Montoussé

Montoussé
Montoussé
Vue du village.
Blason de Montoussé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Lannemezan
Maire
Mandat
Christiane Rotgé
2020-2026
Code postal 65250
Code commune 65322
Démographie
Gentilé Montousséens
Population
municipale
250 hab. (2021 en évolution de +1,21 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 04′ 03″ nord, 0° 24′ 56″ est
Altitude Min. 496 m
Max. 688 m
Superficie 7,88 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lannemezan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montoussé
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montoussé
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées
Montoussé
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Montoussé

Montoussé est une commune française située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Neste et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montoussé est une commune rurale qui compte 250 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 694 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan. Ses habitants sont appelés les Montouséens ou Montouséennes.

Des gisements préhistoriques ont livré des vestiges de faune du Pléistocène inférieur (antérieur à 90 000 ans) et du Pléistocène moyen (antérieur à 350 000 ans).

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte

La commune de Montoussé se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 22 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 9 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lannemezan[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Escala (2,0 km), Bizous (2,2 km), Tuzaguet (2,4 km), Montsérié (2,6 km), Saint-Arroman (2,6 km), La Barthe-de-Neste (2,9 km), Izaux (3,2 km), Gazave (3,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Montoussé fait partie de la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre[5].

Carte de la commune de Montoussé et des proches communes.

Montussé est limitrophe avec huit communes.

Communes limitrophes de Montoussé[6]
La Barthe-de-Neste Escala Tuzaguet
(par un quadripoint)
Izaux Montoussé Bizous
Saint-Arroman Gazave Montsérié

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Neste, un bras de la Neste et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Montréjeau, après avoir traversé 34 communes[9].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

  • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 025 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nestier », sur la commune de Nestier, mise en service en 1946[15] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 1 049,8 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 38 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[21].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[23], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[24].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[25] : la « Neste moyenne et aval » (283 ha), couvrant 25 communes dont une dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[26] et le « réseau hydrographique du Nistos » (79 ha), couvrant 14 communes du département[27] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[25] :

  • les « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[28] ;
  • le « piémont calcaire, forestier et montagnard du Nistos en rive droite de la Neste » (15 195 ha), couvrant 26 communes dont une dans la Haute-Garonne et 25 dans les Hautes-Pyrénées[29].

Au , Montoussé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannemezan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (78,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), prairies (4,4 %), forêts (4,4 %), terres arables (2,7 %)[30].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 142[I 5]. Parmi ces logements, 72,9 % sont des résidences principales, 22,0 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par les routes départementales D 26 et D 142.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montoussé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2009 et 2013[34],[31].

Montoussé est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[35].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montoussé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[36].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 72,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 112 sont en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Montoussé au sud de Lannemezan.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[41] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques
Étymologie

Probablement de mont (= mont) et ossèr (où il y a l'ours, ou des ours).

Nom occitan

Montorsèr.

Préhistoire

[modifier | modifier le code]
Montoussé 1 et Montoussé 2

La carrière sur le flanc sud de la butte où se trouve le village a ouvert en 1892[42] deux brèches (Montoussé 1 et Montoussé 2) qui ont livré des vestiges datés pat H. Halimen de la glaciation de Mindel (antérieur à 350 000 ans, Pléistocène moyen). É. Harlé a publié une étude de leur faune en 1892[43] : Ursus différent du spelaeus, lynx, Canis plus petit que l'espèce contemporaine, Rhinoceros merckii, Sus, cerf élaphe, chevreuil, bison, renard, Equus caballus, Lepus, lapin, hérisson, taupe, musaraigne, marmotte, Arvicola (2 espèces), oiseaux, batraciens, Helix. Cette collection a été donnée au Muséum de Bordeaux. François Prat (1956) en fait une révision partielle et précise la variété du cheval, Equus caballus mosbachensis. Elle est aussi étudiée par C. Suire (1969) qui identifie Canis etruscus, et par C. Guérin qui y reconnaît Dicerorhinus hemitoechus peu évolué[44].

Montoussé 3

Une troisième brèche (Montoussé 3) est ouverte vers 1971 par les travaux de la carrière, à environ 20 m à l'ouest des deux premières brèches, et fait l'objet d'une fouille de sauvetage en 1972. Cette poche haute de 2,50 m a livré un remplissage naturel provenant de la surface, avec deux niveaux principaux[44] :

On y trouve quelques éléments osseux en connexion[44].

Montoussé 4

Cette quatrième brèche se trouve à proximité de Montoussé 3 et a livré à peu près la même faune, avec une dominance de lagomorphes et Marmota marmota mesostyla[44].

Montoussé 1, 2, 3 et 4 sont à environ 100 m au-dessus de la Neste[44].

Montoussé 5

Cette poche se trouve environ 30 m plus haut que les quatre précédentes, dans un palier supérieur de la carrière. Sa hauteur est d'environ 10 m. Son remplissage est meuble. Par endroits elle est riche en petite faune et, à un degré moindre, en grosse faune. En juillet 1975, nous avons commencé la fouille

Une première identification, provisoire, reconnaît : Sus, deux espèces de cervidés, Ursus, grand félin du groupe des Machairodus, félin de la taille de la panthère, petit Felis, deux mustélidés, martes, plusieurs lagomorphes, Mimomys ostramosi, Mimomys pitymyoides, Mimomys tornensis, cf. Dolomys kretzoii, Pliomys lenki, Sciurus sp., Glis sp., Eliomys sp., Apodemus sp., Muscardinus sp., deux talpidés, plusieurs soricidés, nombreux batraciens et reptiles parmi lesquels un Anguidae de grande taille, probablement Ophisaurus, un chélonien, plusieurs oiseaux[44].

