Maurice Lemaire

Maurice Lemaire
Illustration.
Maurice Lemaire en 1964
Fonctions
Député français

(19 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
12 mars 1967
30 juin 1968
11 mars 1973
Circonscription 2e des Vosges
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique UNR (1958-1962)
UNR-UDT (1962-1967)
UD-Ve (1967-1968)
UDR (1968-1976)
RPR (1976-1978)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Christian Pierret

(7 ans et 5 mois)
Élection 17 juin 1951
Réélection 2 janvier 1956
Circonscription Vosges
Législature IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RPF (1951-1956)
RS (1956-1958)
Maire de Colroy-la-Grande

(30 ans)
Successeur Mme Peterschmitt
Conseiller général des Vosges

(18 ans)
Circonscription Canton de Raon-l'Étape
Prédécesseur Charles Kaercher
Successeur Roger Chambet
Biographie
Nom de naissance Maurice Henri Lemaire
Date de naissance
Lieu de naissance Gerbépal
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Paris 7e
Nationalité Français
Profession Ingénieur

Maurice Lemaire, né le [1] à Gerbépal (Vosges) et décédé le à Paris, est un ingénieur et homme politique français.

Ancien élève de l'École polytechnique (1919), il est ingénieur des chemins de fer, puis directeur général de la SNCF après la Libération.

Ingénieur et chef d'entreprise nationalisée

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Après sa sortie de l'École polytechnique, il est nommé chef de district à la Compagnie des chemins de fer du Nord où de nombreuses lignes ont été détruites par la guerre. Il est chargé de la remise en route du réseau et pour cela il imagine des procédés de nettoyage du ballast et de soufflage mesuré pour le nivellement des voies. Il est directeur général de la SNCF de 1946 à 1949 et président de l’Union Internationale des Chemins de fer ; il sera remplacé à ces postes par Louis Armand. Son fils François Lemaire est ancien élève de l'École polytechnique (1945), de même que son gendre Jean-François Fernique Nadau des Islets (1939)[2].

Carrière politique

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Il est député de la deuxième circonscription des Vosges de 1951 à 1978 sous les différentes étiquettes gaullistes (RPF, républicains-sociaux, UNR, UDR).

Il est également :

Il est surnommé « Saint-Pierre-du-Gros-Caillou » en raison d'une calvitie totale.

Maurice Lemaire (au centre) visitant le Centre commun de recherche d'Ispra en 1964.

Il siège à l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier dès 1952.

Élu d'une région sinistrée par la guerre, il est le ministre de la reconstruction qu'interpelle, par lettre ouverte, l'abbé Pierre au cours de l'hiver 54.

Dans le film Hiver 54, l'abbé Pierre de Denis Amar, retraçant cet épisode, c'est de lui que s'inspire directement le personnage du ministre Letellier, interprété par Pierre Debauche.

Fonctions gouvernementales

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Place Maurice Lemaire à Gerbépal.

Le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines qui permet de franchir le massif des Vosges, dit Tunnel Maurice-Lemaire et la place principale de son village natal, Gerbépal, portent son nom, ainsi que des rues de plusieurs localités, dont Colroy-la-Grande, Dammarie-les-Lys et Saint-Dié-des-Vosges.

La rue Maurice LEMAIRE à Dammarie lès Lys est ainsi baptisée en mémoire d'un jeune homme, dammarien mort pour la France en 1914[3].

Vous commettez une erreur en prétendant que la Ville honorerait un ministre.

Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Biographie de Maurice Henri Lemaire », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le )
  3. Franck David, « Prolonger l’étude du monument aux morts », dans Comprendre le monument aux morts, Éditions Codex, , 69–104 p. (ISBN 978-2-918783-05-3, lire en ligne)

Bibliographie

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Liens externes

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