Mitra Hejazipour commence les échecs à l'âge de six ans, car tout le monde joue dans sa famille[1]. À sept ans, elle gagne les parties contre les adultes de sa famille[1]. En 2003, elle devient vice-championne du monde (médaille d'argent) des moins de 10 ans, à égalité de points avec la championne du monde et prodige chinoise Hou Yifan[2].
En 2016, elle s'oppose au boycott du Championnat du monde d'échecs féminin qui doit avoir lieu à Téhéran considérant qu'un boycott n'aiderait pas les femmes iraniennes et que ce championnat représente une chance pour elles[7]. Cependant, elle souligne a posteriori que ses propos avaient été largement déformés à l’initiative de la fédération iranienne d'échecs[8].
En janvier 2019, elle rejoint le club d'échecs de Brest[1]. Grâce à sa présence, le club passe en première division en 2020[9].
Le [6], elle est renvoyée de l'équipe nationale iranienne pour avoir enlevé son hidjab lors des Championnat du monde de blitz à Moscou en pour protester contre la condition féminine en Iran[10]. Elle critique le hidjab qu'elle considère comme une « limitation » et non une « protection » pour les femmes[11]. Elle est la seconde joueuse à avoir été renvoyée de l'équipe nationale iranienne pour cette raison, deux ans après Dorsa Derakhshani — qui concourt aujourd'hui pour les États-Unis[12]. Elle obtient l'autorisation de concourir au profit de la France en 2021[13].
Le 20 mars 2023, il lui est octroyé la nationalité française[14] sur proposition des ministères français des Sports et de l’Intérieur.
↑Vanessa Schneider, « Mitra Hejazipour, championne d’échecs : « J’ai porté le voile à l’âge de 5 ans, au fil des années je n’en pouvais plus » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Brest. Aux échecs, Mitra Hejazipour est la « Reine de Brest » », Ouest France, (lire en ligne)