Mazerolles (Charente)

Mazerolles
Mazerolles (Charente)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
Jean-Christophe Naudon
2020-2026
Code postal 16310
Code commune 16213
Démographie
Gentilé Mazerollois
Population
municipale
296 hab. (2021 en évolution de −8,64 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 54″ nord, 0° 32′ 05″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 353 m
Superficie 17,45 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charente-Bonnieure
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Mazerolles
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Mazerolles
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Mazerolles
Liens
Site web mazerolles16.fr

Mazerolles (Maseròlas en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Mazerollois et les Mazerolloises[1].

Géographie

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Localisation et accès

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Mazerolles est une commune de la Charente limousine située à 4 km au sud-ouest de Montembœuf, son chef-lieu de canton, et 31 km à l'est d'Angoulême.

Elle est aussi à 9 km au nord de Montbron, 11 km à l'est de La Rochefoucauld et 32 km au sud de Confolens[2].

Les routes principales traversant la commune sont la D 13, axe est-ouest de La Rochefoucauld (puis Angoulême) à Rochechouart, et la D 16, route de Confolens à Montmoreau qui va de l'Arbre (D 13) à Montbron.

D'autres routes départementales moins importantes passent dans la commune, en particulier la D 173 qui va de l'Arbre, passe au bourg et continue vers Chasseneuil, la D 110, à l'ouest de la commune, qui va vers Saint-Sornin et continue vers Angoulême (les Favrauds). Cette dernière route suit la ligne de crête du massif de l'Arbre et d'Orgedeuil[3].

Hameaux et lieux-dits

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La commune compte de nombreux hameaux, et le bourg n'est pas plus important qu'un de ceux-ci.

Les plus importants sont :

  • l'Arbre est situé au carrefour de la D 13, D 16 (route de Montbron), D 173 et D 397, et une petite partie est dans la commune de Rouzède ;
  • le Mas, situé non loin du carrefour de la D 13 et de la D 110 (route de Saint-Sornin). C'est là qu'est située la salle des fêtes.
  • Condadeuil et Puyponchet, situés au nord.
  • Brie

Les autres lieux-dits et fermes sont[3] :

  • la Croix de Paille
  • Rochebertier
  • Brugéras
  • les Chevailles
  • les Fareaux
  • Écossas
  • les Plats
  • la Cadois
  • Chez Coutières
  • Parpelat
  • Fontbelonne
  • les Fayards
  • les Cinq Châtaigniers
  • Chez Broche
  • les Landes
  • Puy de Beaumont
  • les Petites Roudelières
  • la Petite Grelière
  • Beau Soleil
  • le Maine au Brun
  • les Parcoutières
  • le Moulin de Mazerolles

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Mazerolles
Saint-Adjutory Montembœuf
Yvrac-et-Malleyrand Mazerolles Le Lindois
Orgedeuil Montbron Rouzède

Géologie et relief

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Large panorama depuis la route du Mas.

La commune de Mazerolles se trouve sur les premiers monts du Massif central en venant de l'océan. L'altitude y est relativement élevée car on dépasse couramment les 300 m d'altitude. De plus, la commune est sur un promontoire de ce massif dirigé vers l'ouest, appelé Massif de l'Arbre, d'où on a un immense point de vue aussi bien vers le sud, le nord et l'ouest. Cette chaîne forme une crête qui ne descend doucement vers l'ouest que vers Saint-Sornin, et vers l'est se soude au reste du massif de la Charente limousine.

La sous-sol de la commune est principalement composé de micaschiste, qui est la formation la plus occidentale du Massif central. Le quart occidental et la bordure sud sont composés d'altérite et argile rouge à silex, roche détritique de l'époque tertiaire et coulées de ce massif[4],[5],[6].

Longtemps Mazerolles a été connue comme abritant le point culminant de la Charente[7] au lieu-dit l'Arbre (353 m), situé près de la D 13. Au XIXe siècle, ce point était appelé le signal de Mazerolles[8]. En fait le point culminant du département est le rocher aux Oiseaux, en limite de la Haute-Vienne, dans la commune de Montrollet (368 m).

