Mogeville | |
L'église Saint-Saintin | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Étain |
Maire Mandat |
Émeric Hablot 2020-2026 |
Code postal | 55400 |
Code commune | 55339 |
Démographie | |
Gentilé | Mogevillois.e |
Population municipale |
74 hab. (2021 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 14′ 35″ nord, 5° 31′ 51″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 237 m |
Superficie | 6,37 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-sur-Meuse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Mogeville est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Vaux, le ruisseau de Bezonvaux, le ruisseau de Russe et le ruisseau de l'Étang de Braux[1],[Carte 1].
Le ruisseau de Vaux, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Douaumont-Vaux et se jette dans l'Orne à Foameix-Ornel, après avoir traversé six communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Mogeville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), forêts (21,4 %), prairies (20,3 %), zones urbanisées (4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 4], en évolution de −10,84 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Source : patrimoine-de-France).
Jacques Charles François Deulneau, lieutenant de la maréchaussée de Verdun à la fin de l'Ancien Régime, est connu pour avoir débarrassé l'actuel département de la Meuse de nombreuses bandes de brigands dont la bande à Duchêne. Élu en 1789 par ses pairs du Verdunois et du Marvillois pour présenter les cahiers de doléance à Paris, il démissionne de cette tâche en pour venir prendre sa retraite et élever ses enfants à Mogeville. Il est mort dans cette commune en 1825.
Blason | D'azur à saint Saintin évêque, agenouillé de carnation, barbé et habillé d'argent, à l'auréole, la crosse, la croix et la chaîne de prisonnier d'or, chaussé et ceinturé de tenné, à la cape et à la mitre antique de pourpre, accosté à dextre d'un clou de la Passion d'argent et à senestre d'une colombe en vol du même, tenant dans son bec un rameau d'olivier d'or ; au chef d'or au pal de gueules chargé d'un alérion d'argent[21].
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Détails | Saint Saintin est le patron de la paroisse locale. Le clou de la Passion souligne que le village était une terre dépendant du temporel de l'évêché de Verdun. La colombe portant un rameau d'olivier est le symbole de la paix, et le chef rappelle le lien du village avec la Lorraine. Adopté le . |