Née en 1947[5], Mireille Suzanne Francette Porte[6], dite Orlan[7], est une artiste s'exprimant à travers différents supports : peinture, sculpture, installations, performance, photographie, images numériques, intelligence artificielle, robotique, réalité augmentée, biotechnologies. En tant que performeuse, c'est une des artistes françaises de l'art corporel. Son œuvre se situe dans divers contextes provocateurs, légitimée par son engagement personnel[5].
Dès les années 1960 et 1970, Orlan interroge le statut du corps et les pressions politiques, religieuses, sociales, traditionnelles qui s'y inscrivent. Son travail dénonce la violence faite aux corps et en particulier aux corps des femmes, et s'engage ainsi dans un combat féministe. Elle fait de son corps l'instrument privilégié où se joue notre propre rapport à l'altérité. Ce travail d'Orlan sur le corps se fait notamment par le biais de la photographie. En 1976, par exemple, elle parcourt les rues parée d'une robe sur laquelle est représenté son corps nu. Dans la même période, au Portugal, elle propose sur un marché des photos collées sur bois et détourées correspondants à des morceaux d'elle-même : un bras, un bout de poitrine, etc.[5]. En 1977, lors de la Foire internationale d'art contemporain (FIAC), au Grand Palais à Paris, elle est vêtue de son torse représentant là encore une photo d'elle, nue, des épaules au bas du bassin, et propose, aux visiteurs, pour une somme modique à glisser dans une fente prévue à cet effet, un Baiser de l'artiste[5],[8].
En 1978, elle crée le Symposium international de la Performance, à Lyon, qu'elle anime jusqu'en 1982. Son manifeste de « l'art charnel » (Carnal Art Manifesto) est suivi d'une série d'opérations chirurgicales réalisées entre 1990 et 1993[5]. La série comporte neuf opérations et chaque opération est une performance filmée. Orlan, sous anesthésie locale, lit des textes littéraires ou philosophiques dans une mise en scène préparée. L'opération en elle-même consiste à reproduire sur son corps des morceaux de visage de différentes oeuvres artistiques, comme le front de Mona Lisa ou le menton de la Vénus de Botticelli. L'objectif d'Orlan est de dénoncer l'absurdité des normes de beauté imposées aux femmes[9]. Avec cette série, le corps de l'artiste devient un lieu de débat public. Ces opérations chirurgicales - performances ont été largement médiatisées et ont provoqué une vive polémique, bien qu'elles ne représentent qu'une infime partie de son œuvre intégrale[5].
Orlan explore également l'utilisation des nouvelles technologies dans le domaine des arts.
En 1982, avec Frédéric Develay, elle crée le premier magazine en ligne d'art contemporain, Art-Accès-Revue, sur minitel[10]. Cette revue[11] convie des artistes internationaux travaillant in situ et/ou avec des problématiques conceptuelles à créer des œuvres originales spécialement conçues sur Minitel, par le Minitel et pour le Minitel. De nombreuses œuvres jouent avec le style graphique Vidéotex ou imitent de manière ironique les services Minitel (Bernard Venet, Vera Molnar, Ben, François Morellet, Daniel Buren…). Les œuvres sont accompagnées d'essais critiques. Le service donne également régulièrement la parole au public. Une présentation publique de cette banque de données a eu lieu au Centre Georges Pompidou dans le cadre de l'exposition Les immatériaux de Jean-François Lyotard. Le service Art-Accès a été distribué gratuitement par le serveur de la Ville de Metz : MIRABEL[11].
Dans son travail de la fin des années 1990 et du début des années 2000, les Self-Hybridations, l'artiste, par le biais de la photographie numérique et des logiciels de retouches infographiques, hybride des visages de cultures différentes (amérindiens, pré-colombiens, africains)[5].
Orlan tente ensuite d'élargir encore les frontières de l'art contemporain en utilisant les biotechnologies pour créer une installation intitulée Manteau d'Arlequin, faite à partir de cellules de l'artiste et de cellules d'origines humaine et animale.
En , elle porte plainte contre Lady Gaga pour plagiat. Pour Orlan, la star américaine, dans l'album Born This Way sorti en 2011, s’inspire trop librement de ses « hybridations ». De plus, le début du clip de la chanson homonyme montre Lady Gaga fardée et décapitée et rappelle sa Femme avec tête exécutée en 1996. L'artiste demande un dédommagement de 31,7 millions de dollars. L'audience de plaidoirie avait été fixée au au tribunal de grande instance de Paris. Un premier verdict est annoncé en la défaveur d'Orlan qui doit alors verser 20 000 euros à la chanteuse mais l'artiste décide de faire appel[12],[13],[14],[15]. En mai 2018, la cour d'appel de Paris déboute Orlan en confirmant l'absence de caractère parasitaire du clip vidéo incriminé[16]. Orlan est condamnée à verser 10 000 euros, au titre des frais exposés, à Lady Gaga[17].