Le bourg est sur une hauteur de 330 m d'altitude. Le point le plus bas de la commune est à 207 m, situé sur la Bellonne en limite nord-ouest[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Mazerolles.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par la Bellonne, la Gane, le ruisseau la touille, la Margot, le ruisseau des Maschevreaux le ruisseau du Moulin de Baraca et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[10],[Carte 1].

La commune est principalement située sur la crête de l'Arbre, et des nombreux ruisseaux en descendent aussi bien vers le nord vers la Bonnieure que vers le sud vers la Tardoire.

La Bellonne, petit affluent de la Tardoire, prend sa source non loin de l'Arbre en bas de Fontbellonne et se dirige vers le nord-ouest en passant à l'ouest du bourg[11].

Le ruisseau de la Fontaine des Fayards appelé plus en aval ruisseau de Maschevraux prend sa source à l'est du bourg et se dirige vers le nord. Plus en aval, il formera le Rivaillon qui passe à Vitrac-Saint-Vincent puis se jettera dans la Bonnieure. Tous ces ruisseaux sont dans le bassin de la Charente.

Le relief et la nature imperméable du sol permettent aussi de faire de nombreuses petites retenues d'eau[3].

Gestion des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[12]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [13].

Le climat est océanique aquitain dégradé. De par sa géologie et son altitude, Mazerolles appartient à la Charente limousine et aux "terres froides" (par opposition aux "terres chaudes" calcaires de l'ouest du département[14]), les hivers y sont plus rigoureux et les étés plus frais. Exposé aux vents d'ouest, les précipitations y sont aussi plus nombreuses.

Végétation

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La commune est assez boisée, principalement par des bois de châtaigniers. Le reste de la commune est occupé par des prés où l'on fait de l'élevage, principalement des vaches limousines, et aussi par de nombreuses pépinières.

Au , Mazerolles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,4 %), prairies (33 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), terres arables (1,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Mazerolles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mazerolles.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 222 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 33 sont en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].

Une forme ancienne est Mazerollis en 1281[24].

Le nom de Mazerolles, comme Mazières, a pour origine le latin maceriae qui signifie « ruines », et par extension « masure », et d'où dérivent de nombreux noms de lieux en France. Mazerolles est un dérivé, avec suffixe augmentatif occitan -ola, donnant *Maceriolas[25],[26].

La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[27]. Elle se nomme Maseròlas en occitan[28].

Une voie ancienne, gauloise et romaine, d'Angoulême à Limoges, dite le chemin des Anglais, montait de Vilhonneur et rejoignait la voie d'Agrippa Saintes-Lyon près de Mouzon. Elle passait sur la crête. Non loin du Mas, aux Châtelars, près de la voie, se trouvait un exploratorium romain, dont on pouvait encore voir des vestiges au XIXe siècle[29],[30].

Au bourg de Mazerolles, on trouve un tumulus conique avec un large fossé circulaire, qui serait une motte castrale qui aurait servi à protéger le château disparu à côté duquel elle se trouvait placée[31],[32] : la motte castrale de Mazerolles serait ainsi un vestige de la forteresse de Mazerolles («  fortalicia [...] de Mazerollis »), qui est mentionnée dans la seconde moitié du XIIIe siècle comme une possession des seigneurs de Montbron[33]. Elle formait, avec la forteresse de Manteresse (au lieu-dit la Tour de Monteresse, commune de Montbron), l'un des ouvrages défensifs protégeant la seigneurie[34].

Sous l'Ancien Régime, Mazerolles faisait partie avec les paroisses de Suaux, Cherves, Châtelars et Rouzède de la baronnie de Manteresse, réunie en 1528 à celle de Montbron après son achat par Anne de Montmorency. Les baronnies de Manteresse et de Montbron sont vendues à la famille Loménie de Brienne en 1637, puis vendues à Étienne Chérade, comte de Montbron et de Marthon, en 1699[34].

