Les deux chefs-lieux d'arrondissement sont éloignés de 6 km et 26 km respectivement, par la RD 932a. Le bourg de Verberie, sur l'Oise, est à 12 km.
Louis Graves décrivait en 1841 Ognon de la manière suivante : « Petit territoire coupé de ravins qui descendent jusqu'à la vallée de l'Onette. La contrée de l'ouest est occupée par la forêt de Halatte. Le reste est découvert. »
Le chef-lieu, assez bien bâti, est formé de deux rues croisant à angle droit. On y voit un château moderne, précédé d'une large avenue[1] ».
La superficie de l'ancienne commune est de 4,82 km2 ; son altitude varie de 63 à 106mètres[2].
Le relief est relativement plat, avec une altitude variant autour de 80–90m au-dessus du niveau de la mer pour le village et la partie sud de la commune. Plus vers le sud, la vallée de l'Aunette marque une dépression, et le point le plus bas d'Ognon, à 63m, se situe à l'endroit où le ruisseau quitte le territoire communal. En revanche, l'altitude augmente légèrement à son extrémité nord, où elle atteint 106 m sur la RD 26e à mi-chemin entre Villers-Saint-Frambourg et Brasseuse. Au sud, une ancienne carrière reconquise par la nature[3] au lieu-dit le Coqueret marque le paysage ; l'accès est interdit au public[4].
La commune est drainée par un ruisseau qui alimente les pièces d'eau du Domaine d'Ognon et constitue en aval l'Aunette, un affluent de la Nonette en rive droite et donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Bien qu'associé généralement à la forêt d'Halatte, seulement deux parcelles de cette forêt domaniale se situent sur le territoire d'Ognon. Bien entendu, la commune est toutefois riche en forêts, avec sa forêt communale attenante à la forêt d'Halatte, le bois Saint-Jean et le parc du château, qui est couvert par des bois dans sa partie sud. Ainsi, le village est entouré de bois de tous côtés, ce qui donne l'impression qu'il se situe sur une clairière.
Ognon entre dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 n° national 220005064 « Massif forestier d'Halatte[5] » couvre à Ognon la forêt d'Halatte, le bois communal et le bois Saint-Jean, entre le village et la D 932a. Sur la commune, la zone protégée au titre de la ZNIEFF correspond au site naturel classé de la forêt d'Halatte et de ses glacis agricoles (classement par décret du 5 août 1993), à l'exception des deux petits bois privés mentionnés ci-dessus[6]. En outre, l'ensemble de la commune d'Ognon fait partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du 6 février 1970)[7].
Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique à la partie du parc située dans l'Oise. Finalement, Ognon compte deux sites inscrits d'origine plus ancienne, faisant double emploi avec le site inscrit de la vallée de la Nonette. Le premier est le parc du château, attribué à André Le Nôtre, d'une envergure de 75ha environ (inscription par arrêté du 3 novembre 1943)[8]. Le second est l'église et la place de l'Église, d'une envergure de 37 ares (inscription par arrêté du 7 août 1944)[9]. - La liaison pédestre entre le village et la forêt d'Halatte est assurée par le chemin des Meuniers, qui quitte le village au nord-ouest, près des communs du château, et traverse ensuite le bois Saint-Jean.
La RD 120e relie Ognon à la RD 324, axe ouest-est entre Senlis et Crépy-en-Valois, ainsi qu'à la RD 1017 près de Pont-Sainte-Maxence. Les autres routes ne sont que d'intérêt local : la D 26 pour la commune voisine de Brasseuse, et la voie communale no 1 (route de Senlis) pour la D 932a. - L'autoroute A1 passe à moins d'un kilomètre au sud-est du centre du village, près du parc du château ; la sortie la plus proche est celle de Senlis, à une distance routière de 5,5 km.
La capitale est à une distance autoroutière de 50 km. Ognon ne dispose pas d'une gare. Les transports en commun se réduisent aux transports scolaires ainsi qu'à des cars pour le marché de Senlis, le mardi et vendredi (aller-retour dans la matinée)[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Oignon (1207) ; iuxta villam de oignon (1214) ; in territorio de oignon et de vilers (1217) ; Regnardus de ongnon (vers 1223) ; Onogne (1260) ; Ognone (1270) ; Oingnon (1332) ; de onnon (XIIIe) ; Ongnon (1350) ; Oygnon (vers 1380) ; Ongnion (1450) ; Onion (1470) ; Oignon les Senlis (1475) ; Ognon (1667)[11].
L'eau de la source alimentant le lavoir donne naissance à un petit ruisseau, qui se jette dans un creux topographique de la vallée de la Launette qui marque une dépression, le point le plus bas d'Ognon, à 63 m, se situe à l'endroit où le ruisseau quitte le territoire communal.
Louis Graves relate : « La terre d'Ognon avait le titre de baronnie ;. elle entra au quinzième siècle dans la maison de la Fontaine, qui fournit des gouverneurs aux châteaux de Crépy et de Pont-Sainte-Maxence, par le mariage en 1479 de Pierre de la Fontaine, seigneur de Berthinval, avec Jeanne de Bauldry, dame d'Ognon, Malgeneste, Villers-Saint-Frambourg et Villiers-le-Bel Artus de la Fontaine, baron d'Ognon deuxième successeur de Pierre dans le gouvernement de Crépy, devint grand-maître des cérémonies sous les règnes d'Henri II, François Ier, Charles IX et Henri III ; il fut ambassadeur à Constantinople et à Vienne, et obtint la charge de lieutenant général l'Isle-de-France. François de la Fontaine, son héritier, gouverneur de Pont-Sainte-Maxence, s'étant-rendu caution des dettes .de la reine Marie de Médicis lorsqu'elle sortit du royaume, fut obligé de yendre les terres d'Ognon, de la Fontaine et de Berthinval pour satisfaire à son engagement. Il mourut en 1632. Maximilien Titon, secrétaire du roi, devint seigneur d'Ognon ; c'est le père de l'historien Titon du Tillet[1]».
En 1842, la commune était propriétaire de l'école et du puits. On y trouvait un moulin à eau, et la population vivait essentiellement de l'agriculture[2].
de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[17].
Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[21], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[22], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, où Ognon a été rattachée avant la fusion de 2019.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2016, la commune comptait 160 habitants[Note 1], en évolution de +10,34 % par rapport à 2010 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
48,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,1 %, 15 à 29 ans = 26,2 %, 30 à 44 ans = 14,8 %, 45 à 59 ans = 29,5 %, plus de 60 ans = 16,4 %) ;
51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 23,4 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 25 %, plus de 60 ans = 12,6 %).
Pyramide des âges à Ognon en 2007 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ans ou +
1,6
1,6
75 à 89 ans
1,6
14,8
60 à 74 ans
9,4
29,5
45 à 59 ans
25,0
14,8
30 à 44 ans
21,9
26,2
15 à 29 ans
17,2
13,1
0 à 14 ans
23,4
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[28]
Parc du château d'OgnonInscrit MH (1990, partiellement)[29],[30] avec ses bassins, fabriques de jardin, embarcadère, terrasse, enclos, escaliers, statues ... . Sur une superficie de 50 ha, entouré d'une haute mur d'enceinte, s'étend ce qui fut l'un des majeurs jardins à la française du XVIIIe siècle. Le parc se compose notamment de la longue allée du Mail, du grand escalier avec ses deux gloriettes, de forêts et pelouses, d'un miroir d'eau avec embarcadère, de la salle de verdure et d'un grand étang. De nombreuses statues sont disposées dans le parc, dont « les Quatre Parties du monde », « les Quatre Vertus » et « les Quatre Saisons ». Plusieurs fabriques subsistent également, dont l'embarcadère et les sept colonnes symbolisant la ruine d'un temple antique[31]. Le parc ne se visite que lors des Journées européennes du patrimoine et n'est pas visible depuis le domaine public
Bien qu'inscrit au titre des sites, le château d'Ognon a été démoli en 1957 en raison des lourds dégâts subis lors de son occupation par des troupes et des réfugiés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce château, au moins le deuxième sur le site, ne datait que de 1881/1883 et était de style néo-Renaissance ; seule la grosse tour était ancienne. La grille d'entrée sur la rue de la Forêt, les communs sur la route de Brasseuse et surtout le parc aménagé en plusieurs étapes entre 1600 environ et 1753 subsistent toujours. L'attribution de sa conception à André Le Nôtre ne relève que d'une hypothèse.
Le parc du domaine d'Ognon
Vue d'ensemble des communs de l'ancien château.
Vue rapprochée, avec le portail donnant accès au domaine.
Ce temple votif de guérison fut érigé vers le milieu du Ier siècle apr. J.-C., et a été abandonné au début du Ve siècle, c'est-à-dire au début de l'ère de la christianisation. Le temple fut alors utilisé comme carrière de pierres, puis recouvert par la forêt. Il a été fouillé entre 1873 et 1874, puis entre 1996 et 1999. Les objets découverts au cours de ces fouilles (pièces de monnaie, ex-voto, fibules, bagues, objets de parure) sont exposés au Musée d'art et d'archéologie de Senlis. Tous ces objets, mais aussi des ossements d'animaux, attestent qu'il y a eu sur ce site des offrandes d'une population gallo-romaine fervente et assidue. Les vestiges visibles sur le site sont les fondations des murs jusqu'à une hauteur de 0,5 à 1m environ, qui permettent d'apprécier l'étendue du temple. Les ruines du temple sont en accès libre[33].
D'une facture très simple, elle date pour l'essentiel de la première moitié du XVIIe siècle, ne dispose pas de bas-côtés, ni de transept, ni de chœur proprement dit, et se termine par un chevet plat aveugle. La nef est voûtée d'ogives, sans clés de voûte ni chapiteaux ou colonnes, les nervures se fondant directement dans les murs. Les sept travées assez étroites qui forment la nef sont délimitées extérieurement par des contreforts accentués, qui confèrent leur caractère aux façades nord et sud de l'édifice. Les fenêtres sont en plein cintre. Le petit clocher en charpente est monté simplement sur le toit. Il est couvert d'ardoise, alors que le toit de la nef est couvert de tuiles plates. Les deux éléments architecturaux qui retiennent l'attention sont la chapelle seigneuriale de la famille La Fontaine du XVIe siècle, accolée aux cinquième et sixième travées de la façade nord, ainsi que le portail occidental. De style classique, il est en plein cintre et décoré par des bossages et un fronton surbaissé sculpté[35],[36].
Vue d'ensemble des vestiges du temple gallo-romain.
Vue d'ensemble de l'église Saint-Martin.
On peut également signaler :
Communs du château, route de Brasseuse : Long bâtiment de caractère, clairement associé à l'ancien château de par son architecture, avec deux tours carrées aux deux extrémités, des contreforts et un portail représentatif orné de bossages et surplombé de mâchicoulis. Les ouvertures sont rares, sauf à gauche du portail, où la façade a été modifiée pour l'aménagement d'un logement. Par contre, les fenêtres des tours ont été murées en partie.
Ancien puits public sur la place du village, entre l'auberge et la mairie : Petit bâtiment rectangulaire en pierre de taille sur la façade principale, avec un toit pyramidal en pierre. Le puits proprement dit est protégé par une porte en bois.
Calvaire devant l'église : Simple croix en fer forgé planté dans un genre d'autel carré fait d'un gros bloc en pierre carré.
Lavoir de la fontaine Rouge, chemin rural dit de la Fontaine, dans un bois privé au sud du village : Ancien lavoir couvert aujourd'hui ruiné, dont restent le bassin et des pans de mur. L'eau de la source alimentant le lavoir donne naissance à un petit ruisseau, qui se jette rapidement dans l'Aunette quelques dizaines de mètres plus loin.
Cimetière communal, qui jouxte le cimetière familial de la famille Sellière (où reposent également des membres des familles alliées : de Wendel, De Lattre...) et contient un carré militaire important, qui rappelle que le château d'Ognon était, durant la Première Guerre mondiale, l’hôpital complémentaire n°47. Une stèle érigée en 1926 mentionne « À la mémoire des sept cent un officiers, gradés et soldats français ; vingt deux officiers gradés et soldats américains ; un officier et trois soldats anglais ; 20 officiers gradés et soldats allemands ; morts des suites de leurs blessures à l’hôpital complémentaire d’armée n°47 au château d’Ognon. Des vingt et un infirmiers dont cinq prêtres tués à l’hôpital d’Ognon par les bombes d’avions dans la nuit du 16 au 17 juin 1918, inhumés à cette place de 1918 à 1920 »[37]
Calvaire en face de l'église.
