Montfaucon | |||||
Plan d'eau en contrebas du bourg, près de la source du Céou | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Gourdon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat | ||||
Maire Mandat |
Lionel Vacossin 2020-2026 |
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Code postal | 46240 | ||||
Code commune | 46204 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montfauconnais | ||||
Population municipale |
592 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 20″ nord, 1° 33′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 260 m Max. 423 m |
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Superficie | 26,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Causse et Bouriane | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Montfaucon est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Exposée à un climat océanique altéré, elle abrite la source du Céou. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « zone centrale du causse de Gramat ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montfaucon est une commune rurale qui compte 592 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 113 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Montfauconnais ou Montfauconnaises.
Centre géographique du Lot. La commune de Montfaucon fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy.
Les terrains à l'est de la commune appartiennent au causse de Gramat. Ils sont formés de calcaires karstifiés du Jurassique. Ils sont délimités par une ligne orientée du sud-est au nord-ouest et bordée des hameaux de Larcher, les Roques, Pastrou. À l'est s'étendent les affleurements marno-calcaires du Kimméridgien. Le fond de la vallée du Céou est formé d'alluvions récentes datant du Quaternaire[2].
À l'ouest, on trouve l'enclave fertile des hameaux de Roquedure, Goy, Ravissou et Jouanis. La commune est coincée entre les communes de Séniergues, Vaillac et Soucirac et n'est reliée au reste de la commune que par un seul point situé sur la D 2 à la cote 270. Elle est due à la séparation de la commune de Séniergues en 1935.
Les zones de plus haute altitude se trouvent au sud de la commune avec un point culminant au sud du hameau de Rouquette, coté à 424 mètres. Les pentes ondulées sont creusées par les eaux du Céou. Sa vallée escarpée de Nougayrousse descend d'abord vers le nord puis contourne par un arc de cercle le Pech (colline) de Montfaucon où domine le bourg principal. Les eaux se dirigent ensuite en pente douce vers l'ouest et sortent de la commune après le hameau de Roquedure au point le plus bas à 257 mètres d'altitude[3].
Les eaux à l'est de la commune de Montfaucon, circulent en sous-sol. À l'ouest du causse de Gramat, elles s'infiltrent sous terre et sont drainées par le vaste réseau souterrain dit "Goudou - Lacarrière" dont 16 kilomètres ont été explorés selon une liste de cavités de 2003[4], ou plus de 18 km selon une description du réseau[5]. Le point amont du réseau se trouve aux pertes de Bramarie puis il passe sous l'igue de Goudou (à l'ouest de la commune voisine de Labastide-Murat). Ensuite, sous le territoire de Montfaucon, il se dirige par une section noyée sous l'igue de Lacarrière, voisine du lieu-dit Larché.
L'igue de Lacarrière fut découverte en été 1981. Cette entrée du réseau a nécessité de grands travaux spéléologiques d'élargissement totalisant 600 heures de travail et 28 séances de dynamitage[6]. Les eaux circulent nord-nord-ouest par un parcours encore inconnu vers la résurgence de Saint-sauveur. Finalement, elles rejoignent l'Ouysse, qui se jette dans la Dordogne près de Lacave.
Il se pourrait que le réseau Goudou-Lacarrière passe sous l'igue d'Hermet située au nord-est de Montfaucon entre les lieux-dits de Vergnoulas et d'Hermet, à 3,7 km au nord de l'igue de Lacarrière. Cette cavité fut topographiée en 1895 par le chanoine Edmond Albe et publiée dans Spelunca en 1895 et 1896. Elle sert de perte par gros orage et s'ouvre au ras du sol par un orifice de 6 mètres de diamètre[7]. En 1992, elle s'enfonçait à 37 mètres de profondeur. Les spéléologues ont entrepris de vider l'éboulis encombrant le puits. Ils installèrent une machine électro-hydraulique constituée d'un câble sans fin auquel sont accrochés les seaux remplis de cailloux. Ils se découragèrent en 2003, après avoir retiré 440 m3 de déblais pour descendre à la cote 54 mètres de profondeur[8].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 10 km à vol d'oiseau[11], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Le territoire de Montfaucon est traversé du nord au sud, à un kilomètre à l'est du bourg, par l'autoroute A20. La sortie 56 Labastide-Murat et son péage sont sur le territoire de la commune.
