium et presbyterum de Malleio ne peuvent être considérés comme recevables[38]. Un siècle plus tard, avec Grégoire de Tours, c'est Malliagense. La charte fondant la paroisse Sainte-Geneviève (961) dit Malliace. Puis l'on trouve Malliacensis, Malliaci, Malleum, Malleacum, Malle, Malleyus, Mailé et Maillé, au fil des époques.

L'emplacement du prieuré Saint-Venant aurait été occupé dès l'époque gallo-romaine (IIIe siècle ou IVe siècle) nommé Malliacum. Un aqueduc est encore visible sur le territoire de la commune[39]. Puis d’une seigneurie sous le nom de Maillé, devenue baronnie, érigée en comté en 1572, puis enfin créée en duché-pairie sous le nom de Luynes en 1619[40].

Blason de la Famille de Maillé.

La paroisse est démembrée au VIIIe siècle, de celle de Saint-Venant de Luynes pour créer la paroisse de Fondettes.

Toutefois, certains auteurs, tels que l'historien Jean-Mary Couderc, estiment que la paroisse de Fondettes aurait possiblement été séparée de celle de Saint-Venant de Luynes[Note 6], au tournant des Xe et XIe siècle av. J.-C. (vers l'an mil)[42],[43].

Au Xe siècle, le château appartient à Gelduin de Saumur, premier du nom, seigneur d'Usée et de Pontlevoy, dont le fils Gelduin II fut un des fervents partisans de Eudes II, comte de Touraine. Ayant perdu la ville de Saumur tombée entre les mains de Foulque Nerra, Gelduin II reçut en compensation de son suzerain le château de Chaumont-sur-Loire, et il donna alors à son féal Gosbert la seigneurie de Maillé. Gosbert a été le premier chef de la famille de Maillé. Les premiers seigneurs de Maillé apparaissent au début du XIe siècle, ils oscillent entre les comtes d'Anjou, et les comtes de Blois[réf. nécessaire].

En 1084, Hardouin II de Maillé, petit-fils de Gosbert, fit bâtir l'église Saint-Venant qu'il donna à l'abbaye de Marmoutier[réf. nécessaire].

Le château de Maillé est assiégé et pris en 1096, par Foulque le Réchin, à la suite de l'excommunication de Hardouin II de Maillé[réf. nécessaire].

Hardouin IX de Maillé, baron de Maillé, vend la seigneurie du Montils-les-Tours (Plessis) à Louis XI contre l'union des seigneuries de Maillé et Rochecorbon et la vicomté de Tours sous la même foi et hommage en 1463[réf. nécessaire].

Françoise, petite-fille de Hardouin IX, porta par mariage la terre de Maillé à Gilles de Laval. Un de ses descendants Jean de Laval, fait ériger Maillé en comté en 1572[réf. nécessaire].

Au cours du XVIe siècle la ville connaît bien des transformations dues aux contextes et au développement de l’artisanat de la soie[40].

Le duché-pairie de Luynes est érigé en 1619 pour Charles d'Albert, 1er duc de Luynes, à partir du comté de Maillé et de ses dépendances, lui-même constitué à partir de la baronnie de Maillé et de la seigneurie de Rochecorbon[réf. nécessaire].

Sous la Révolution, Luynes devint Roche-sur-Loire[44], alors que le peuple souhaitait « Belle-Varenne »[réf. nécessaire]. En 1800, avec Napoléon, Luynes reprend son nom.

Le 2 août 1789, la première fête de la Fédération est organisée dans la commune[45].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]
Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e %
Présidentielle 2017[46] EM 26,45 LR 23,32 LFI 17,26 FN 16,43 EM 71,55 FN 28,45
Présidentielle 2022[47] LREM 33,01 RN 19,90 LFI 18,44 REC 6,93 LREM 65,25 RN 34,75
Législatives 2022 5e[48] MoDem-Ens 31,74 PCF-Nupes 18,72 RN 18,72 LR 12,82 MoDem 62,54 RN 37,46
Législatives 2024 5e[49] RN 31,28 MoDem-Ens 30,01 PCF-NFP 24,86 LR 11,80 MoDem 64,61 RN 35,39

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
liste des maires de Luynes
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1959 mars 1989 Jean Pagès CD puis UDF Médecin
mars 1989 mars 2001 Gérard Lavollée DVD Maire honoraire
mars 2001 mars 2008 Olivier Rafin SE Chef comptable
mars 2008 En cours Bertrand Ritouret UMP puis LR Avocat

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[50].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].

En 2021, la commune comptait 5 075 habitants[Note 7], en évolution de −1,51 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1362 1692 0962 0042 1652 0982 0032 1872 127
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1092 0572 0471 9811 9701 9922 0141 9481 948
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8461 8691 7341 5301 5511 5171 5331 6631 688
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 6991 9482 6143 8344 1284 5014 9455 0025 025
2014 2019 2021 - - - - - -
5 1545 1015 075------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Événements

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Luynes se situe dans l'Académie Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Cyr-sur-Loire. La commune compte plusieurs établissements scolaires :

  • L'école maternelle Suzanne-Herbinière-Lebert
  • L'école élémentaire Camus
  • L'école élémentaire Pasteur
  • L'école primaire privée Sainte-Geneviève
  • Le collège Lucie-et-Raymond-Aubrac.