Elle reçoit le grand prix de l'e-Réputation 2013, organisé par Alexia Guggémos, catégorie « arts plastiques », qui récompense les personnalités les plus populaires sur internet, aux côtés de Philippe Starck et de Yann Arthus-Bertrand[18]
Depuis le , Orlan est représentée en France par la galerie Ceysson & Bénétière à Paris[19].
En 2019, elle est membre du jury du Opline Prize, le premier prix d'art contemporain en ligne[20].
Pendant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, elle écrit son autobiographie, Strip-Tease tout sur ma vie tout sur mon art, publiée par Gallimard dans la collection « Témoins de l'art ».
ORLAN et l'ORLANoïde strip-tease artistique électronique et verbal, 2018, Exposition Artistes et robots, Grand Palais, Paris, France : un humanoïde à l'image d'Orlan (mais mettant à nu son armature mécanique) chante ou parle en utilisant sa voix, danse, en utilisant des informations récoltées collectivement et en lien avec des algorithmes de deep learning[21],[22].
Tangible Striptease en Nanoséquences , 2016, Centre des Arts, Enghien-les-Bains et Université Paris Diderot, Paris, France : Orlan en collaboration avec Mael Le Mée créent une performance dans laquelle l’ORLAN-corps, sous forme d'échantillons biologiques et de cultures de son microbiote circule entre les spectateurs[23].
Expérimentale mise en jeu, 2015 : jeu vidéo dans lequel le spectateur, au moyen de bracelets MYOS, contrôle un avatar de l’artiste. Le but du personnage est de restaurer des œuvres qui ont été détruites ; à chaque progression dans la restauration, le personnage central construit son humanité et finalement le paysage en ruine se reconstruit. Ce jeu est basé sur l’idée que « tuer n’est pas jouer »[24].
Self-hybridations Masques de l’Opéra de Pékin, Facing Design et réalité augmentée, 2014 : série de self-hybridations la plus récente de l’artiste dans laquelle elle hybride son visage avec des masques typiques de l’Opéra de Pékin. Cette série photographique interactive fait intervenir la réalité augmentée. Le spectateur, en scannant l’œuvre comme un code QR, voit apparaître sur son écran un avatar d’Orlan réalisant des acrobaties de l’Opéra de Pékin ; il peut alors se photographier ou photographier d’autres spectateurs avec l'avatar et partager ses clichés en ligne[25].
La liberté en écorchée, 2013 : cette vidéo 3D donne à voir le corps de l'artiste et modélisé en 3D. Il s'agit d'un manifeste insistant à la fois sur la nature « écorchée » propre aux artistes et sur sa responsabilité concernant cette notion de liberté à défendre constamment.[incompréhensible]
Robes sans corps, Sculptures de plis, 2010 : sculptures de drapés sans corps, en résine doré à la feuille ou en platinium.
Robots en objets recyclés et animaux en voie de disparition , 2021
Parmi les œuvres les plus emblématiques de sa carrière, on peut citer :
Orlan accouche d'elle-m'aime, 1964 : sur cette photographie en noir et blanc, Orlan donne naissance à un personnage tel un corps inerte et androgyne, ni homme ni femme. Cette œuvre constitue symboliquement la volonté de l'artiste de se donner naissance, de s'inventer une nouvelle identité. Cette série fait partie des Corps-sculptures. Elle est créée quelques mois après un avortement de l'artiste[26].
MesuRages (1974-2011) : l'appellation choisie pour cette série d'actions insiste sur le mot « Rage », puisque l'artiste refuse de jouer le rôle qu'on veut lui imposer. À l'aide de l'« Orlan-corps », nouvelle unité de mesure, l'artiste mesurera la place Saint-Pierre de Rome, la rue Chateaubriand, à Nice, le Centre Georges Pompidou, à Paris, le musée Saint-Pierre, à Lyon, le musée Andy Warhol à Pittsburgh, le Musée d'art contemporain d'Anvers ou encore le musée Guggenheim de New York. Sur la place Saint-Lambert à Liège, le « MesuRage » d'Orlan prend un caractère politique, puisque l'artiste est invitée par une association qui milite pour la défense de cette place menacée par une opération d'urbanisme.