La route départementale 2, qui relie les deux sous-préfectures de Figeac et Gourdon, traverse la commune d'est en ouest. Elle a été construite sous le règne de Louis-Philippe[15]. La départementale 10 permet d'aller du bourg au chef-lieu de canton Labastide-Murat, situé à 5 kilomètres au sud. Elle fut établie en 1853[15]. Enfin la D 677, itinéraire Cahors - Gramat, passe à l'est du territoire[3].
Au , Montfaucon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
Le territoire de la commune de Montfaucon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Céou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[23],[20].
Montfaucon est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[25]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 285 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 265 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[28].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
Le nom Montfaucon ou Montfalcon en occitan caractérise un lieu en hauteur (mont). Faucon peut venir soit du nom de l'oiseau faucon, soit du nom d'homme germanique Falco complété par le suffixe -onis[30],[31].
La commune est nommée Monfaucon sur la carte de Cassini.
Un lieu-dit porte le nom la Vitarelle. Cette appellation désigne un lieu de repos, une auberge située à un carrefour important[30].
Lors de la construction de l'autoroute, un site préhistorique du Néolithique final fut découvert au lieu-dit les Bouriates situé à 750 mètres à l'est du bourg de Montfaucon. Une construction rectangulaire fut mise au jour. La datation au carbone 14 d'un fragment de poteau calciné a indiqué la plage 2853-2499 av. J.-C[32].
Plusieurs dolmens sont visibles à l'est de la commune de Montfaucon :
Le tumulus de Jouanis est situé à trois kilomètres à l'ouest de la bastide de Montfaucon, sur le plateau calcaire, non loin d'un grand dolmen. Il a été étudié par Jean-Pierre Lagasquie qui y a découvert[33] :
Les travaux de construction de l'autoroute A20 ont mis au jour une ferme protohistorique au travers de Saint-Hilaire à 2,5 kilomètres au sud - sud-est de Montfaucon.
La fouille de sauvetage et le décapage du site ont permis la découverte de fondations d’un bâtiment sur poteaux de 11,30 m de longueur et de 5 m de largeur environ. Une fosse contenait des vestiges : des céramiques fines et une fibule en alliage cuivreux rattachée à la période de La Tène[34].
Les templiers s'étaient établis en 1159 au Bastit. À l'est du territoire de la commune de Montfaucon, la population vit loin des églises. Les templiers créèrent la paroisse de Saint-Vézian non loin du hameau de Bonnet, à proximité d'une source qui ne tarissait pas. En 1279, le commandeur du Bastit, Raymond de Robert, achète à Pierre de Beaussac toutes les dîmes perçues dans de nombreux hameaux[35]. La paroisse de Saint-Viézian possédait la cayrousse de Campagnac où se trouvait une léproserie. Cette terre fit l'objet de procès, après la fondation de Montfaucon, entre le commandeur et les officiers du roi d'Angleterre. Les templiers eurent gain de cause devant le tribunal du sénéchal Hélie de Campène[36].
Après la dissolution de l'ordre du Temple en 1312, la paroisse de Saint-Vézian fut placée sous l'autorité de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle resta la principale paroisse de Montfaucon, la chapelle construite près du fort était une annexe de Séniergues.
L'église de Saint-Vézian fut abimée par des compagnies anglaises lors de la guerre de Cent Ans. Durant les siècles suivants, les habitants réclamèrent au commandeur du Bastit sa remise en état. En 1764, il ne subsiste qu'un tas de pierre. Le grand bassin de pierre disparut en 1949[36].
