Maurice Bailloud | ||
Naissance | Tours |
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Décès | (à 73 ans) Paris (XVIe) |
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Origine | France | |
Arme | cavalerie puis Artillerie Infanterie |
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Grade | Général de division | |
Années de service | 1866 – 1917 | |
Commandement | 20e Corps d'Armée 16e Corps d'Armée 19e Corps d'Armée 156e Division d'Infanterie |
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Conflits | Guerre de 1870 Première Guerre mondiale |
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Faits d'armes | bataille de Sedan | |
Distinctions | Légion d'honneur Médaille militaire Croix de guerre 1914-1918 Médaille interalliée 1914-1918 Médaille commémorative de la Guerre 1870-1871 Médaille commémorative de Madagascar Médaille commémorative de l'expédition de Chine 1900-1901 Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 Médaille commémorative du Maroc Médaille coloniale |
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Maurice Camille Bailloud (1847[1]-1921)[2] est un général de division français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire, dont le nom est associé à la Première Guerre mondiale.
Né à Tours le , il est le fils d'Ennemond Henri Bailloud, capitaine de frégate, et de Virginie Marie Marchant ; il est le neveu de Camille Bailloud (1800-1888), inspecteur général des ponts et chaussées. Il épouse Marie Gabrielle Chambert le . Il est le père d'Ennemond Bailloud, aviateur mort pour la France en 1914, ainsi que le beau-père de Charles Castillon du Perron et de l'avocat Félix Desmousseaux de Givré, également mort pour la France en 1915.
Il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en pour faire ses premières armes au 3e régiment de chasseurs d'Afrique en 1868 ; c'est avec ce régiment qu'il participe à la bataille de Sedan, lors de laquelle il est blessé à Floing. Il entre début 1869 à l'école d'application d'État-major avec laquelle[pas clair] il sert au régiment d'où il vient puis dans l'infanterie et dans l'artillerie. Il sert ensuite auprès des généraux Ducros, de Gallifet, alors ministre de la Guerre et à l'état-major du 8e Corps en 1878. Il sert ensuite dans deux régiments d'artillerie avant de le faire dans cette arme à l'état-major du 4e Corps. Lieutenant-colonel au 22e régiment d'artillerie en . En 1895, il prend part à la deuxième expédition française à Madagascar, en tant que directeur des étapes[3].
Il était dans la section de réserve depuis 1912 quand éclatait la Grande Guerre. Il fut rappelé et commandait la 156e division d'infanterie (France) qui fut envoyé vers l'expédition des Dardanelles puis à Salonique en 1915 commandant de Armée française d'Orient.
Lors de sa campagne au Moyen-Orient, ses subordonnés l'avaient familièrement surnommé : Cacaouët. Lors de la déclaration de guerre en 1914 il était à la retraite (hors cadre) et demanda à servir, quelle que soit son affectation : après avoir commandé un corps d'armée et une région militaire, il se retrouva à la tête du 156e D.I. « Enfin, un petit vieillard maigre et sautillant grimpait l'échelle de bord, avec l'agilité d'un jeune homme, et venait présenter ses hommages au chef de l'Armée d'Orient qui l'attendait à la coupée, c'était le général Bailloud, commandant la 156e D.I., arrivé deux jours avant nous des Dardanelles. »[4] Voici une description du d'un jeune officier arrivant avec le général Sarrail à bord de La Provence en la rade de Salonique.
Le , son fils Ennemond, maréchal des logis aviateur, pilote à l'escadrille de Saint-Cyr, quitta l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École à 15 h 45, et, surpris par un violent orage, tomba avec son appareil dans le bois de Vincennes, où il fut découvert mort.
En , le général Bailloud est nommé membre du comité directeur de la Ligue des patriotes présidée par Maurice Barrès[5].
Côtes S.H.A.T.: 9 Yd 336