Les rongeurs montrent une nette parenté avec Osztramos 3, un gisement du Nord de la Hongrie daté du, ce qui permet d'avancer pour Montousse 5 un âge Pléistocène inférieur. Montoussé 5 serait donc le premier gisement villafranchien (antérieur à 900 000 ans) des Pyrénées Centrales[44].

Le château.

Apparitions de la Vierge

[modifier | modifier le code]

Le , vers midi, onze personnes dont des adultes et trois fillettes jouant à côté d'une chapelle en ruines auraient vu une illumination représentant la statue miraculeuse de Notre-Dame de Nouillan. La Vierge apparaît jusqu’en juin 1849. Un culte marial se développe et le sanctuaire des apparitions devient un lieu de pèlerinage[45],[46],[47].

Cadastre napoléonien de Montoussé

[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien de Montoussé est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[48].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie en 2014.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1981 mars 1983 Georges Dassain    
mars 1983 2005 Jacques Brancard    
         
mars 2008 février 2011 Albert Pène    
Février 2011 en cours Christiane Rotgé    

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Historique administratif

[modifier | modifier le code]

Sénéchaussée de Toulouse, élection de Rivière-Verdun, seigneurie de Montoussé, canton de Nestier, La Barthe-de-Neste (depuis 1790)[49].

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Montoussé appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en et qui réunit 57 communes.

Services publics

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52]. En 2021, la commune comptait 250 habitants[Note 10], en évolution de +1,21 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
478548535506625648644690694
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
681610600593550576571502507
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
480456402386356324307295277
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
277254233230247233224216230
2014 2019 2021 - - - - - -
244254250------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique
Le foyer rural en 2019.

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2019[55].

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 111 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 258 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 200 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 3,3 % 9,8 % 11,1 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 143 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (68,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lannemezan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 14 en 2013 et 11 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 99, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,7 %[I 12].

Sur ces 99 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Jacques en 2014.
Le lavoir de Nouilhan.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Jacques de Montoussé.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Nouillan. La chapelle semble avoir été érigée sur un ancien temple païen, à l'époque romaine les dieux honorés sont Mars, Ergé et Balex.. On raconte que la chapelle fut construite à la suite d'une chute de neige qui en aurait tracé les plans en plein cœur de l'été.
  • Ruines du château de Montoussé.
    Le château de Montoussé dont les ruines couronnent fièrement le sommet d’une colline surplombant le village fut la propriété des rois de France depuis le XIIIe siècle jusqu’en 1789[56].
  • Lavoir : de Nouilhan.
Le monument aux morts municipal.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
D'azur à deux tours d'or ouvertes et maçonnées de sable à dextre et à l'ours passant au naturel à senestre, le tout sur un tertre cousu de sinople posé sur une champagne d'argent, à la vergette d'or sommée d'une fleur de lis du même mouvant de la champagne et brochant sur le tertre.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[39].
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Montoussé » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Montoussé ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lannemezan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Montoussé.
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montoussé » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montoussé » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montoussé » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Stephan Georg, « Distance entre Montoussé et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Montoussé et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Montoussé et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Montoussé », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 341-342.
  6. Carte IGN sous Géoportail.
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Montoussé », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. Sandre, « le Neste »
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  15. « Station Météo-France Nestier - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Orthodromie entre Montoussé et Nestier », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France Nestier - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Orthodromie entre Montoussé et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  19. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  20. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  21. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  22. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  23. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montoussé », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Montoussé », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF la « Neste moyenne et aval » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du Nistos » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF les « Garonne amont, Pique et Neste » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF le « piémont calcaire, forestier et montagnard du Nistos en rive droite de la Neste » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  31. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Montoussé », sur Géorisques (consulté le ).
  32. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  33. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  35. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  37. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  38. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montoussé », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  39. Article R214-112 du code de l’environnement
  40. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  41. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
  42. [Clot et al. 1976] André Clot, Jean Chaline, Dominique Jammot, Cécile Mourer-Chauviré et Jean-Claude Rage, « Les poches ossifères du Pléistocène moyen et inférieur de Montoussé », Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse, no 112,‎ , p. 146-161 (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net).
  43. [Harlé 1892] Édouard Harlé, « Les brèches à ossements de Montoussé (Htes-Pyrénées) », Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse, t. XXVI, no trim. janvier-mars,‎ , p. 113-125 (résumé, lire en ligne [sur archive.org]).
  44. a b c d e f g h et i [Clot 1975] André Clot, « II. — Les dépôts ossifères de Montoussé (Hautes-Pyrénées) », Quaternaire, vol. 12, nos 3-4,‎ , p. 205-206 (lire en ligne [sur persee]).
  45. https://pelerinagesdefrance.fr/Nouilhan
  46. https://www.lasemainedespyrenees.fr/2016/08/18/montousse-quand-la-vierge-est-apparue/
  47. « La chapelle de Nouillan, Montousse », sur lespyrenees.net (consulté le ).
  48. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Montoussé en 1824.
  49. Archives départementales des Hautes-Pyrénées.
  50. « Liste des juridictions compétentes pour Montoussé », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  56. Source.