Le , lors de son second mariage, Aliénor d'Aquitaine apporta en dot à Henry de Plantagenet le duché d'Aquitaine. Devenu roi d'Angleterre en 1154, Henry envahit le Quercy. Après un siècle de querelles entre la France et l'Angleterre, en 1286, Philippe le Bel et Édouard Ier d'Angleterre conclurent un arrangement et Édouard Ier reçut avec haute et basse justice de nombreux territoires dont celui de Montfaucon et dut en rendre hommage à son suzerain le*/ roi de France. Pour permettre à ses officiers de justice de se réunir, il fait acheter au seigneur Fortanier de Gourdon, des terres de la paroisse de Séniergues en promontoire sur le Céou. La bastide fut établie : une ville pour les activités économiques et un fort pour la défense, une source intarissable fut captée. L'ordre de paiement des dépenses fut donné le .
Un bayle fut nommé pour représenter le roi d'Angleterre[36]. Le sénéchal Hélie de Campène rédigea une charte datée du , confirmée par le roi le . Cette charte fixait les coutumes, droits et usages en vigueur à Montfaucon. Pour favoriser la venue de nouveaux habitants, elle leur accordait des droits particulièrement favorables comme avoir un four ou chasser, exploiter les herbages appelés hermites ou fraux, ce qui était habituellement réservé au seigneur[37].
Ces coutumes provoquèrent des heurts avec les seigneurs voisins. En 1298, après des problèmes entre les officiers anglais et le seigneur Fortanier de Gourdon, il fut décidé de nommer des gouverneurs parmi les familles nobles du pays. Certains le furent avec l'appui d'employés à la cour du pape Jean XXII. Malgré des conflits de juridiction, la bastide de Montfaucon devint prospère.
À partir de 1355, toute la région du Quercy devint un théâtre de luttes pendant la guerre de Cent Ans. Le Prince Noir et ses troupes anglaises envahissent le sud-ouest et le Quercy. Après la défaite française de la bataille de Poitiers, le traité de Brétigny donne à l'Angleterre la Guyenne et la Gascogne.
Le Prince Noir établit à Montfaucon une cour martiale. En 1367, la ville passe sous l'autorité de Charles V, mais est rapidement reprise par les Anglais. Une grande compagnie, avec à sa tête Bertucat d'Albret, s'y établit et ruina la région. Ils en partirent, en échange d'une forte rançon, au début du règne de Charles VII. Les Anglais revinrent en 1439, mais furent chassés par Rodrigue de Villandrando. C'est la fin de la présence des Anglais à Montfaucon[36].
À la fin de la guerre, beaucoup d'habitants de la région avaient fui vers le Languedoc. Montfaucon avait moins souffert que les autres villes et la peste noire y avait fait peu de victimes[36].
La bastide de Montfaucon passa ensuite dans le domaine royal et y resta jusqu'au , date à laquelle elle revint à Jean Ricard, chevalier, baron de Gourdon, Genoilhac qui l'avait actée 250 livres. Les habitants s'y opposèrent et demandèrent en 1518 la confirmation de leur charte au roi qui annula la vente. Mais le litige dura car le , le seigneur de Vaillac fut cité devant le Parlement de Toulouse pour avoir reculé ses bornes. C'est seulement deux ans plus tard, le , que par un arrêt du roi, Louis de Ginolhac, seigneur de Vaillac, acquit le droit de justice sur la cité[37].
Cette période est aussi connue pour les nombreux procès et interdictions concernant l'accès aux herbages. En 1452, le village de Carlucet interdit le pâturage sur leur paroisse des animaux de leurs voisins de Séniergues et Montfaucon. En 1501, ce furent les habitants de Montfaucon qui interdirent l'accès au bétail de Carlucet[38].
Après 1572, la région fut dévastée pendant les guerres de religion. Les capitaines protestants de Montauban occupèrent Montfaucon. En 1588, les ligueurs furent délogés de Montfaucon par l'armée royale d'Henri IV conduite par Matignon[36].