Le Drapé-le Baroque (1979-1986) : cette série de photographies constitue une iconographie complexe et assez suggestive sur le plan spirituel, avec des personnages inspirés de l'iconographie chrétienne tels que sainte Orlan, la vierge blanche et la vierge noire. Ce travail s'inscrit dans la continuité de la quête d'Orlan de l'identité féminine, de sa critique des pressions religieuses et de sa mise en scène du baroque.
L’Origine de la guerre, en 1989, fait pendant au célèbre tableau de Gustave Courbet, L'Origine du monde : un phallus, des jambes écartées avec tête, bras et jambes coupées reprenant et « travestissant » l'iconographie féminine de Courbet, illustre le titre en un geste qui ne se départ pas du féminisme[27].
La Réincarnation de sainte Orlan, commencée en 1990, ou Images / Nouvelles Images, comprend une série de neuf opérations / performances de chirurgie esthétique, durant lesquelles Orlan fait de sa chair le matériau de son travail et prend pour base les représentations de la femme dans l'art occidental. Chaque opération / performance d'Orlan, soigneusement programmée et exécutée, est mise en scène et contrôlée par l'artiste. Par le biais de ces interventions, elle « a mis de la figure sur son visage ». Elle choisit la littéralité de la performance pour parler de la violence faite au corps, en particulier au corps des femmes et mettre en question les modèles de beauté car Orlan s'est fait placer de chaque côté du front des implants habituellement mis pour rehausser les pommettes, ce qui crée deux bosses sur les tempes.
Omniprésence () : Orlan rencontre à New York le docteur Marjorie Cramer, une chirurgienne qui accepte les objectifs artistiques et féministes de son projet : la transformation radicale de son visage par des implants au niveau des tempes. L'objectif est de détourner la chirurgie esthétique de ses objectifs usuels et de remettre en cause les normes de beauté. Cette opération / performance est diffusée en direct dans son exposition à la galerie Sandra Gering, à New York, au Centre Georges Pompidou, à Paris, au Centre Mac Luhan, à Toronto, ou encore au Centre multimédia de Banff et sur CNN.
Ceci est mon corps…Ceci est mon logiciel… est une performance-conférence le accompagnée d'un livre et d'un CD-ROM. Elle y développe le Manifeste de l'art charnel.
Le plan du film (2001) : à l'instar de Jean-Luc Godard, qui parlait de la production d'un « film à l'envers », Orlan part de la création d'affiches de cinéma pour ensuite définir le casting, le script, une soirée promotionnelle à la Fondation Cartier pour l'art contemporain, une bande-son par le groupe Tanger, la bande-annonce du film, le producteur. Elle expose l'ensemble de ce travail au Festival de Cannes en 2002 à l'Hôtel Martinez.
Self-hybridations (1998-2002) : images numériques mettant en scène l'artiste dans des métamorphoses physiques (virtuelles cette fois-ci) interrogeant des canons de beauté d'autres civilisations (amérindienne, pré-colombienne et africaine). À l'aide de procédés informatiques, Orlan transforme son image de façon à se rapprocher des traditions culturelles pré-colombiennes (comme la déformation du crâne des Mayas), africaines, égyptiennes, amérindiennes et mérovingiennes. Ce travail est dans la continuité de ses œuvres précédentes où elle dénonçait les pressions sociales que notre société inflige au corps et à l'apparence. Ici elle met en scène l'absurdité de ces critères, qui s'opposent selon l'époque ou la civilisation dans laquelle on vit. L'image du corps idéal devient complètement abstraite et ironique.
Le Manteau d'Arlequin : il s'agit d'une installation mêlant art et biotechnologies, créée avec des cellules vivantes d'Orlan, des cellules d'origines différentes et même des cellules d'animaux. Cette œuvre s'inspire du texte de Michel Serres, Laïcité, placé en guise de préface à son ouvrage Le Tiers Instruit. Michel Serres utilise la figure de l'Arlequin comme métaphore du croisement, de l'acceptation de l'autre, de la conjonction, de l'intersection. Le Manteau d'Arlequin développe et continue d'explorer l'idée de croisement en utilisant le médium plus charnel qu'est la peau. Il questionne également la relation entre la biotechnologie et la culture artistique. Cette installation a été présentée à Perth, Liverpool, Luxembourg.
Son œuvre ultime consistera à placer son corps momifié dans un musée[28] mais il semble que l'artiste n'ait pas encore trouvé de collection publique pour exhiber cette œuvre.
Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (avril 2021).
