Lázaro Chacón González | |
Fonctions | |
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Président de la république du Guatemala | |
– (4 ans, 2 mois et 17 jours) |
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Vice-président | Miguel Larrave Mauro de León Rodolfo A. Mendoza Mario León |
Prédécesseur | José María Orellana |
Successeur | Baudilio Palma |
Vice-président du Guatemala | |
– (1 an, 7 mois et 20 jours) |
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Président | José María Orellana |
Prédécesseur | Aurelio Recinos |
Successeur | Miguel Larrave |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Teculután |
Date de décès | (à 57 ans) |
Lieu de décès | La Nouvelle-Orléans |
Nationalité | Guatémaltèque |
Conjoint | Josefina de Chacón |
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Présidents de la république du Guatemala | |
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Lázaro Chacón González, né le à Teculután et mort le à La Nouvelle-Orléans, est un homme d'État guatémaltèque. Il est président du Guatemala du au .
Né à Teculután dans le département de Zacapa, Lázaro Chacón González est le fils de Juan José Chacón Paiz et de Soledad González Paiz qui meurt à sa naissance. Sa tante, Cleta Chacón, devient sa mère adoptive. Il est marié à Josefina Pazos.
Le , le journal El Imparcial informe la population de la mise en place de la loi martiale à la suite de l'adoption du décret 916. Cette mise en application fait suite, selon ce même décret, à des « activités insidieuses et anti-patriotiques de certains éléments qui tentent de troubler la paix et le développement du pays ». Peu de temps après, le journal est interdit de circulation et seuls les journaux officiels Diario de Centro América (en) et El Guatemalteco pourront continuer leur publication[1]. L'histoire prend une tout autre direction lorsque le dimanche 26 septembre, Orellana meurt dans sa chambre de l'Hôtel Manchén pendant des vacances à Antigua Guatemala. Le Diario de Centro America explique alors qu'une « violente angine de poitrine a mis fin à la vie de notre illustre président »[1]. Cette disparition soudaine conduit à de nombreuses interrogations et des rumeurs d'empoisonnement circulent[2]. Le général Lázaro Chacón González assume l'intérim, lève aussitôt la loi martiale et retire l'interdiction de publication des journaux privés[1].
Après la mort du président Orellana, Chacón est le premier à être envisagé pour remplacer le défunt président. Il appelle ensuite à des élections où son principal opposant est le général Jorge Ubico. Chacón l'emporte contre Ubico, en partie grâce à une campagne agressive menée contre celui-ci, par le biais du journaliste Clemente Marroquín dans sa rubrique Desnudando al ídolo[3],[Note 1]. Le gouvernement Chacón prend la liberté de créer la Banque national hypothécaire (Crédito Hipotecario Nacional), ainsi que la construction du bâtiment abritant la Faculté de médecine. C'est durant son mandat que sont achevés le Palais législatif et le chemin de fer national. Malgré une stabilisation de la monnaie guatémaltèque, le Quetzal, le pays subit de plein fouet les contrecoups de la crise économique de 1929.
En décembre 1930, le journal Nuestro Diairo rapporte les évènements suivant:
Chacón meurt à la Nouvelle-Orléans en Louisiane à l'âge de 57 ans[4].
Ses petits-enfants, Josefina Chacon de Machado et Carlos Gilberto Chacon Torrebiarte seront magistrats et présidents de la Cour suprême du Guatemala (en).