Après les guerres de religion, les soldats devinrent des pillards qui infestèrent la région. En 1609, selon les registres paroissiaux, la population aurait pu dépasser les 2 000 personnes[36].
Sous le règne de Louis XIV, le roi exerce toujours la justice et délègue son autorité aux consuls. Plus de deux mille consuls se succédèrent pendant 500 ans jusqu'à la Révolution. Ils se rassemblaient de 8 à 10 fois par an, en présence des habitants qui possédaient une maison dans la juridiction. Un registre de délibération se trouve à la bibliothèque municipale de Cahors[36].
La communauté de Montfaucon possédait plus de 1500 hectares de communaux. Le , le roi en autorisa le partage et la vente en 343 parcelles sous la direction de Marc Rigal. Le partage eut lieu le [36].
Pendant la Révolution, un cahier de doléances fut ouvert pour Montfaucon le . La première municipalité fut élue dans l'église le . Le maire fut M. Cambonie, avocat. Montfaucon devint chef-lieu de canton du district de Gourdon. Ce canton comportait sept communes : Montfaucon, Labastide-Fortunière, Soulomès, Caniac, Puyvalon, Soucirac et Vaillac. Séniergues fut une section rattachée à Montfaucon. Le canton choisit un délégué pour être représenté à la grande fête de la Fédération du : Joachim Murat de Labastide-Fortunière[36].
En 1790, François Vidal de Lapize, refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé, mais continua à exercer ses fonctions jusqu'en 1792. Bien que défendu par la municipalité, il prit la fuite à Paris mais fut dénoncé par un compatriote de Montfaucon. Il fut arrêté, envoyé à la prison de l'Abbaye et exécuté le lors des massacres de Septembre[39]. Après sa mort, les objets religieux de l'église furent brulés sur le sol de la dîme, aujourd'hui la cour d'honneur de la Roseraie. Une jeune fille Jeannette, dite la Vierge rouge, fut choisie pour représenter la déesse de la raison. Des messes clandestines continuèrent d'être célébrées par l'abbé Rossignol, curé de Fontanes-du-Causse, puis par l'abbé Raynal[36].
En 1794, Antoine-Paul Lavaur, issu d'une famille noble de Saint-Céré, exerça la profession d'avocat à Cahors, Sarlat et Rodez. Opposant à la convention, il fut exécuté le 1er fructidor () pour avoir "à Montauban, insulté l'arbre de la liberté en satisfaisant un besoin naturel"[36],[40].
En 1802, Labastide-Fortunière gagna le titre de chef-lieu de canton à la place de Montfaucon. Joachim Murat de Labastide-Fortunière était le beau-frère de Napoléon Ier. Le conseil municipal de Montfaucon protesta en vain[15].
La commune connut une prospérité économique jusqu'en 1810. Dès 1806, les routes furent élargies et un relais de diligence fut établi sur la route de Gramat en bas de la côte de Larcher.
De 1813 à 1816, quinze jeunes de la commune sont tués au combat lors des guerres napoléoniennes.
En 1814, une ordonnance autorisa le clergé à gérer les écoles secondaires. monseigneur de Granville, évêque de Cahors, chargea Guy Larnaudie, vicaire de la paroisse Saint-Barthélémy, de trouver un lieu pour établir le futur petit séminaire. Cet habile négociateur, qui avait été marchand de bestiaux, se rendit à Montfaucon où il fut favorablement accueilli par le maire, M. Lauvel et par l'abbé Martin, qui offrit son petit pensionnat de 10 à 15 élèves. Ce lieu isolé inquiéta l'évêque qui n'accorda que 1 500 francs au démarrage du projet[15].