Borusan Foundation, Les Voluptés, commissaire : Elga Wimmer, Istanbul, Turquie
Festival E-Phos 2001, The Hybrid Body and the Monster, Athènes, Grèce
Musée d’Art contemporain d’Anvers, Mutilate Mode and Body Art 2001: Landed/Geland, Anvers, Belgique
2002 :
Centro de Fotografía de l'Université de Salamanque, Rétrospective 1964-2001, commissaire : Olga Guinot, Palace Abrantès et Église de la Segonda Palace, Salamanque, Espagne
Centre de Création contemporaine (CCC), Orlan, 1993, commissaire Alain Julien-Laferrière, Tours, France
Centre national de la photographie (CNP), Orlan 1964–2004… Méthodes de l’artiste, exposition rétrospective, commissaires : Régis Durand et Claire Guézengar, accompagnée de la publication d'une monographie aux éditions Flammarion, Paris, France.
Moscow House of Photography, Orlan, 2003–2004, commissaire : Olga Svlibova, exposition rétrospective menée conjointement à la Photobiennale 2004, Moscou, Russie
UNESCO, In Movement UNESCO Salutes Women Video Artists of the World, commissaire : Kim Airyung, Paris, France
ZKM, Media Art Net, commissaire : Peter Weibel, Karlsruhe, Allemagne
2005 :
Palais de Tokyo, Luminous Room, avec l'architecte Philippe Chiambaretta, commissaires : Marc Sanchez et Jérôme Sans, Paris, France
Musée des Beaux Arts de Chartres, Corps primitifs Corps numériques, Chartres, France
Stephan Stux Gallery, ORLAN, Digital Photographs and Sculptures, Refiguration / Self-Hybridization: The Pre-Columbian and African Series, New York, États-Unis
Artcurial, Face à Faces, commissaire : Isabelle de Montfumat, Paris, France
Mildred Kemper Art Museum, Inside Out Loud: Visualizing Women’s Health, commissaire : Janine Mileaf, Saint-Louis, Missouri, États-Unis.
Musée des Arts décoratifs de Lausanne, Body Extensions, Lausanne, Suisse
Musée de Beaux-Arts de Buenos Aires, Projet Cone Sud, commissaires : Bernard Goy et Gusto Pastor Mellado, Buenos Aires, Argentina
National Gallery of Victoria, Mirror Mirror: Reflections on Beauty, Melbourne, Australie
2006 :
Grand Palais, La Force de l'Art, commissaire : Eric Troncy, Paris, France
Musée des Arts Modestes de Sète, Bang Bang, commissaire Hervé di Rosa, Sète, France
Yokohama Red Brick Warehouse Number 1, Transimages 4, commissaire : Anne-Marie Morice, Yokohama, Japon
PS1, Into Me / Out of Me, commaissaire : Klaus Biesenbach, New York, États-Unis
2007 :
Getty Research Institute, Skaï and Sky and Video, commissaire : Sabine Schlosser, Los Angeles, États-Unis
Musée d'Art Moderne de Saint-Étienne, Le Récit, commissaires : Lorand Hegyi et Viola Eugenio, Saint-Étienne, France
Beap 07, Biennale of Electronic Arts Perth Stillness, Perth, Australie
KW Institute for Contemporary Art, Into Me / Out of Me, commissaire : Klaus Biesenbach, Berlin, Allemagne
Kunstmuseum Ahlen, Diagnostic Art – La médecine dans l'art contemporain, commissaire : Burkhard Leismann, Ahlen, Allemagne
MOCA Geffen Los Angeles, Wack!, Art and the Feminist Revolution, commissaire : Connie Butler, Los Angeles, États-Unis
Museo de Bellas Artes de Bilbao, Kiss Kiss Bang Bang, 45 Años de Arte y Feminismo, Bilbao, Espagne
Osaka National Art Museum, Skin of / in Contemporary Art, commissaire : Yukihiro Hiroyoshi, Osaka, Japon
Palazzo Fortuny, Artempo, commissaire Jean-Hubert Martin et Tijs Visser, Biennale de Venise, Venise, Italie
2008 :
Espacio Artes Visuales, Suture Hybridation-recyclage, en collaboration avec Davidelfin, commissaire : Isabel Tejeda, Murcia, Espagne
Galerie Michel Rein, Self hybridation, Américains-Indiens, Paris, France
The Tallinn Art Hall, Orlan: Post identity stratégies, commissaires : Eugenio Viola, Reet Varblane, Tallinn, Estonie