Le Pôle Européen des Arts du Cirque est basé sur la commune.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine immatériel

[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)[59],[60].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
Portrait de Charles d'Albert, duc de Luynes

Cinématographie

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
Les armes de Luynes se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier et au quatrième d'or au lion de gueules, au deuxième et au troisième à deux louves ravissantes et affrontées d'argent, sur le tout de gueules à la massue d'or, armée de piquetons d'argent et dressée en pal, au chef du même chargé d'un gonfanon de deux pendants de gueules[61].
Commentaires : Armes de Charles d'Albert, duc de Luynes.
Blason Blasonnement :
D'or, à deux louves rampantes et affrontées d'azur.[62]
Commentaires : Armes de la ville au XVIIe s.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Tours, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Au cours du Xe siècle av. J.-C. la paroisse de Saint-Venant de Luynes était connue sous le nom de Saint-Venant de Maillé ou Vicaria Mallacencis[41].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Visualiseur InfoTerre », sur le site InfoTerre du Bureau de recherches géologiques et minières (consulté le ).
  2. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire Géographique des Communes [lire en ligne].
  3. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  4. « Carte hydrologique de Luynes », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
  6. « Référentiel hydrométrique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Station hydrométrique K4900030, la Loire à Tours [aval pont Mirabeau] »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
  8. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
  9. a et b (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Source de la Bresme » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
  11. « Confluence de la Bresme avec la Loire » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
  12. « Fiche Sandre - la Bresme », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  13. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  14. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Luynes et Fondettes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  21. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  22. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur insee.fr (consulté le ).
  23. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Luynes ».
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tours », sur insee.fr (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Luynes », sur Géorisques (consulté le ).
  28. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  29. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Tours », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
  30. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
  31. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  32. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  34. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  35. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  36. « Les Seigneurs de Maillé (Luynes) », FranceBalade.
  37. Julien Havet, « Questions mérovingiennes. : II. Les découvertes de Jérôme Vignier », Bibliothèque de l'École des chartes, École des chartes, t. 46,‎ , page 219 (DOI 10.3406/bec.1885.447338, lire en ligne, consulté le ).
  38. a et b Charles Lelong, « Note sur le prétendu testament de saint Perpet », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XLIV,‎ , p. 399-404 (lire en ligne, consulté le ).
  39. Promenades pittoresques en Touraine, histoire, légendes, monuments, paysages; Casimir Chevalier, A. Mame, 1869 - 592 pages.
  40. a et b Patrick Bordeaux, « De Maillé à Luynes. Genèse et identités d'une ville de Touraine à l'âge moderne », sur Centre André-Chaste - UMR8150, (consulté le ).
  41. Carré de Busserolle 1882, p. 124.
  42. Stéphane Joly et Alain Jacquet (dir.), « Les occupations des Cochardières à Fondettes (Indre-et-Loire) : extractions calcaires antiques, habitats du Haut Moyen Âge et espaces funéraires à recrutements spécifiques du Moyen-Âge », dans Stéphane Joly Alain Jacquet (directeur d'ouvrage) et al., Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XII, Tours, Société archéologique de Touraine, , 276 p. (lire en ligne), p. 75-92.
  43. Couderc 1987, p. 409.
  44. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Éditions Hugues de Chivré, , 303 p. (ISBN 978-2-916043-45-6), p. 144..
  45. Jean-Clément Martin, Nouvelle histoire de la Révolution française, Paris, , p. 230
  46. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 - Luynes (37) »
  47. « Résultats de l'élection présidentielle 2022 - Luynes (37) »
  48. « Résultats des élections législatives 2022 - Luynes (37) - 4ème circonscription »
  49. « Résultats des élections législatives 2024 - Luynes (37) - 4ème circonscription »
  50. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
  51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. Michel Laurencin, « L'aqueduc gallo-romain de Luynes et l'antique cité de Malliacum », sur Portail Persée, (consulté le ).
  56. Notice no PA00097850, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  57. « Luynes : église Sainte-Geneviève, verrières », sur Patrimoine Région Centre-Val de Loire (consulté le ).
  58. Patrick Prieur et Kilien Stengel, La Touraine en Question, éditions Alan Sutton, .
  59. whc.unesco.org
  60. www.valdeloire.org
  61. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  62. Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789. Tome 19 / par J.-X. Carré de Busserolle, publié par la "Société archéologique de Touraine", Impr. de Ladevèze (Tours), 1866-1867.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacques-Xavier Carré de Busserolle, « Luynes », dans Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine. : Mémoires de la Société archéologique de Touraine., t. IV, Tours, Société archéologique de Touraine, , 433 p. (lire en ligne), pages 124 à 134. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Casimir Chevalier (dir.) et al., « Luynes », dans C. Chevalier (directeur d'ouvrage) et al., Annales de la Société d'Agriculture : sciences, arts et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire., vol. 47 à 48, Tours, Imprimerie Ladevèze, (lire en ligne), pages 353 à 356.
  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • P. Louis Lainé, « De Maillé », dans P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France., t. 5, Paris, (lire en ligne), pages 1 à 22.
  • Denis Jeanson. Sites et Monuments du Val de Loire 3. Tours, 1985. Étude consacrée à l'histoire de la formation et de l'architecture de la commune de Luynes.
  • Dans le roman Rama II d'Arthur C. Clarke, Nicole, l'héroïne, habite avec sa famille à Luynes, précisément à Beauvois. Sa fille fréquente l'école de Luynes, et Nicole et sa famille fréquentent l'église de Saint-Étienne-de-Chigny.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :