Nicolas-Joseph Wackenthaler appartient à une grande famille d'organistes alsaciens[1],[2],[3] :
Son grand-père, François-Joseph Wackenthaler ( - ), devint organiste à l'Église Saint-Georges de Sélestat vers 1800 et le demeura jusqu’à sa mort en 1828.
Son père, François-Charles Wackenthaler ( - ), 8e enfant de François-Joseph, succéda à celui-ci, après son décès en 1828, comme organiste à l'Église Saint-Georges de Sélestat et le demeura 31 ans, jusqu’à sa mort en 1859.
Son oncle, François-Louis Wackenthaler ( - ), 10e enfant de François-Joseph, fut nommé organiste à l'Église Sainte-Foy de Sélestat vers 1830 et occupa ce poste jusqu’à sa mort en 1849.
En 1909, malade, il démissionne de son poste d’organiste[7]. Après plus de deux années de vacance à la tribune de Saint-Bénigne, son successeur, Émile Poillot, est nommé le [12].
Il meurt à Dijon, à son domicile 12, rue de la Liberté, le [7], à l’âge de 72 ans.
Selon le témoignage de ses contemporains, Nicolas-Joseph Wackenthaler était plus apprécié comme instrumentiste et comme professeur que comme compositeur[7]. Ses œuvres d’orgue étaient parfois attribuées à son oncle Joseph, plus célèbre, car il les publiait souvent sous le prénom Joseph[9].
↑ a et bPie Meyer-Siat, « Les orgues Callinet de l’église Ste-Foy de Sélestat : La dynastie des Wackenthaler, organistes à Sélestat », dans Paul Adam (dir.), Annuaire de la Société des Amis de la Bibliothèque de Sélestat, t. XXIV, , 184 p. (lire en ligne), p. 143-145.
↑ ab et cPaul Adam, « La vie paroissiale à Sélestat de 1800 à 1920 : §10. Les auxiliaires du service liturgique », dans Paul Adam (dir.), Annuaire de la Société des Amis de la Bibliothèque de Sélestat, t. XXIV, , 184 p. (lire en ligne), p. 69-72.
↑« Wackenthaler, Joseph », dans Fr. Édouard Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, t. 2, Rixheim (Alsace), F. Sutter et Cie, , 1108 p. (lire en ligne), p. 933.
↑(en) « Mid-Century Masters and Their Programs », dans Orpha Ochse, Organists and Organ Playing in Nineteenth-Century France and Belgium, Bloomington & Indianapolis, Indiana University Press, , 274 p. (lire en ligne), p. 69.
↑ ab et c(de) Wolfgang Grandjean, Orgel und Oper Georges Schmitt 1821-1900 : Ein deutsch-französischer Musiker in Paris, Hildescheim, Georg Olms Verlag AG, , p. 165.
↑Eugène Fyot, « Les orgues de Saint-Bénigne de Dijon », La Revue de Bourgogne, Dijon, vol. 10, , p. 461-466 (ISSN2021-0639, lire en ligne).
↑« Pâris (Jacques-Reine) », dans François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 6, Paris, Firmin-Didot, , 2e éd., 496 p. (lire en ligne), p. 452.
↑Pierre-Marie Guéritey, « Émile Poillot », dans Le grand orgue de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon : 1745-1995, Euro Muses, , 158 p. (ISBN2-911373-00-6), p. 85-87