The Vancouver Art Gallery, “Wack!” Art and the feminist revolution, commissaire : Connie Butler, Vancouver, Canada
Chapelle de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, Académia qui es-tu ? commissaire : Axel Vervoordt, Paris, France
Fact, Sk-Interfaces, commissaire : Jens Hauser, Liverpool, UK
Musée Berardo, BESart – Colecçao Banco Espirito Santo, Lisbonne, Portugal
2009 :
Musée d’Art contemporain de São Paulo, Année de la France au Brésil, Orlan+Campana+Neon, commissaire : Lisbeth Rebollo, São Paulo, Brésil
Abbaye de Maubuisson, Unions mixtes, Mariages libres et Noces barbares, commissaire : Caroline Coll, Maubuisson, France
Grand Palais, La Force de l’art, commissaires : Jean-Louis Froment, Jean-Yves Jouannais, Didier Ottinger, Paris, France
Centre Georges Pompidou, elles@centrepompidou, commissaire : Camille Morineau, secondée par Quentin Bajac, Cécile Debray, Valérie Guillaume et Emma Lavigne, Paris, France
Casino Luxembourg, SK-interfaces, Exploring Borders in Art, Technology and Society, commissaire : Jens Hauser, Luxembourg
Project room / La Cambre / École Supérieure des Arts Visuels, Orlan Remix, Est-ce que vous êtes Belges ? Ou les draps-peaux hybridés, commissaire : Johan Muyle, Bruxelles, Belgique
Sheldon Museum of Art, Bodies, Technology, Fashion, commissaire Daniel J. Veneciano, Lincoln (Nebraska), États-Unis
Centre Pompidou, Paris–Delhi–Bombay…, commissaires : Sophie Duplaix et Fabrice Bousteau, Paris, France
Annenberg Space for Photography, Beauty (Cult)ure, commissaires : Patricia Lanza et Kohle Yohannan, Los Angeles, États-Unis
Musée d’Art de Sheldon ; The Harlequin Coat: ORLAN ; commissaire : Daniel J. Veneciano ; Lincoln (Nebraska), États-Unis
Cinémathèque de Miami ; Video Retrospective : ORLAN fait son cinéma; commissaires : Dana Keith and Norbert Duffort; Miami, États-Unis
Project Room | La Cambre (École supérieure des Arts Visuels) ; ORLAN Remix, Est ce que vous êtes Belge ? Ou les draps-peaux hybridés; commissaire : Johan Muyle ; Bruxelles, Belgique
2012 :
Museo de Arte Moderno de Bogota ; Hybridización y Refiguración ; curator : Ricardo Arcos-Palma ; Bogota, Colombia M HKA[réf. nécessaire]
Museum van Hedendaagse Kunst Antwerpen ; MesuRages (1968-2012) Action : ORLAN-body ; curator : Bart de Baere ; Antwerpen, Belgium[réf. nécessaire]
Museo de Antioquia; ORLAN / Arte Carnal y cuerpo en questión; curator : Ricardo Arcos-Palma ; Medellin, Colombia[réf. nécessaire]
The Andy Warhol Museum ; The Factory Direct ; curator : Eric Shiner ; Pittsburgh, Pennsylvania, USA[réf. nécessaire]
Museum of Decorative Arts and Design, Orlan The Icon of French contemporary Art, guest artist of Riga, European City of Culture, commissaire : Inese Baranovska, Riga, Lettonie
FRAC de Franche-Comté, L'Origine de la guerre, commissaire : Sylvie Zavatta, Besançon, France
1980 : ICC ; Rétrospective-MesuRage de rue et d’institution ; commissaire : Flor Bex ; Anvers, Belgique
2002 : FRACPays de la Loire, commissaire : Jean-François Taddéi, Carquefou, France
2002 : Centro de la Fotografia (Salamanque, Espagne) ; Museo Artrium (Vitoria-Gasteiz, Espagne) commissaires : Olga Guinot et Juan Guardiola
2004 : Centre national de la photographie,ORLAN 1964–2004. Méthodes de l’artiste, commissaires : Régis Durand et Claire Guézengar, Paris, France.
2004 : CCC Tours, commissaire : Alain Julien-Laferrière; Tours, France
2004 : Maison de la Photographie de Moscou, ORLAN, 2003–2004 ; commissaire : Olga Svlibova, rétrospective en partenariat avec la PhotoBiennale ; Moscou, Russie
Pomme-cul et petites fleurs[37] (recueil de poèmes ; photographies de Fabrice Lévêque), Jannink, collection « L'Art en écrit », 2007.
