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Il collabore par ailleurs à diverses publications, dont Nuovi Argomenti, Traverses, revue trimestrielle du Centre de création industrielle publiée par le Centre Pompidou (1975-1994) et Lignes. Il fonde et dirige les revues Agaragar (de 1971 à 1973), Clinamen (de 1982 à 1992), et le périodique Estetica News (de 1989 à 1995) et, depuis 2000, Ágalma.
Mario Perniola a commencé par étudier l'autoréférence en littérature et la rencontre entre l'avant-garde artistique et politique au XXe siècle, puis il s'est interrogé sur la séparation entre l'art et la vie courante d'un point de vue à la fois théorique et historique. Il a également réfléchi à la notion de « transition », considérée comme un développement de la notion hégélienne d‘Aufhebung et de la notion nietzschéenne d‘Überwindung. La caractéristique principale de ses recherches esthétiques est d'évoluer en étroite relation avec les expériences artistiques les plus avancées (depuis l'Internationale situationniste en passant par le Post-humain et au-delà).
Avec cette expression Perniola étudie un rapport affranchi de l’orgasme au profit d’une sexualité « neutre et inorganique ». En d’autres termes, une jouissance érotique qui cesse de prendre l’orgasme comme finalité, et qui maintient la tension sexuelle à son degré d’intensité le plus grand. L’auteur en vient ainsi à définir la position des philosophes qui entrent dans sa problématique : Descartes, Platon, Hegel, Schelling, Sartre, Wittgenstein ou encore les penseurs stoïciens. Perniola insiste longuement sur la notion de « chose sentante »[Quoi ?] — en italien : cosa senziente, expression employée par Perniola pour souligner le caractère au même temps inorganique et sensible assumé par l'individu pendant l'expérience d'une sexualité post-humaine — qui fait pendant à la res cogitans de Descartes.
Un autre aspect du travail philosophique de Perniola se focalise sur la dénonciation des ravages de la communication sur la culture et la société occidentales, et montre comment l’esthétique peut être un antidote contre cette contamination : Perniola commence par s'attaquer à une idée reçue : la communication, loin d’être du côté du progressisme démocratique, serait du côté de l’obscurantisme populiste, en ce qu'elle serait le contraire d’une information véritable.
(en) Textualities at the Margin: Reading Perniola Reading, sous la direction de Massimo Verdicchio, University of South Alabama, Mobile, Alabama (États-Unis)
(en) Reading Mario Perniola’s Ritual Thinking, sous la direction de Hugh J. Silverman, 13th Annual International Philosophical Seminar, Kastelruth Sud (Italie), -
(en) Mario Perniola’s Transits, Close Encounter, sous la direction de Gary E. Aylesworth, Syracuse University (États-Unis), , Eastern Illinois University, Charleston, Illinois (États-Unis)
(en) Hayden White, « The Italian Difference and the politics of Culture », Graduate Faculty Philosophy Journal, New School for Social Research, New York, 1984, no 1, p. 117-122
(en) Giovanna Borradori, Strategies of the Italian Thought, Introduction to a Recoding Metaphysics, Evanston, Northwestern University Press, 1988, p. 1-27
(en) Robert Burch, « The Simulacrum of Death: Perniola beyond Heidegger and Metaphysics? », in Feeling the Difference, Extreme Beauty. Aesthetics, Politics, Death, éd. par James Swearingen et Johanne Cutting-Gray, New York-Londres, Continuum, 2002.
Roger-Paul, « Quand les philosophes se mêlent au sexe », Le Monde,
Jean-Baptiste Marongiu, Zone Hetérogène, Libération,