Marianne Huguenin | |
Portrait de Marianne Huguenin | |
Fonctions | |
---|---|
Syndique de Renens | |
– | |
Prédécesseur | Anne-Marie Depoisier |
Successeur | Jean-François Clément |
Conseillère nationale | |
– | |
Législature | 47e |
Conseillère municipale à Renens | |
– | |
Députée au Grand Conseil du canton de Vaud | |
– | |
Législature | 1990-1994 à 1998-2002 |
Présidente du POP vaudois | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Berne |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti suisse du travail Parti ouvrier et populaire |
Profession | Médecin |
modifier |
Marianne Huguenin, née le à Berne, est une médecin et femme politique suisse, membre du POP Vaudois. Syndique de Renens de à , elle est députée du canton de Vaud au Conseil national de à .
Marianne Huguenin grandit au Locle. Elle est fille « de bonne famille »[1] : son père, diplômé de l'EPFZ, était le directeur de l'entreprise Huguenin, un fabricant de médailles, et sa mère était universitaire (Lettres) et enseignante et s'est engagée pour le vote des femmes[2].
Une fois sa maturité en poche obtenue dans le gymnase de La Chaux-de-Fonds et une année d'études à Neuchâtel, Marianne Huguenin déménage à Lausanne pour y suivre des études de médecine[2].
Elle travaille d'abord comme médecin-assistant à Renens, puis se forme notamment à la chirurgie à Sainte-Croix et une année à Berlin[2]. Elle revient et s'installe définitivement en 1987 à Renens, où elle exerce le métier de médecin généraliste jusqu'à l'hiver 2004[3],[4].
Elle s'engage dès 19 ans au POP, où elle participe à la création des Jeunesses communistes[2].
Députée au Grand Conseil du canton de Vaud de 1990 à 1999, elle est présidente du POP Vaudois de 1988 à 1995 et conseillère nationale de 2003 à 2007.
Au niveau local, elle est membre du législatif de la ville de Renens de 1981 à 1996, puis municipale (dicastère des Finances, puis de la Sécurité Sociale) de 1996 à 2006 et enfin syndique de 2006 à 2016. L'introduction du droit de vote et d'éligibilité pour les étrangers au niveau communal constitue l'une de ses grandes victoires[3].
Seule élue du POP au Conseil national en octobre 2007, elle décide de démissionner « par fidélité au parti et à Renens »[4] pour laisser sa place à Josef Zisyadis, qui n'avait pas été réélu[5]. Cette démission provoque de nombreuses réactions négatives[6].
En 2004, elle fait son coming out lors de la campagne sur le partenariat enregistré, d'abord dans le magazine Femina, puis dans l'émission Mise au point de la TSR. Elle est alors l'une des rares femmes politiques suisse à en parler[7],[8].
En septembre 2015, elle annonce qu'elle ne se représentera pas pour un nouveau mandat de syndique et qu'elle met un terme à sa carrière politique « institutionnelle »[4].