Unions mixtes, mariages libres et noces barbares[38], avec Raphaël Enthoven et Raoul Vaneigem ; Dilecta, collection « Collectionneur », 2010.
Ceci est mon corps… ceci est mon logiciel[39] ; préface de Maria Bonnafous-Boucher, Ed Al Dante Aka; Collection Cahiers du Midi - Collection de l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, Bruxelles, 2011.
Strip-tease tout sur ma vie, tout sur mon art, Gallimard, collection "Témoins de l'art", Paris, 2021.
Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (avril 2021).
Un certain nombre de films, vidéos documentaires et interview sur Orlan et son œuvre ont été réalisés depuis le début de sa carrière :
Vierge Noire, film de Jean Dupuy, 16 mm, noir et blanc, 12 min, 1980.
Les films d’ici Productions, Film d’Emilio Pacull, 1990.
Donne dell’altro mondo, Film de Marisa laurito et Roberto Ferrante, réalisation de Giampiero Ricci, French-Italian Production, 1993.
Synthetic Pleasures, New York, USA , dirigé par Lara Lee, 16 mm, 1995.
ORLAN, Carnal Art, film documentaire dirigé par Stephan Oriach, Myriapodus Films, Centre Georges Pompidou, ministère de la Culture (DAP), 35 mm, 75 min, 2002.
ORLAN’s interview au CCC de Tours, film documentaire créatif, 2004.
Interviews avec Bernard Blistène, Christine Buci-Glucksmann, Régis Durand, Robert Fleck, Jean-Hubert Martin et Jean-François Taddei au sujet du travail d'Orlan, 2004.
Making of Sculpting Brushes Prototype lumineux no 1 Série Bump Load, coproduction du conseil général du Val-d’Oise, de l'abbaye de Maubuisson et du Centre national des arts plastique, 2009.
elles@centrepompidou : ORLAN, par Axel Cevenot, coproduction du Centre Pompidou, de la Délégation à l’action culturelle audiovisuelle et Ina, Direction de la production et de l’édition, 1 min 30 s, 2009.
De la condition féminine en milieu artistique, par Loïc Connanski, coproduction Les Programmes Courts et Créations/Canal +, 2009.
Un Œil entre Art Numérique et Science, par Laurence Scarbonchi, coproduction Chromatiques, Cap Canal, université de Lyon 52 min 7 s, 2010.
ORLAN, production Art–Tendance, People Misteremma, 3 min 27 s, 2011.
Paris-Delhi-Bombay… “Draps-peaux hybridés”, interview par le Centre Pompidou, 5 min 45 s, 2011.
L’artiste et son autoportrait/Das Selbtsporträt in der Kunst (3/3), pour Arte (France/Allemagne), dirigé par Sabine Willkop, diffusé le , 25 min 38 s, 2012.
Fig Leaf, The Biggest Cover-Up in History, par Rosie Schellenberg, pour la BBC4, produit pae Rosie Schellenberg. Producteur exécutif : Jonty Claypole. Script : Stephen Smith, 1 min 9 s, 2012.
ORLAN, et la chair se fait verbe, dirigé par Fanny Dal magro, Production Mosaïque Films, 52 min, 2012.
Beauty Culture: Annenberg Space For Photography, 2012.
Decryptcult #2, Interroger les frontières : hybridations et art corporel, , 24 min 40 s, 2013.
ORLAN, interview de Dominic Moulon pour Mooc Digital Media, 2015 :
Cette section a besoin d'être recyclée (avril 2021). Motif : Autrefois éparpillée à deux endroits de l'article, la bibliographie sur Orlan a été réunie ici, mais en conservant les deux précédentes listes séparément (dont "Monographies" anciennement placée plus haut). Il conviendra de fusionner/ranger cette bibliographie de la façon la plus claire possible (il est possible de conserver les intitulés des sous-sections "Monographies"/"Autres" mais il conviendra de vérifier s'il y a des monographies dans la section "Autres", qui seront donc à déplacer).. Améliorez-la ou discutez des points à améliorer.
