Marco Paolini

Marco Paolini
Marco Paolini juste après la pièce ITIS Galileo au Théâtre Ponchielli de Cremone, .
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (68 ans)
BellunoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Site web
Marco Paolini photographié au Teatro Puccini de Novoli le 7 mars 2009

Marco Paolini (né le à Belluno en Italie) est un acteur, un dramaturge, un auteur et un réalisateur italien.

De 1970 à 1994, Marco Paolini a fait partie de divers groupes théâtraux : Théâtre des Chiffons (Teatro degli Stracci), Studio 900 de Trévise (Studio 900 di Treviso).

En 1984, il a travaillé aux États-Unis pour une brève période, réalisant une création du nom de Two little orphans.

De 1990 aux premiers mois de l'année 2000 il a produit Il racconto del Vajont 1956/ 9 Ottobre 1963 qui a reçu en 1995 le Prix spécial Ubu' pour le théâtre politique. En 1996, il reçoit le Prix IDI pour la meilleure nouveauté italienne transmise en direct à la télévision sur la Rai II le . Pour ce spectacle, il reçoit l'Oscar de la télévision pour le meilleur programme proposé en 1997.

En 1999, il fonde la société de production Jole qui deviendra Jolefilm en 2002. Celle-ci s'occupe de ses projets théâtraux, cinématographiques et éditoriaux.

En 2005, Marco Paolini reçoit le prix italien d'archives diaristiques, pour son travail sur la mémoire. Ses dernières productions théâtrales sont: l'hommage à Mario Rigoni Stern, avec Il Sergente nella Neve (2004), La Macchina del Capo (2009) et il est actuellement en tournée avec son nouveau spectacle Itis Galileo (2010).

Pour ce qui est du cinéma, il a participé au film Journal intime (Caro Diario) de Nanni Moretti (1993), Vivere de Franco Bernini (2001) ou encore A cavallo della Tigre de Carlo Mazzacurati (2002).

Style et thématiques narratives

[modifier | modifier le code]

Auteur et interprète d'un répertoire qui appartient au dénommé Théâtre civil, il s'occupe du théâtre depuis les années soixante-dix. Son activité se distingue des autres pour son goût de l'étude des textes, de la recherche des sources, et par la combinaison en continu des faits et des trouvailles souvent irrévérencieuses et ironiques; ses spectacles, de cette façon affrontent des thématiques complexes.

Paolini, dont les spectacles sont en majeure partie basés sur le monologue, souvent récités en langue vénitienne, est considéré comme l'un des plus importants personnages de la dite première génération, simplement définie comme théâtre de narration, un théâtre qui, sur la lancée du Mystère bouffe de Dario Fo, se base sur l'idée d'interpréter sans maquillage, sans costumes ou mise en scène, il assume la fonction de narrateur, avec sa propre identité non substituée, c'est-à-dire sans interpréter un personnage.

Productions et spectacles théâtraux

[modifier | modifier le code]
  • Album théâtraux
  • Il racconto del Vajont (1994)
  • Les Bestiaires
    • Bestiaire vénitien-En rivière (1998)
    • Bestiaire vénitien-Les mots fous (1998)
    • Bestiaire vénitien-Le jardin (1998)
    • Bestiaire italien-Les chiens du gaz (1999)
  • Appunti foresti (1996)
  • Le million-Cahier vénitien de Marco Paolini (1997)
  • Appunti foresti dal Milione quaderno veneziano (2002)
  • I-TIGI Canto per Ustica (dédié au massacre d'Ustica, 2000) en collaboration avec Daniele Del Giudice
  • Parlement Chimique-Histoires de plastique (dédié à Porto Marghera, 2001)
  • Song n° 32 (concert avec Mario Paolini et les Mercanti di Liquore, 2003)
  • Karma Kola (monologue musical avec Marco Paolini et les Mercanti di Liquore, 2006)
  • Le Sergent (inspiré du Sergent dans la neige de Mario Rigoni Stern). Spectacle suivi par 1.200.000 téléspectateurs, ce qui est un record pour la LA7.
  • La voiture du chef (transmis sur la LA7)

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Discographie

[modifier | modifier le code]
  • Marco Paolini legge Ernesto Calzavara, 2001
  • Sputi avec les Mercanti di Liquore, 2001
  • Livre audio : Marcovaldo de Calvino lu par Paolini, 2003
  • Miserabili avec les Mercanti di Liquore, 2008

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]