Neil Devindra Bissoondath, mieux connu sous le nom de Neil Bissoondath, est un écrivaincanadien (indo-québécois) d'expression anglaise né le à Arima à Trinité-et-Tobago. Il rédige surtout des romans à caractère social et psychologique.
Neil Bissoondath est né le à Arima à Trinité-et-Tobago[1],[2]. C'est à l'âge de 10 ans qu'il décide de devenir écrivain.
En 1973, à 18 ans, il quitte son île natale pour s'établir au Canada. Il s'inscrit à l'Université York et y obtient un baccalauréat en 1977[1].Il demeure plusieurs années à Toronto pour ensuite s'établir à Montréal[3]. En 1995, il déménage à Québec, où depuis il enseigne la création littéraire à l'Université Laval[1].
Il est l'auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles, ainsi que d'un essai. Ces œuvres traitent de multiculturalisme[4], d'immigration, de migration[5], d'identité et d'intégration. Dans son essai, Le marché aux illusions (Selling Illusions: the cult of Multiculturalism in Canada), il critique la notion de multiculturalisme, ce qui a suscité à l'époque, et récemment encore, une presse abondante[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13].
Dans son roman La Clameur des ténèbres, il raconte la vie d'un jeune instituteur vivant sur une île imaginaire, quelque part au large de l'Inde. Le jeune homme a quitté la capitale pour ce coin isolé, perdu et en révolte larvée, il sera profondément bouleversé par son entourage[14].
Son œuvre aborde des questions identitaires percutantes, et son roman le plus récent, Cartes postales de l'enfer, explore également cette avenue thématique[15].
↑ ab et c(en) Brian John Busby, « Neil Devindra Bissondath », sur thecanadienencyclopedia.ca, (consulté le )
↑Linda Amyot, « Neil Bissoondath : tous ces mondes en lui », Nuit blanche, no 97, , p. 32–37 (ISSN0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
↑Rodolphe Aubin Solbiac, Neil Bissoondath: migration et multicuralisme dans l'œuvre, L'Harmattan, 2009.
↑Rodolophe Aubin Solbiac, Migration et multicuralisme dans l'œuvre de Neil Bissoondath, exploration d'une reconnaissance singulière, Thèse de doctorat, 2005.