Blistène B., Buci-Glucksmann C., Cros C., Durand R., Heartney E., Le Bon L., Obrist H. U., ORLAN, Rehberg Zugazagoitia J., ORLAN (angl. : ORLAN, Carnal Art), Flammarion, Paris, 2004
O’Bryan J., Carnal Art. ORLAN’s Refacing, University of Minnesota Press, 2005
Bader J., Hegyi L., Kuspit D., Iacub M., Phelan P., Viola E., ORLAN, The Narrative, Charta, Milan, 2007
Barjou N., Defl andre L., Dubrulle, University of Nebraska (Received the First Price “Museum Publication Design” from the American Association Museums for 2011), University of Nebraska, USA, 2007
Gautheron M., Laot C., Marquis C., Noesser C., Normand O., ORLAN, Morceaux choisis, École nationale supérieure/Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne Métropole, Lyon, 2007
Cruz Sanchez P. A., De la Villa R., Garelick R., Serres M., Tejeda I., Vu L., ORLAN + davidelfi n, SUTURE-HYBRIDISATION-RECYCLING, held at Espacio Artes Visuales, Éditions E. A. V. , Murcia, 2008
Stefanutti C., Tra identità e alterità del proprio corpo-ORLAN, Tecnograf, 2008
Bhabha H. K., Garelick R. K., Serres M., Tejeda I., Veneciano J. D., Virilio P. et Vu L., Faboulous Harlequin, ORLAN and the patchwork self, 2010
Bouchard G., Buci-Glucksmann C., Caygill H., Donger S., Gilman Sander L. , Hallensle-ben M., Hauser J., Johnson D., Malysse S., Olbrist H. U., ORLAN, Petitgas C., Shepherd S., Virilio P., Wiln son S., ORLAN, A Hybrid Body of Artworks, Routledge, Londres Enthoven R., ORLAN, Vaneigem R., Unions Libres, Mariages Mixtes et Noces Barbares, Éditions Dilecta, Paris, 2010
Morineau C., Chavanne B. et Buci-Glucksmann C., Un bœuf sur la langue ORLAN, Éditions Fage, Lyon, 2011
Bonnafous-Boucher M., Ed Al Dante Aka ; Ceci est mon corps. . . ceci est mon logiciel, coll. Cahiers du Midi – coll. de l’Académie royale des beaux- arts de Bruxelles, Bruxelles, 2011
Bourriaud N., La Chance M. et Acos Palma R., ORLAN Arte Carnal o cuerpo obsoleto / hibridaciones y refigurationes, Museum de Antioquia, Medellin, Museum of Modern Art, Bogota Columbia, Baere Bart de, Gregoir S., Van Mulders W., Besacier H., Charre A., ORLAN MesuRAGES (1968-2012), 2012
Action: ORLAN-body, Éditions du M HKA, Anvers, 2012
Morelli A., Muyle J., Rollin P.-O., Est-ce que vous êtes Belge ? ORLAN, Yellow Now/ENSAV La Cambre, Bruxelles, 2012
Benito Climent J. I., El Arte-Carnal En ORLAN, Hacia Una Estética Del Sacrificio, Devenir, Madrid, 2013
Baranovska I., Grenier C., Païni D., Rehm J.-P., ORLAN, L’art de la reine des masques, Gallery Michel Rein, Paris, 2014
ORLAN, The Icon of the French Contemporary Art, House Neputns, Riga, Latvia , 2014
ORLAN, L’art de la reine des masques, Galerie Michel Rein, Paris, Gallery Sejul, Séoul, 2014
Grau D., Meyer J.-R., Piguet P., Prieto I., Quaranta D., ORLAN, Striptease des cellules jusqu’à l’os, Éditions Scala, Paris, 2015
ORLAN, Zoom baroque : Plis et déplis, Galleria Peccolo, 2015
Park Moon Soon, Soukyoun L., Jinsang Y., Grau D., Piguet P., Prieto I., Quaranta D., ORLAN TechnoBody Retrospective, 1966-2016, Éditions Scala, 2016
Sarah Wilson, Michel Onfray, Rosanne Stone Allucquére, Serge François et Adams Parveen, ORLAN : ceci est mon corps, ceci est mon logiciel, Black Dog Publishing, Londres, Royaume-Uni, 1996
Christine Buci-Glucksmann, Michel Enrici; ORLAN, Triomphe du Baroque, éditions Images En Manœuvres, Marseille, France, 2000
(en) Jill O’Bryan, Carnal Art Orlan’s Refacing, University of Minnesota Press, États-Unis, 2005
Lorand Hegyi, Donald Kuspit, Marcela Iacub, Peggy Phelan, Joerg Bader, Eugenio Viola, ORLAN, The Narrative / Le Récit, éditions Charta, Milan, Italie, 2007
