Montfort-en-Chalosse | |||||
Le clocher de l'église Saint-Pierre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Dax | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres de Chalosse (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Marie Darricau 2020-2026 |
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Code postal | 40380 | ||||
Code commune | 40194 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montfortois et Montfortoises | ||||
Population municipale |
1 207 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 42′ 42″ nord, 0° 50′ 12″ ouest | ||||
Altitude | Min. 26 m Max. 108 m |
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Superficie | 11,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dax (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Coteau de Chalosse (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Montfort-en-Chalosse (Monhòrt de Shalòssa en gascon) est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Montfortois et les Montfortoises[1].
La commune se situe en Chalosse, terroir de Gascogne.
Les communes limitrophes sont Baigts, Gamarde-les-Bains, Gibret, Nousse et Poyartin.
Le ruisseau de Cazeaux, affluent droit du Luy, traverse les terres de la commune.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 222 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bégaar à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 114,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Montfort-en-Chalosse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44 %), zones agricoles hétérogènes (36,4 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (7 %), prairies (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
59 odonymes recensés à Montfort-en-Chalosse au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | Côte | Impasse | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Villa | Autres | Total |
5 [N 1] | 4 [N 2] | 0 | 28 | 0 | 1 [N 3] | 0 | 5 [N 4] | 0 | 0 | 5 [N 5] | 5 [N 6] | 0 | 0 | 6 [N 7] | 59 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap |
Le territoire de la commune de Montfort-en-Chalosse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 59,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 502 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 99 sont en aléa moyen ou fort, soit 20 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1998, 1999, 2009 et 2020, par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Son nom gascon est Monhòrt.
Pour consulter des éléments sur la toponymie de 126 lieux-dits de Montfort-en-Chalosse, rendez-vous sur Gasconha.com[19].
Montfort-en-Chalosse est une bastide, c'est-à-dire une « ville » établie au cours de la révolution urbaine du XIIIe siècle[20]. C’est à cette époque que Montfort-en-Chalosse a été érigée, comme de nombreuses autres bastides aux chartes très libérales, alors que le duc d'Aquitaine était aussi roi d'Angleterre.
Le , François Ier est à Montfort-en-Chalosse. Dans l'ouvrage intitulé Louise de Savoie, Paule Henry-Bordeaux relate cet événement historique[21].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune se trouve en zone occupée.
Dans la nuit du 27 au , le magasin Carrefour Contact de Montfort-en-Chalosse a pris feu vers 20 h 20 peu après sa fermeture. Ce sont les gendarmes de la gendarmerie voisine qui ont donné l'alerte en premier. Des pompiers venus de Montfort-en-Chalosse, de Mugron, de Souprosse, de Dax et de Mont-de-Marsan ont passé une partie de la nuit à éteindre cet incendie qui a dévasté les 800 m2 de la supérette où étaient rangées des bouteilles de gaz le long de mur qui ont pu être évacuées à temps alors qu'elles étaient déjà chaudes. Bilan : aucune victime et aucun blessé n'est à déplorer. Quatorze employés sont au chômage technique. Deux familles ont été relogées chez des proches en raison des émanations de fumée. Les dégâts auraient pu être pires car une station service était à une dizaine de mètres mais elle n'a pas pris feu. Carrefour Contact devrait être reconstruit après l'enquête qui a été ouverte pour connaître l'origine de l'incendie. La thèse accidentelle est privilégiée puisque deux électriciens sont passés dans la journée à la suite de problèmes électriques. Quelques années auparavant, la Coopérative des foies gras de Chalosse a rencontré également des problèmes électriques sans qu'il n'y ait d'incendie. Plusieurs jours après, de la fumée s'échappait encore en petite quantité[22].
Seize mois plus tard, le magasin a rouvert ses portes. Il a d'ailleurs été élargi[23].
Blasonnement :
De gueules au mont d'or sommé d'un créquier du même accosté de deux mondes d'argent croisés d'azur[24]
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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[25].
Christian Bouet a été conseiller municipal durant quarante-trois années successives de 1971 à 2014, soit un total de sept mandats. Il a œuvré avec trois maires différents : Georges Camescasse, Maurice Gassie et Françoise Dartigue-Peyrou[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28]. En 2021, la commune comptait 1 207 habitants[Note 2], en évolution de +1,43 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Montfleuri fut le lieu privilégié des Surréalistes et une annexe des salons parisiens. Entre 1930 et 1970, la poétesse Lise Deharme reçut André Breton, Man Ray, Louis Aragon, Jean Cocteau, Paul Éluard, Raymond Queneau, Julien Gracq, Jules Supervielle, Antonin Artaud, Jacques Prévert, Philippe Soupault, Robert Desnos, Max-Pol Fouchet, Jean Paulhan, Georges Auric, Jean Marais, Philippe Jullian[33], Alexandre Astruc, Pablo Picasso, René Clément, Salvador Dalí, Dora Maar, Alberto Giacometti, Marie-Laure de Noailles, Joan Miró, Léonor Fini, Marcel Rochas, Yves Montand, Valentine Hugo, Agnès Capri…[34].
La langue locale parlée historiquement est le gascon, un cursus bilingue français-gascon est d'ailleurs proposé dans l'école Serge Barranx (école publique) depuis une dizaine d'années, ce fut le premier cursus de ce type dans le département des Landes. La commune héberge la banda : Los Copleros ainsi qu'une association mixte d'échasses landaises traditionnelles : Lou tchanques Chalosse.