Marbois | |
La mairie de Marbois. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | CC Interco Normandie Sud Eure |
Maire Mandat |
Éric Wohlschlegel 2020-2026 |
Code postal | 27160, 27240 |
Code commune | 27157 |
Démographie | |
Population municipale |
1 308 hab. (2021) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 31″ nord, 0° 57′ 01″ est |
Altitude | Min. 149 m Max. 194 m |
Superficie | 46,54 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Évreux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Breteuil |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.marbois.fr |
modifier |
Marbois est une commune nouvelle française, constituée le par la réunion des anciennes communes de Chanteloup, du Chesne, des Essarts et de Saint-Denis-du-Béhélan, située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Marbois est située dans le triangle formé par les trois villes suivantes :
Le triangle est formé des 3 routes D 840 / D 140 / D 833 qui joignent ces trois villes.
Elle se situe à 25 km d'Évreux, 80 km de Rouen, 140 km de Caen et 120 km de Paris.
En 2020, Marbois se trouve dans l'aire d'attraction des villes et la zone d’emploi d'Évreux, ainsi que dans le bassin de vie de Breteuil[1].
La commune s'étend sur un plateau céréalier, le plateau de Saint-André.
Le relief est relativement plat, l'altitude variant de 149 à 194 mètres.
Les vastes étendues céréalières sont entrecoupées par des bois, friches et bosquets, et quelques patûrages.
On y trouve de nombreuses mares, tant au milieu des champs que dans les hameaux eux-mêmes, ce qui a présidé au choix du nom de ce groupement de communes[réf. nécessaire].
Marbois est entourée de deux rivières : l'Iton, qui coule de Breteuil-sur-Iton à Damville, et le Rouloir, qui traverse Conches-en-Ouche.
De nombreuses mares se trouvent dans le territoire communal, telle la mare d'Ancy, débroussaillée en 2018[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 689 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Breteuil à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Après avoir constaté en 2016 la présence dans le bassin de rétention des eaux du Chesne de nombreuses espèces de batraciens protégées (tritons ponctués, marbrés, alpestres et grenouilles) et afin de contribuer à la création d’un espace de biodiversité dans le terrain situé à l’arrière de l’école Gaston Bachelard du Chesne, un premier aménagement a été réalisé pour permettre aux tritons de sortir du bassin pour pouvoir hiberner dans un milieu de type haie, planté en 2021 sur un merlon créé à cet effet. Cette haie est prolongée en 2022 par des écoliers et lycéens avec l'aide financière du département[11].
Au , Marbois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[1]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Les habitations sont majoritairement des constructions individuelles, de type fermes, fermettes. Des pavillons sont venus s'y greffer. Du fait de sa situation près de Paris, il y a de nombreuses résidences secondaires. On compte trois églises, dont deux situées au milieu des champs, et une dans le bourg principal du Chesne. La salle des fêtes du Chesne côtoie la mairie, pendant que celle des Essarts se situe dans un hameau[15]. On n'y trouve aucun ensemble immobilier.
Logements[16] | Nombre en 2008 | % en 2008 | nombre en 2013 | % en 2013 | nombre en 2019 | % en 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 529 | 100 % | 587 | 100 % | 611 | 100 % |
Résidences principales | 428 | 80,9 % | 497 | 84,6 % | 509 | 83,3 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels |
68 | 12,9 % | 60 | 10,3% | 50 | 8,2 % |
Logements vacants[Note 2] | 33 | 6,2 % | 60 | 5,1 % | 52 | 8,5 % |
Dont : | ||||||
→ maisons | 519 | 98,1 % | 582 | 99,1 % | 607 | 99,3 % |
→ appartements | 3 | 0,6 % | 1 | 0,2 % | 1 | 0,2 % |
Les quatre communes qui composent le regroupement sont essentiellement composées de hameaux plus ou moins denses[15] :
La D 55 qui traverse la commune, relie directement Breteuil-sur-Iton à Évreux.
La D 45, partant de Damville, traverse la commune de part en part jusqu'au Chesne et rejoint la D 840.
Il n'y a pas de gare sur la commune, la plus proche étant située à Conches-en-Ouche, avec des dessertes vers Paris et Caen.
Des lignes d'autocars relient les quatre communes pour les transports scolaires. Il n'y a pas de transports en commun qui soient directement accessibles aux habitants.
Ce nom de commune est un néo-toponyme, une création brute et n'est pas un héritage du passé. Il n'y a aucune histoire attachée au nom de Marbois. Il fut choisi parmi une liste de noms proposée aux habitants des quatre communes concernées, et fut entériné à la majorité des voix du peu de votes reçus. Il a pris effet au . Cette appellation a été choisie par défaut, pour rappeler l’importance des mares et bois dans le territoire[3], les élus ayant initialement proposé la création d'un nom d'un saint qui n'existait pas : saint Chesnard. Cela fut refusé par la préfecture, la compétence d'un nom de saint revenant au clergé[15].
Plusieurs communes émettent le souhait de se rassembler dans une commune nouvelle :
Ce projet de création d'une commune nouvelle est adopté par chacun des quatre conseils municipaux[17], aboutissant à l'arrêté préfectoral du qui créé la nouvelle commune pour une mise en place le . Son chef-lieu est fixé au Chesne[17].
En 2016, 78 communes de l'Eure ont fusionné pour former 18 communes nouvelles, dont celle de Marbois, trouvant ainsi une réponse à la baisse des dotations de l'État[18].
À sa création, Marbois fait partie de l'arrondissement d'Évreux du département de l'Eure, dont il est détaché le pour intégrer l'arrondissement de Bernay[1].
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Breteuil
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Eure.
Avant la fusion, Chanteloup et Les Essarts étaient membres de la communauté de communes du Pays de Damville alors que Le Chesne et Saint Denis-du-Béhélan faisaient partie de la communauté de communes du canton de Breteuil-sur-Iton[17]
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, ces intercommunalités ont fusionné avec leurs voisines pour former le la communauté de communes Interco Normandie Sud Eure dont Marbois est désormais membre.
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Le Chesne (siège) |
27157 | Communauté de communes Normandie Sud Eure | 17,61 | 591 (2013) | 34
|
Chanteloup | 27145 | Interco Normandie Sud Eure | 4,20 | 92 (2013) | 22 |
Les Essarts | 27225 | Interco Normandie Sud Eure | 15,18 | 448 (2013) | 30 |
Saint-Denis-du-Béhélan | 27532 | Communauté de communes Normandie Sud Eure | 9,55 | 205 (2013) | 21 |
La municipalité envisage, afin de redynamiser le centre-bourg du Chessne, de construire un ensemble municipal près de l’école, qui abriterait mairie, salle des fêtes et salle d’activités. La mairie actuelle pourrait alors abriter de futurs commerces comme une épicerie ou restaurant[24].
L'école Gaston-Bachelard accueille 154 élèves pour l'année scolaire 2021-2022, répartis dans 2 classes maternelles et 4 classes élementaires. Elle est dotée d'une garderie et d'un restaurant scolaire[25].
La commune s'est dotée en 2022 d'un city-stade où l'on peut pratiquer football, handball, badminton, volley et course à pied[26].
En 2022, la commune a acquis 10 radars pédagogiques installés sur les routes départementales qui traversent Marbois, afin de contribuer au respect des limites de vitesse et à la sécurité des habitants[24].
En 2022, Marbois compte plus de 400 enfants et adolescents de moins de 18 ans[26].