Guy Larnaudie fut le premier supérieur du petit séminaire et la rentrée des 24 premiers pensionnaires et externes eut lieu le . Les effectifs ne cessèrent de croître : près de 50 l'année suivante, 80 pour l'année scolaire 1817 - 1818, 100 à la rentrée 1818. Conforté par ce succès, Guy Larnaudie fit agrandir et aménager les salles d'études et les logements des enseignants. Pour cela, il réalisa de nombreuses acquisitions de 1819 à 1821 : l'ancien prieuré, trois maisons, une partie de la rue del Claux. En 1828, le petit séminaire comptait 253 inscrits dont 150 externes. Épuisé par son travail, son fondateur s'éteignit dans son village natal de Saint-Simon le à l'âge de 56 ans[15].
Son successeur de 1829 à 1858 fut M. Derrupé, issu d'une famille aristocratique de Luzech. Ce dernier fixa les principes de l'enseignement à respecter par les professeurs[15] :
En 1830, comme les élèves affluaient (plus de 200 externes), M. Derrupé choisit comme économe M. Bonhomme, professeur de rhétorique et fils de paysan de la région de Lacapelle-Marival. Ce dernier eut la tâche de construire un grand bâtiment tourné vers le sud qui fut terminé en 1837 et fut rapidement insuffisant. Une première aile fut ajoutée dès 1845 et après de nombreuses acquisitions le petit séminaire disposa d'un enclos de deux hectares[15].
Son effectif dépassa celui du lycée de Cahors. Son prestige s'étendit : "On sortait de Montfaucon comme aujourd'hui, en Angleterre, on sort d'Oxford" écrivit, après 1945, Jean Calvet, recteur émérite de l'institut catholique de Paris. L'enseignement préparait les élèves aux états ecclésiastiques et aussi aux carrières libérales[15].
En 1858, Émile Carayol, professeur de rhétorique natif de Livernon, pris la direction de l'établissement et rétablit l'équilibre financier. En 1867, il fit édifier une nouvelle chapelle et en 1871 débuta la construction de l'aile Sud-Ouest. En 1875, son successeur, M. Magne, fit agrandir la partie centrale vers l'est pour accueillir 267 élèves[15].
Le petit séminaire possède alors une ferme au lieu-dit Rouquette (2 km au sud de la commune), des vergers, une porcherie et de nombreux employés : boulanger, boucher, cuisinier...
À partir de 1881, les effectifs déclinèrent jusqu'à 200 élèves en 1899. En 1900 une épidémie de grippe provoque le décès de quatre élèves. Mais les travaux d'extension se poursuivirent par l'édification d'une grande aile au Sud-Est[15].
La loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 sonna le glas pour le petit séminaire qui devait revenir à l'État en 1906. La rentrée 1906 ne vit que 83 élèves. Le l'établissement fut mis sous séquestre par la préfecture. Le , le commissaire de police de Gourdon ordonna l'évacuation des lieux dans les 24 heures. Le 22 à 7 heures, 75 gendarmes expulsèrent les 4 ou 5 prêtres retranchés dans les bâtiments[15].
L'établissement fut transféré à Gourdon en 1907[41].
Le , le petit séminaire fut placé sous la garde d'un ancien gendarme qui reconvertit les lieux en un élevage de volailles. Le , la commune estima ne pas avoir les moyens d'entretenir les bâtiments. Ils furent attribués au département, en , ils servirent de casernement à 2 000 hommes et, début 1915, 40 prisonniers allemands y furent détenus. Ces derniers furent employés aux premiers travaux d'adduction d'eau et à la démolition de la chapelle située dans la cour[15].
En 1917, pendant la Première Guerre mondiale, les autorités émirent un avis favorable pour la transformation des locaux en station sanitaire pour soldats blessés aux poumons. Des travaux d'installation de l'eau courante aux étages et de l'électricité furent effectués et jusqu'à 290 malades furent soignés. Par peur de la contagion, les habitants de Montfaucon n'appréciaient pas la présence, dans les cabarets, de malades atteints de la tuberculose. Les provocations se multiplièrent. Les malades furent accusés de cracher dans les lieux publics, d'avoir souillé l'école et l'eau de la fontaine[15].
