Mur-de-Barrez | |||||
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Rodez | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène | ||||
Maire Mandat |
Pierre Ignace 2020-2026 |
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Code postal | 12600 | ||||
Code commune | 12164 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Barrezien(ne) | ||||
Population municipale |
685 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 50′ 35″ nord, 2° 39′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 653 m Max. 953 m |
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Superficie | 20,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubrac et Carladez | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | mur-de-barrez.fr | ||||
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Mur-de-Barrez [myʁ də baʁɛs], dit Mur, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : la Porte de ville (tour de Monaco), classée en 1913, la maison Renaissance (mairie), inscrite en 1929, l'église Saint-Martin, classée en 1930, l'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry, classée en 1932, le château de Venzac, inscrit en 1989, et le monument aux morts, inscrit en 2018.
Mur-de-Barrez est construite à l'extrémité nord du plateau basaltique du Barrez issu des coulées basaltiques du volcan cantalien et à 800 mètres d'altitude, entre les vallées du Goul à l'ouest et de la Bromme à l'est. Située dans le sud du Massif central aux confins du Rouergue (actuel département de l'Aveyron), Mur-de-Barrez influence et est influencée par les coutumes, la culture et l'architecture de la Haute-Auvergne (actuel département du Cantal). La commune est située, avec Lacroix-Barrez, dans une région appelée le Barrezois ou Barrez, raison pour laquelle les habitants de Mur sont appelés les Barreziens. Ce petit pays, qui tient son nom de Bars, site d'un latifundium gallo-romain regroupant un vaste domaine et ayant donné son nom à cette contrée et à des villages comme Barriac, a ensuite fait partie d'une région plus grande : le Carladez ou Carladès dont le village de Carlat possédait une forteresse-clef de tout le Sud-Ouest au VIIIe siècle.
Les communes limitrophes sont Brommat, Taussac, Thérondels, Pailherols et Raulhac.
La commune est drainée par la Bromme, le ruisseau de Lacapelle-Barrès, le riou Migie, le ruisseau de Messel, le ruisseau de Pompialou et par divers petits cours d'eau[1].
La Bromme, d'une longueur totale de 30,3 km, prend sa source dans la commune de Pailherols (15) et se jette dans la Truyère à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 5 communes[2].
Le ruisseau de Lacapelle-Barrès, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune de Malbo (15) et se jette dans la Bromme à Pailherols (15), après avoir arrosé 5 communes[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 234 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Entraygues-sur-Truyère à 23 km à vol d'oiseau[6], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Mur-de-Barrez comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 1],[10] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[10], les « Vallées de la Bromme et du Siniq, des limites du cantal à la confluence de Brommat » (1 219 ha), qui s'étend sur 8 communes dont 4 dans l'Aveyron et 4 dans le Cantal[16].
Au , Mur-de-Barrez est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,3 %), prairies (38,2 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (2 %)[17].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[18]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[19].
Le territoire de la commune de Mur-de-Barrez est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[20],[21].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[20], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[23]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Mur-de-Barrez est classée à risque moyen à élevé[26]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[27] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].
La nom de la ville est attesté sous le nom de Castrum de Muro en 1330 et Bastida de muro en 1383, mur ayant ici le sens de mur d'enceinte[29].
Un mas carolingien est attesté en contrebas de l'actuel site du château du Mur-de-Barrez. Un petit bourg s'établit alors à proximité mais l'habitat devait, petit à petit, se déplacer autour de la mésa basaltique sur laquelle le château puis la forteresse du Mur-de-Barrez s'implanta. Le château est attesté dès le XIe siècle. Propriété des vicomtes de Carlat, la cité fut à deux reprises entre les mains des Anglais (en 1373 et 1418) lors de la guerre de Cent Ans avant de subir l'assaut des calvinistes de 1574 à 1590. Ce qui engendra la destruction du château à partir de 1620 sur ordre d'Henri IV de 1607, afin que la forteresse - comme toutes celles du Sud-Ouest - ne contribue plus à la guerre entre protestants et catholiques. La ville offrait alors un visage plutôt cossu : aux nombreuses foires attirant marchands, négociants et paysans du Carladez, mais aussi de Rouergue et d'Auvergne, s'ajoutaient les activités liées à la présence d'un certain nombre d'institutions religieuses et d'une petite bourgeoisie locale d'avocats et de notaires.
En 1643, par le Traité de Péronne, les Grimaldi de Monaco reçurent de Louis XIII la Vicomté de Carladez qui restera leur propriété jusqu'à sa confiscation en 1789. Deux ans plus tard, en 1791, le débat fit rage entre les tenants d'un rattachement du Barrez (partie méridionale du Carladez) au nouveau département du Cantal, ou bien à celui de l'Aveyron. C'est la position des députés Lambel et Bô qui l'emporta, à savoir le rattachement à l'Aveyron : l'ancienneté des liens tissés avec Rodez, la difficulté d'accéder à Aurillac, la compétence, au XVIIIe siècle, de Villefranche-de-Rouergue en matière politique et financière ont joué dans cette décision. Elle devint chef-lieu de district de 1790 à 1800.
En 1883, Marcellin Boule y découvrit des exploitations préhistoriques de bancs de silex au lieu dit La Côte Blanche. Son travail a été publié dans un mémoire en janvier 1887 : "Nouvelles observations sur les puits préhistoriques d'extraction du silex."