Les plus anciens registres paroissiaux ne remontent pas avant 1737[8].

Le territoire de la commune comportait des dépôts superficiels de fer à l'image de ce que l'on retrouve dans l'est du département ou dans la zone limitrophe du Limousin. Une forge fonctionnant à partir de l'énergie hydraulique disponible par le débit créé en sortie d'un réseau d'étangs artificiels est attestée sur le lieu-dit des Fayards au XIXe siècle[35].

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême à Roumazières par Montbron appelée le Petit Mairat. La gare était à 1,5 km du bourg[8].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2008 Roger Trichard   Ingénieur-technicien
2008 2020 Michel Coq   Traducteur technique
2020 En cours Jean-Christophe Naudon    

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

En 2021, la commune comptait 296 habitants[Note 1], en évolution de −8,64 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
7629257577859999711 004967945
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
915945858864822901881809809
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
784721622635602554496452442
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
404331309309311324328329296
2021 - - - - - - - -
296--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 146 hommes pour 150 femmes, soit un taux de 50,68 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
5,3 
10,3 
75-89 ans
17,3 
28,8 
60-74 ans
28,7 
25,3 
45-59 ans
19,3 
13,7 
30-44 ans
12,0 
5,5 
15-29 ans
10,0 
15,1 
0-14 ans
7,3 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Mazerolles est une commune à vocation principalement agricole[42]. Le secteur est constitué de petites exploitations individuelles. L’activité se partage entre l'exploitation forestière (châtaigniers en taillis), l'élevage, principalement des vaches limousines, et aussi quelques importantes pépinières. Quelques entreprises liées au secteur du bâtiment se sont récemment implantées sur la commune.

Équipements, services et vie locale

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La salle des fêtes au Mas.

Enseignement

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L'école est un RPI entre Le Lindois, Mazerolles et Roussines. Roussines accueille l'école maternelle, et Le Lindois et Mazerolles les écoles élémentaires. L'école de Mazerolles comporte une seule classe. Le secteur du collège est Montembœuf[43].

Lieux et monuments

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Motte féodale derrière l'église.
  • La motte féodale du Moyen Âge siècle est située derrière l'église. Elle fait 20 m de hauteur et 25 m de diamètre à la base. Elle est entourée d'un fossé et d'un talus, rogné par la route. Elle protégeait l'ancien château, en ruines, du même côté de la route et avant l'église. Michon l'appelle logis de Mazerolles; il daterait du XVe siècle, était fortifié et entouré de douves[44]. Il tombe en ruines après la Révolution[32].
L'intérieur de l'église avec sa nef latérale.
  • L'église paroissiale Notre-Dame date du XIIe siècle. Toute en granit, elle a été restaurée en 1855 et la nef a été élargie au sud
  • Point de vue : voir le planimètre situé en face de l'église de Mazerolles.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Mazerolles » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & Médias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, présentation en ligne), p. 236
  8. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 236
  9. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « Fiche communale de Mazerolles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  11. Sandre, « la Bellonne »
  12. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  13. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Charte Paysagère », sur charente-limousine.fr (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  16. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Mazerolles », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Mazerolles », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  24. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 156,185,186,283
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 456.
  26. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  27. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
  28. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
  29. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 165
  30. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 153
  31. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 138
  32. a et b Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 459
  33. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 186
  34. a et b Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, « Une seigneurie à la belle étoile, la baronnie de Manteresse », (consulté le ).
  35. Jacques Pinard, « Les anciennes forges charentaises du XVI au XIXe siècle », Norois, vol. 122, no 1,‎ , p. 353–362 (DOI 10.3406/noroi.1984.4190, lire en ligne, consulté le )
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mazerolles (16213) », (consulté le ).
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  42. « Commune de Mazerolles (Charente) », sur Cour des comptes (consulté le ).
  43. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  44. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 228

Articles connexes

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Liens externes

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