Malgré la protestation du conseil municipal du , des travaux sont engagés pour transformer les bâtiments en sanatorium. La fédération des sociétés postales signe un bail de 18 ans . L'inauguration a lieu le . Plusieurs directeurs le dirigent : le docteur Mans nommé en , le docteur Auger en , le docteur Polack en 1932. Le nombre des malades croît d'abord lentement : 60 en 1929, 114 en 1931 (77 hommes et 37 femmes). Le sanatorium devient ensuite féminin car les hommes sont envoyés à Villiers-sur-Marne. Les effectifs augmentent alors rapidement pour atteindre 260 femmes en 1933. C'est un établissement performant utilisant les techniques de soin de la tuberculose des plus avancées de son époque. Les conditions matérielles et l'environnement des malades y sont optimales pour la nourriture, les loisirs (piano, TSF, activité théâtre, bibliothèque), la formation pour une réinsertion des malades (infirmière, coiffeuse, couturière).
Pendant la période sombre de collaboration, lors de la Seconde Guerre mondiale, le docteur Lazare Polack, en raison de ses origines juives est rapidement interdit de l'exercice de ses fonctions de directeur. Françoise Lapeyre, une sage-femme de l'hôpital de Cahors, le cacha lors d'une rafle en 1943. Mais le , le docteur, son épouse, sa belle-fille et sa petite fille de 13 mois sont arrêtés à Montfaucon. Sa fille Gilberte, au lycée au moment de l'arrestation, fut sauvée par la secrétaire du docteur, Marinette Arjac-Toujas, qui se rendit à Cahors pour la cacher. Malgré le péril, Marinette Arjac-Toujas apporta des vêtements chauds et transmit des lettres à la famille Polack enfermée à la prison Saint-Michel de Toulouse[42]. Le docteur et sa famille furent envoyés au camp d'extermination d'Auschwitz, ils n'en revinrent pas.
Du au , le sanatorium passe sous l'administration de la Mutuelle générale des PTT.
Du fait du recul constant de la tuberculose depuis 1945, le docteur David réoriente les activités du sanatorium vers le traitement d'autres maladies. L'établissement prend le nom plus convivial de « la Roseraie » en référence aux rosiers qui ornent la cour intérieure. L'activité est orientée vers les maladies circulatoires, la rééducation fonctionnelle et les soins aux personnes âgées[15].
Les effectifs en personnel passent de 75 postes en 1964 à 128 en 1984. L'établissement est placé sous l'administration d'une union mutualiste : des PTT, de l'aviation civile, des douanes, de la justice, et de la police[15]. En 1984, l'hôpital comportait : 100 lits de maladie à évolution prolongée, 40 lits de rééducation fonctionnelle, 20 lits de pneumologie et 20 lits de maison de retraite[43].
L'établissement dépendra par la suite de l'Union Mutualiste la Roseraie qui regroupe les mutuelles des douanes, de l'aviation marine, du ministère de la Justice, de la police et la mutuelle générale[43].
En 2018, l'établissement comporte 130 lits dédiés au soins de suite et de réadaptation dans les spécialités comme la cardiologie, la neurologie et la réadaptation de l'appareil locomoteur. Les personnes âgées dépendantes sont accueillies avec 64 places d'hébergement. Cette structure emploie environ 230 salariés[44].
Après la Révolution, Séniergues fut rattachée à Montfaucon comme une section cadastrale. Le , une réunion du conseil municipal écarte l'idée d'une séparation. Le , M. Lauvel, représentant de la commission syndicale de Séniergues, envoie une nouvelle pétition au sous-préfet de Gourdon. Il fait valoir que la section de Séniergue s'étendait sur 200 hectares et qu'on y comptait 700 habitants. De plus, l'école de Montfaucon était jugée trop éloignée et les charges financières mal réparties. Le litige principal était cependant la ligne de division.
Le , l'affaire est à nouveau présentée au sous-préfet de Gourdon. Il fut alors décidé de construire une école mixte à Séniergues et le , mademoiselle Blanc y fut nommée institutrice.