Rocio de la Villa, Pedro Alberto Cruz Sanchez, Rhonda Garelick, Michel Serres, Lan Vu, Isabel Tejeda, ORLAN+ davidelfin, Suture Hybridisation Recycling, Édition EAV / ACTAR, Murcie, Espagne, 2008
(en) Homi K. Bhabha, Rhonda K. Garelick, Michel Serres, Isabel Tejeda, Jorge Daniel Veneciano, Paul Virilio, and Lan Vu, Faboulous Harlequin, ORLAN and the patchwork self, éditions de l'Université du Nebraska, États-Unis, 2010
(en) Bart de Baere, Sophie Gregoir, Wim Van Mulders, Hubert Besacier, Alain Charre; ORLAN MesuRAGES (1968-2012) Action: ORLAN-body, Éditions du M HKA, Anvers, Belgium, 2012
(es) Nicolas Bourriaud, Michael La chance et Ricardo Arcos-Palma, ORLAN Arte Carnal o cuerpo obsoleto / hibridaciones y refigurationes, Museum de Antioquia, Medellin, Museum of Modern Art, Bogota, Colombie, 2012
(es) Jose Ignacio Benito Climent, El Arte-Carnal En ORLAN, Hacia Una Estetica Del Sacrificio, éditions Devenir, Madrid, Espagne, 2013
(en) Inese Baranovska, Catherine Grenier, Dominique Païni, Jean-Pierre Rehm, ORLAN, The Icon of the French Contemporary Art, Éditions House Neputns, Riga, Latvia, 2014
Donatien Grau, Jackie-Ruth Meyer, Philippe Piguet, Imma Prieto, Domenico Quaranta, ORLAN, Striptease des cellules jusqu’à l’os, Éditions Scala, Paris, 2015
(en) Moon Soon Park, Soukyoun Lee, Jinsang Yoo, Donatien Grau, Philippe Piguet, Imma Prieto, Domenica Quaranta, ORLAN TechnoBody Retrospective 1966-2016, Éditions Scala, Paris, 2016
↑Si elle-même écrit son nom d'artiste en lettres capitales, de nombreuses sources l'écrivent « Orlan ».
↑(en) C. Jill O'Bryan, Carnal Art : Orlan's Refacing, Minneapolis, University of Minnesota Press, , 199 p. (ISBN978-0-8166-4323-3, lire en ligne), p. 23 :
« She was born Mireille Suzanne Francette Porte in Saint-Étienne, France, on May 30, 1947 »
.
↑(en) Alessandra Lemma, Under the Skin : A Psychoanalytic Study of Body Modification, Londres, Routledge, , 205 p. (ISBN978-0-415-48569-2), p. 122 :
« Formerly Mireille Porte (before she changed her name), Orlan is a Professor at the École des Beaux-Arts in Dijon. She is a multimedia artist using video, performance, digital images and sculpture. »
↑« Contact / F.A.Q », sur orlan.e (consulté le ) : « Changer de nom, c'est s'inventer. Après une séance de psychanalyse, j'ai réalisé que j'oubliais quelques lettres de mon nom de famille en signant mon nom «morte» sur mes chèques. Je voulais réutiliser les syllabes qui produisent une connotation positive tout en conservant le mot «or», puis j'ai ajouté «lan» et à partir de ce moment-là je me suis appelée ORLAN. ».
↑Stéphane Place et Orlan, Orlan, de l'art charnel au baiser de l'artiste, Collection « Sujet Objet », Paris : Jean-Michel Place, 1997 (ISBN2-85893-294-8), p. 41 : « J'ai donné mon corps à l'art, car après ma mort il ne sera pas donné à la science, mais placé dans un musée, momifié. »
↑Orlan, Pomme-cul et petites fleurs, Paris, Édition Janninck, , 48 p. (ISBN978-2-916067-22-3).
↑(fr + en) Orlan, Raoul Vaneigem, Raphaël Enthoven., ORLAN Unions libres, mariages mixtes et noces barbares, Paris, Éd. Dilecta / Galerie Michel Rein / Conseil général du Val-d'Oise, , 127 p. (ISBN978-2-916275-66-6).
↑Orlan ; Postface de Maria Bonnafous-Boucher, Ceci est mon corps… ceci est mon logiciel, Editeur : Editions Al Dante (12 octobre 2011)Collection : Cahiers du Midi, Éditions Al DanteCollection : Cahiers du Midi, , 85 p. (ISBN978-2-84761-848-8).
↑ abcde et f« Biography », sur le site officiel d'Orlan (consulté le ).
↑(en) « ORLAN wins the prize of Feminine Excellence - Award Ceremony on November 22, 2017 The Italian Ministry of Foreign Affairs », A Shaded View On Fashion, (lire en ligne).
↑Admin montsoreau, « 2021: ORLAN », sur Château de Montsoreau-Musée d'Art Contemporain (consulté le ).