Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
נוגה אלון |
Nationalité | |
Formation |
Université hébraïque de Jérusalem Technion Université de Tel Aviv Hebrew Reali School (en) |
Activités | |
Parentèle |
Yigal Allon (parent de troisième degré) Moshe Faycovich (d) (grand-père) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Directeur de thèse | |
Site web | |
Distinctions | Liste détaillée Prix de la Défense d'Israël () Prix Erdős () Prix Michael Bruno (d) () Prix Michael Landau (d) () Prix Gödel () Prix Israël () Prix EMET pour l'Art, la Science et la Culture (en) () Docteur honoris causa de l'École polytechnique fédérale de Zurich () Membre honoraire de l'American Mathematical Society () ACM Fellow () Prix Dijkstra () Prix Paris-Kanellakis () Prix Leroy P. Steele en vulgarisation mathématique () Prix Shaw () Prix Wolf de mathématiques () Prix George-Pólya |
Noga Alon est un chercheur en mathématiques et en informatique théorique israélien né en 1956. Il est lauréat du prix Gödel.
Alon reçoit son PhD à l'Université hébraïque de Jérusalem sous la direction de Micha Perles en 1983[1]. Il travaille notamment au MIT, à l'Institute for Advanced Study ainsi que dans des organismes de recherche de certaines entreprises comme IBM (IBM Almaden Research Center), les laboratoires Bell ou Microsoft Research[2].
En 2015, il est éditeur-en-chef du journal Random Structures and Algorithms[3].
Noga Alon a publié de nombreux articles de recherche en combinatoire et en informatique théorique. Il est reconnu notamment pour son étude des algorithmes en ligne et des algorithmes de fouille de flots de données[4], notamment dans le cadre du test de propriété (property testing)[5].
Il introduit également la notion d'indice chromatique fort pour la coloration forte d'un graphe.
En combinatoire on lui doit l'introduction du Nullstellensatz combinatoire dans l'article A nowhere-zero point in linear mappings[6], une méthode pour étudier les sommes restreintes d'ensembles.
Alon reçoit le prix George Pólya en 2000[7] et le prix Gödel en 2005, avec Mario Szegedy et Yossi Matias[4], pour leur article The space complexity of approximating the frequency moments[8].
Il reçoit aussi le prix Israël en 2008. En 2021 il est lauréat du prix Leroy P. Steele avec Joel Spencer, pour leur livre The Probabilistic Method (Wiley & Sons, 1992).
Il partage avec Ehud Hrushovski le Prix Shaw de sciences mathématiques en 2022[9].