Le , le président de la République, Albert Lebrun, est venu à Mur-de-Barrez pour inaugurer le barrage de Sarrans, et l'usine souterraine du Brezou. Il a été reçu à Mur de Barrez par Monsieur Delmas, maire de Mur de Barrez, et par le Docteur Adrien Viguier, conseiller général du canton de Mur de Barrez.
Le jeudi , le Président de la République, Nicolas Sarkozy, est venu en Carladez. Après avoir visité l'exploitation agricole de Sarrans, dans laquelle Alain Durand et son épouse pratiquent l'élevage de vaches Aubrac, à côté d'Albinhac, le Président est venu prendre un bain de foule sur la place de Mur de Barrez avant de déjeuner en compagnie de la brigade de Gendarmerie à l'Auberge du Barrez.
Le mercredi , son altesse sérénissime le prince Albert II de Monaco, s'est rendu à Mur-de-Barrez lors de sa visite du Carladez (ancien fief de ses ancêtres). Il a été accueilli par M. Alain Cézac (Maire) entouré des élus du canton et du département. Au cours de sa visite il a dévoilé une plaque commémorative sur la Tour de Monaco et signé le livre d'Or de la Mairie.
La commune de Mur-de-Barrez est membre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[I 2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Laguiole. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[30].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 2]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubrac et Carladez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 2], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].
Le conseil municipal de Mur-de-Barrez, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[32] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[33]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les seize candidats en lice[34], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[35]. Pierre Ignace est élu nouveau maire de la commune le [36].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[37]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2022, la commune comptait 685 habitants[Note 4], en évolution de −13,07 % par rapport à 2016 (Aveyron : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 318 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 572 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 480 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 7,3 % | 6,7 % | 6,5 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 354 personnes, parmi lesquelles on compte 77,4 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 22,6 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 473 emplois en 2018, contre 496 en 2013 et 501 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 259, soit un indicateur de concentration d'emploi de 182,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,1 %[I 11].
Sur ces 259 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 163 travaillent dans la commune, soit 63 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 57,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 24,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
99 établissements[Note 7] sont implantés à Mur-de-Barrez au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 99 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
21 | 21,2 % | (17,7 %) |
Construction | 5 | 5,1 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
36 | 36,4 % | (27,5 %) |
Information et communication | 2 | 2 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 10 | 10,1 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 3 | 3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
6 | 6,1 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
11 | 11,1 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 5 | 5,1 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (36 sur les 99 entreprises implantées à Mur-de-Barrez), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :
La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 31 | 27 | 27 | 23 |
SAU[Note 10] (ha) | 1 699 | 1 774 | 1 945 | 1 773 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 31 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 27 en 2000 puis à 27 en 2010[48] et enfin à 23 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 26 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[49],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 699 ha en 1988 à 1 773 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 55 à 77 ha[48].
L'église Saint-Thomas de Canterbury des XIIe et XIIIe siècles et du XVIIe siècle, possède un gisant en clé de voûte de la première travée de la nef, ainsi qu'un chœur du XVIIe siècle rebâti à la suite de la destruction du chœur roman par les Calvinistes. Les membres de la famille de Carlat ont été enterrés en ses murs au niveau du transept. Elle était d'abord dédiée à Saint Blaise. Elle comportait plusieurs chapelles rayonnantes dont la chapelle Saint François qui est la seule encore accessible par l'esplanade. Elle a été remanié aux XVe et XVIIe siècles (porte d'entrée et chœur).
La Tour de Monaco, dite lo Portal, malgré son nom, témoignage d'un temps après 1643, où Mur-de-Barrez était devenu avec tout le Carladez la propriété des princes de Monaco. Tour-porche, c'était la principale porte d'entrée dans la ville, c'est l'un des rares éléments subsistants de la fortification de la ville qui comprenait un rempart flanqué d'au moins quatre tours de défense (1437 convention entre Bonne de Berry et les habitants du Mur-de-Barrez). La destruction des fortifications et du château est décidée par Henri IV en 1607 mais sera exécutée sous Louis XIII par ordonnance du .
La maison consulaire (actuelle mairie) à l'angle de la Place de l'église et de la Grand'rue, est de style Renaissance tardive (1575), avec passage sous voûtes. Résidence au XVIe siècle de la famille Barthélémy "Bienfaitrice de la Ville". Gendarmerie au XIXe siècle. Couvent des sœurs Franciscaines de 1870 à 2000.
Adossé à la tour de Monaco, il a été sculpté en 1922 par Maurice Grandet, élève de Denys Puech, Le fondeur est Alexis Rudier. Il a été classé au titre des monuments historiques le . Il a été restauré en 2018 par Caroline Botbol.
Monastère Sainte-Claire : Fondé en 1651 par François d'Humières sieur de Calsade. Après la révolution de 1789 il fut vendu à la municipalité de Mur-de-Barrez comme bien national, il servit de prison. En 1804 il devint Collège Impérial. Incendié en 1809. En 1868 retour des sœurs Clarisses. Il est toujours occupé par les sœurs clarisses. Accueil monastique de 30 chambres, pour séjour spirituel[55].
D'autres vestiges des fortifications sont encore visibles : tours d'angle (de part et d'autre de la tour de Monaco), murailles (façades ouest de la ville ; au droit de la chapelle jouxtant le chœur de l'église Saint-Thomas de Canterbury) et autres portes (au nord "de le Berque", à l'ouest "du pourtalou")
Les armes de la commune de Mur-de-Barrez se blasonnent ainsi : |