Une nouvelle demande de séparation est rejetée le , mais le , Séniergue est érigée à l'unanimité en commune indépendante. Le Noël Poujade en est élu maire. La séparation se fit en respectant les limites paroissiales. À l'ouest, Montfaucon conserva les parcelles enclavées rattachées à la paroisse de Vaillac[15].
La pénurie d'eau surgissait lors de chaque grande sécheresse car les fontaines étaient à sec. Les habitants se ravitaillaient grâce à des charrettes à bœufs à la fontaine de Labastide-Murat. Plus tard, des camions citernes firent la navette à Font Polémie : une source du Vers située à plus de 16 kilomètres au sud, sur la commune de Cabrerets. C'est en 1954, que l'installation de l'eau courante commença avec l'adhésion au syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de la région de Payrac et le captage d'une source près du lieu-dit Pont de Rhodes (commune de Frayssinet). En 1976, les parties hautes de la commune furent finalement alimentées[15].
Le réseau d'assainissement fut étudié et réalisé à partir du . En 1970 et 1983, le plan d'eau sur le Céou fut aménagé[15].
L'électrification de la commune fut réalisée entre 1931 et 1948[15].
Jusqu'à la Révolution, l'enseignement était assuré par les religieux, mais après la loi Guizot, les communes doivent avoir une école publique. Le , la municipalité loue une maison pour servir d'école. Le , Joseph Escapoulade, surnommé "le vieux", est désigné par la municipalité premier instituteur. À sa mort en 1836, son remplaçant Martin Gary, âgé de 21 ans est issu de l'école normale. La municipalité réalise ensuite l'acquisition de l'actuel bâtiment de la mairie pour le transfert de l'école. Martin Gary décède le [15].
Le , l'école est confiée aux frères du Sacré-Cœur. Ces derniers obtiennent le titre d'instituteur. Le nombre d'élèves est de 110 en 1881. Le , les congrégations perdent le droit d'enseigner, mais au retour des vacances, le , Monsieur Lafont ouvre l'école habillé en civil. Un procès s'ensuit, il sera acquitté le [15].
Une école de filles, gérée par les religieuses, est établie à Montfaucon le . En 1881, on y compte 105 élèves. La fermeture de l'école et du couvent a lieu le .
L'école mixte débute avec l'arrivée des époux Carbonnel en 1934. Du fait de la diminution des effectifs, il n'y a plus qu'un seul poste à l'école primaire. Une école maternelle est créée en 1975.
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Montfaucon[Note 1].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Montfaucon s'établit à 593 000 € en dépenses et 464 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 2] se répartit en 309 000 € de charges (575 € par habitant) pour 372 000 € de produits (693 € par habitant), soit un solde de 63 000 € (118 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montfaucon[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
La section investissement[Note 5] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
Les ressources en investissement de Montfaucon se répartissent principalement en[A2 4] :
L'endettement de Montfaucon au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 8], l'annuité de la dette[Note 9] et sa capacité de désendettement[Note 10] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2021, la commune comptait 592 habitants[Note 11], en évolution de −0,34 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vers 1880, à Montfaucon, la baisse du nombre d'habitants est due à une combinaison de multiples facteurs[15] :
En 1936, la séparation de la section de Séniergues devient une commune indépendante. La population recensée à Montfaucon en est minorée de près de 200 habitants.
Montfaucon est une commune rurale comprenant encore une bonne quinzaine d'exploitations agricoles qui élèvent principalement des ovins). Deux fromageries fabriquent des cabécous et un magasin vend les produits du terroir : conserves de canards.
Un petit tissu artisanal subsiste : plombier, électricien, menuisier, garagiste, carrossier et taxi.
Les commerces sont présents sur la commune : un restaurant "Le Cloître", le p'tit bouchon bar brasserie épicerie presse pain viennoiserie un restaurant ouvert toute la saison. ouvert à la saison : Les 7 fermes qui vendent les produits des producteurs locaux.
