Nom de naissance | Mazisi Raymond Kunene |
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Naissance |
Durban, Afrique du Sud |
Décès |
(à 76 ans) Durban, Afrique du Sud |
Activité principale | |
Distinctions |
Prix U Tam'si, 1993 |
Langue d’écriture | Anglais, isiZulu |
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Œuvres principales
Mazisi Raymond Kunene, né le et décédé le à Durban en Afrique du Sud, est un poète et un enseignant universitaire en littérature africaine qui fut également un militant anti-apartheid et un représentant à l'étranger du congrès national africain (ANC).
Kunene naît et grandit à Durban, le grand port côtier d'Afrique du Sud, situé dans la province orientale du Natal (le KwaZulu-Natal actuel). Il étudie, en 1956, la littérature Zoulou à l'Université du Natal, et obtient plus tard, son doctorat à la School of Oriental and African Studies (École des études orientales et africaines (SOAS) à Londres[1].
Avec ses poèmes rédigés en isiZulu, sa langue maternelle, il mène une lutte ouverte contre l'apartheid et doit, en 1959, se résoudre à prendre le chemin de l'exil. Il fonde en Grande-Bretagne une branche du mouvement anti-apartheid et devient, en 1962, le représentant du Congrès national africain (ANC) aussi bien à l'ONU, que pour l'Europe et l'Afrique.
Au titre de l'UNESCO, il est invité à enseigner dans plusieurs universités. De 1975 à 1992, il est professeur de littérature africaine à l'Université de Californie à Los Angeles.
En 1993, il retourne en Afrique du Sud où, par la suite, il enseigne à l'Université du Natal (actuelle Université du KwaZulu-Natal).
Mazisi Kunene[2] a reçu de nombreux trophées dont le Prix Tchicaya U Tam'si pour la poésie africaine, en 1993.
Il meurt en 2006, des suites d'un cancer, laissant derrière lui sa femme Mathabo, sa fille Lamakhosi et ses fils Zosukuma, Ra et Rre[1].