Le plat est devenu avec le temps le mets identitaire national belge[6]. Selon un sondage réalisé en 2011, pour le journal quotidien La Voix du Nord, les moules-frites représentent le mieux cette région avec les beffrois à 34 %[7]. Lors du sondage de 2008, le mets arrive second à 35 % derrière les beffrois à 41 %.
Les doses varient en fonction des recettes[8],[9],[10]. Côté calories, une dose de moules d'un litre, associée à 150 grammes de frites, contient entre 500 et 600 kilocalories[11] auxquelles s'ajoutent celles de la mayonnaise (ou autre sauce) et boissons d'accompagnement.
La portion de moules est généralement de un kilogramme par personne ; elle est souvent servie à chaque convive dans la marmite individuelle de cuisson.
Les moules-frites sont servies partout en Belgique, de la côte belge au fond de l'Ardenne. En France, le mets est courant dans le Nord-Pas-de-Calais. Il s'agit du plat typique de la braderie de Lille[15]. En 2009, cinq cents tonnes de moules et trente tonnes de frites ont été consommées durant celle-ci[16]. Durant ce week-end, les restaurateurs font un tas des moules englouties devant leur établissement ; la majorité du temps, le restaurant Aux moules (rue de Béthune) et La Chicorée (place Rihour) ont les plus gros[17].
En 2008, TNS Sofres réalise un sondage parmi les gens du Nord. Les moules-frites arrivent en seconde position avec 25 %. Le plat est devancé par le steak frites qui recueille 33 %[18]. En France, selon le même sondage TNS-Sofres, les moules-frites arrivent en seconde place parmi les plats préférés des Français à 20 %[19]. Il est devancé d'un point par le magret de canard.
↑« Moules-frites », sur www.histoiredelafrite.com (consulté en ).
↑(en) Stéphane Spoiden, « The Betrayal of Moules-frites : This Is (Not) Belgium », dans Lawrence R. Schehr et Allen S. Weiss, French Food : On the table, On the Page, and in French Culture, Routledge, , p. 165-169.