Un projet de création de la Zone d'Activité "Causse Énergie" sur les communes de Séniergues et Montfaucon est soutenu par la communauté de communes du Causse de Labastide-Murat.
Aujourd'hui la commune compte toujours un groupe scolaire (avec les élèves des communes de Séniergues et de Ginouillac). L'école est composée d'une maternelle et deux classes primaires avec environ 50 enfants.
L'école dispose d'une cantine scolaire et d'une garderie péri-scolaire.
Le milieu associatif couvre les domaines suivants : club du 3e âge, chasse, pêche, pétanque, gymnastique volontaire, scrabble, sauvegarde du patrimoine[50]. Un comité des fêtes anime la cité.
Depuis 1991 la commune adhère à l'Association des Montfaucon de France qui regroupe dix communes en France et une en Suisse portant le nom Montfaucon ou Monfaucon.
Une agence postale communale est située à la mairie. Elle est ouverte en matinée les jours de la semaine.
Les hôpitaux les plus proches de Montfaucon sont situés : à Cahors (43 km, 35 minutes par l'A20 et la D 801), à Gourdon (20 km environ, 20 minutes par la D 801), à Figeac (45 km, 40 minutes par la D 802).
Le centre hospitalier La Roseraie de Montfaucon est, en 2009, un établissement de santé privé à but non lucratif. Il a une capacité de 130 lits pour soigner les patients dans le cadre des soins de suite et de réadaptation[51]. Il comprend aussi une maison de retraite (EHPAD) de 21 lits en cours d'agrandissement à 65 lits[43].
En juillet 2009, le centre de rééducation fonctionnelle la Roseraie a été certifié sans réserve par la Haute Autorité de santé dans les domaines de la politique et du management, des ressources transversales (hôtellerie, logistiques, organisation de la qualité et de la gestion des risques, qualité et sécurité de l'environnement, système d'informations), de la prise en charge du patient, et de la dynamique d'amélioration[52],[51].
Le plateau technique de 700 m2 se compose[43] :
L'établissement est engagé dans un grand projet de rénovation : de 2005 à 2008, les 88 chambres ont été remises aux normes : mobilier, équipements facilitant les déplacements des patients, télévision, internet. Un gymnase et un parcours de rééducation pour les déplacements pédestres sont en construction dans la cour des rosiers. Le plateau technique déplacé et rénové passera à 1 300 m2 en 2011[43].
L'établissement a mis en place un dispositif et un comité médical pour minimiser les infections nosocomiales ainsi qu'un comité de 12 membres chargé de la lutte contre la douleur[43].
Des Lotois célèbres y ont fait leurs études :
Les armoiries se décrivent :
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« Au nom du Seigneur, Ainsi soit-il. À tous et chacun de ceux qui les présentes lettres verront, nous Hélie, seigneur de Campane, sénéchal de Quercy, de Périgord et de Limousin pour le très-illustre prince roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine, salut et vérité. Nous voulons qu'il soit connu à ceux qui verront et entendront les présentes lettres que, par le conseil, consentement et volonté expresse de vénérables maître Etienne de Fite, clerc dudit roi et duc, maître Arnaud de Codic, juge de Quercy pour le même roi et duc, sire Gasbert de Rainaupont, chevalier, maître Roger de Gaye, clerc du susdit roi, maître Foulques de Soyris, clerc, et de plusieurs autres hommes de bien, vu et considérant l'avantage du susdit seigneur notre roi et duc, nous agissant en son lieu et place, donnons et concédons à tous les manants et habitants présents et à venir de la bastide de Montfaucon, au diocèse de Cahors, les coutumes et libertés ci-dessous écrites... »
« Par jugement du 1er fructidor (18 août 1794), appert : Antoine-Paul Lavaur, âgé de 31 ans, natif de Montfaucon, département du Lot, homme de loi, y demeurant ; »