Vieux puits public.
Lavoir de la Fontaine Rouge, à l'ouest du village.
Maximilien Titon (1632-1711), seigneur d’Ognon et des baronnies de Berre, Istres, Lançon et d’Eville, financier et magistrat français, directeur général des manufactures et magasins royaux d'armes sous Louis XIV, secrétaire du Roi et de ses finances, conseiller au Parlement de Paris. Il achète la seigneurie d'Ognon en 1670, qui reste dans sa famille jusqu'à la Révolution française.
Humbert Balsan (1954-2005), neveu maternel d'Ernest-Antoine Seillière, producteur de cinéma qui appelé sa firme Ognon Pictures, a été aussi conseiller municipal d'Ognon[39].
André Hallays, « En flânant - deux châteaux du Valois : Ognon & Raray », Journal des débats, Paris, (lire en ligne [jpg])
Marguerite Charageat, « Notes et documents sur l'histoire des châteaux d'Ognon et de Raray », Comptes rendus et mémoires de la Société d'Histoire & d'Archéologie de Senlis, années 1931-1933, Senlis, Imprimeries Réunies, 6e série, vol. IV, , p. 104-108 (lire en ligne)
Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 2de partie : Autour de la forêt », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, , p. 88-99
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑ a et bLouis Graves, Précis statistique sur le canton de Senlis, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 278 p. (lire en ligne), p. 88-90, sur Google Livres.
↑Collectif, Étude urbain d'Ognon, Orry-la-Ville, PNR Oise-Pays de France, , 71 p. (lire en ligne) ; p. 8-9.
↑Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
↑Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 403.
↑ a et bHervé Sénamaud, « Ognon et Villers-Saint-Frambourg vers une fusion : Reliés par le hameau de La Roue qui tourne, les deux villages du sud de l’Oise envisagent de lier leurs destins », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« En célébrant il y a quelques jours ses 35 années de mandat à la tête de sa commune, Yves Menez, maire (SE) d’Ognon, a publiquement évoqué l’hypothèse d’une fusion entre son village et la commune voisine de Villers-Saint-Frambourg ».
↑« Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Villers-Saint-Frambourg-Ognon », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, , p. 20-21 (lire en ligne [PDF])
↑Hervé Sénamaud, « Les premiers jours de la nouvelle commune Villers-Saint-Frambourg-Ognon », Le Parisien, édition de l'Oise, 11/1/2019 mis à jour le 20/6/2019 (lire en ligne, consulté le ).
↑« La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
↑« Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
↑Hervé Sénamaud, « Les premiers jours de la nouvelle commune Villers-Saint-Frambourg-Ognon : Depuis le 1er janvier, les deux communes n’en font plus qu’une. Elles entament les premiers jours d’une union qui s’annonce sans nuage », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Laurent Nocton a été élu maire de la nouvelle commune de Villers-Saint-Frambourg-Ognon, fruit de la fusion des deux bourgades. Une élection à l’unanimité, qui prouve que contrairement à d’autres unions dans le département, celle des deux villages du sud de l’Oise se passe tout en douceur, après avoir été bien préparée. « Yves Menez, jusque-là maire d’Ognon, a été élu premier adjoint. Mais lui comme moi restons délégués de nos communes respectives jusqu’en 2020, précise Laurent Nocton ».
↑André Hallays, « En flânant - deux châteaux du Valois : Ognon & Raray », Journal des débats, Paris, (lire en ligne [jpg]) ; et Étude urbain d'Ognon, op. cit., p. 36 et 62.
↑Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 26.
↑« La Saint-Hubert chez le baron Seillière », Le Courrier Picard, (lire en ligne).
↑ a et bEmmanuel Marolle, « A Ognon, le patron des patrons est no 2 : Ernest-Antoine Seillière a entamé vendredi soir son cinquième mandat de conseiller municipal à Ognon son village situé à proximité de Senlis », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Comme beaucoup de petites communes de ce genre, il n'a fallu qu'un seul tour au maire sortant, Yves Menez, pour voir sa liste repasser intégralement, faute d'opposants. Une équipe dans laquelle se trouve pourtant un personnage pas comme les autres : Ernest-Antoine Seillière, réélu en 7e position avec 66 voix sur 79 votants ».