Montaimont est une commune de moyenne montagne de la vallée de la Maurienne située sur le flanc sud-ouest du massif de la Vanoise et sur la rive droite de l'Arc, à une altitude moyenne de 1 300 m.
Le territoire de la commune est dominé au nord-est par la pointe de la Grande Combe (2 678 m) ; à l'est, par la pointe du mont du Fût (2 822 m) et le Mollard des Bœufs (2 781 m) et au sud-est, par le Crêt du Lognan (2 696 m)[5]. La commune s'étage d'une altitude de 660 m à l'altitude de 2 822 m au sommet du mont du Fût.
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Montaimont est traversée par plusieurs torrents et ruisseaux qui ont leur source sur les hauteurs de la commune. Ces cours d'eau se rejoignent au sud-ouest du territoire et alimentent le Merderel, principal ruisseau de la commune. Le Merderel fait sa jonction à Saint-Martin-sur-la-Chambre avec le Bugeon qui est un affluent de l'Arc.
Le lac du Loup est un petit lac de montagne situé au nord-est de la commune à une altitude de 1 509 m.
Le climat de Montaimont est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin. La température moyenne annuelle est de 8 °C et la pluviométrie varie de 1 100 à 1 300 mm/an[6].
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La commune de Montaimont est accessible par l'autoroute A43, sortie no 26 : La Chambre, et par la route départementaleD 1006 (ancienne nationale 6) au niveau de la commune de Saint-Avre. Puis, depuis La Chambre, par la route départementale D 213 (qui donne accès au col de la Madeleine) et par la route départementale D 99 qui traverse la commune d'ouest en est.
La commune est constituée, d'une quinzaine de villages et hameaux[7] dont : Montaimont (le chef-lieu de la commune), les Bigots, Bonvillard, les Essarts, le Fay,le Mas, les Mottes, la Pallud, la Perrière, Pierre Rouge, les Rieux, la Ville du Nant, la Pontchéry, le Chatelard et Taramur. Certains de ces hameaux, les plus reculés, ne sont habités que l'été.
Il y a aussi des chalets d'alpage, soit regroupés en hameaux, comme les Avannières, le Cluset, le Loup, les Ramés, soit plus éparpillés, comme Robattin, les Rey (d'en haut et d'en bas), la Dame, Le Mennel, le Cadet, La Grolle.
L’analyse des derniers résultats électoraux de Montaimont montrent une tendance au vote à droite des électeurs de la commune avec des victoires quasiment systématiques des candidats de l'UMP ou divers droite aux élections majeures.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales de 2008 : 77 voix pour Joël Rey, 74 voix Laurence Blanc, 73 voix pour Dominique Cunat, 64 voix pour Olivia Lops, 63 voix pour Luc Ardouin, 59 voix pour Jacqueline Ferrier, 82,72 % de participation[17].
Elections municipales de 2014 : 91 voix pour Damien Moreau, 81 voix pour Jean-Claude Durand, 73 voix pour Jacqueline Ferrier, 84,66 % de participation.
En 1815, le duché de Savoie retourne au roi de Sardaigne. Les syndics sont de nouveaux mis en place dans les communes. Ils sont nommés par le roi pour un mandat de trois ans.
De septembre 1792 à novembre 1815, le duché de Savoie est occupé par les troupes révolutionnaires françaises, puis impériales. En , la nouvelle organisation mise en place prévoit la création d’une assemblée générale de la municipalité avec un maire nommé.
Durant la période du duché de Savoie (XVe siècle à 1792), le représentant de la commune est le syndic. Ce dernier est élu pour un an par ses pairs. La charge de syndic disparaît en 1792 lorsque le duché est occupé par les troupes révolutionnaires françaises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2014, la commune comptait 151 habitants[Note 1], en évolution de −2,58 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La pyramide des âges établie pour Montaimont en 2009 est sensiblement différente de celle établie pour l’ensemble du département de la Savoie. La comparaison des deux pyramides montre un pourcentage plus faible de la population de moins de trente ans (30,90 % pour Montaimont contre 36,00 % pour le département) et un pourcentage plus grand de la population de plus de soixante ans (29,10 % pour Montaimont contre 22,40 % pour le département). Toutefois, le pourcentage de la population comprise entre 30 et 59 ans et sensiblement là même (40,00 % pour Montaimont contre 41,60 % pour le département).
Deux fêtes traditionnelles ont lieu Montaimont : la fête Saint-Antoine en janvier, et la fête des alpages Sainte-Marguerite au début du mois août. Le 15 août a lieu un défilé des habitants en costumes historiques du village[28].
La commune dispose en outre de nombreuses chapelles de montagne, dont la chapelle Notre-Dame de Beaurevers, la chapelle Saint-Bernard de Menthon et la chapelle Sainte-Marguerite.
Commune de moyenne montagne, Montaimont offre une grande diversité de sites naturels. Outre les sommets de la Vanoise qui dominent la commune, le lac du Loup, le col de Valbuche et la Pointe de plan Coutaz sont des sites environnementaux notables.
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Raymond Rancurel (1519-1582), sculpteur, peintre imagier et calligraphe, est né à Montaimont.
Émilie Bonnivard, députée de la 3e circonscription de la Savoie, 2e adjointe au maire de Montaimont[33].
Bernard Gonthier[34], président de la Fédération nationale des écaillers, Champion de Paris, Lyon, France, Europe, six fois champion du monde, Recordman du Monde Guines Bouck (934 huîtres plates ouvertes et présentées en 54 minutes), émission des Records (37 huîtres creuses ouvertes en 1 minute)[35],[36].
Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN978-2-7171-0289-5), p. 87-92. ([PDF] lire en ligne)
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
↑Article Lucien Cecille, « Les Taimonins, écaillers à Paris » dans Bernard Demotz (Sous la direction), 1000 ans d'histoire de la Savoie : La Maurienne, Cléopas, , 845 p. (ISBN978-2-9522459-7-5), p. 44..
↑Anne-Sophie Damecour, « Les écaillers déferlent sur la capitale », Le Parisien, (lire en ligne).