Maladie |
Maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) |
---|---|
Agent infectieux | |
Origine | |
Localisation | |
Premier cas | |
Date d'arrivée |
Depuis le (4 ans et 9 mois) |
Site web |
Cas confirmés |
1 769 694 ()[1] |
---|---|
Cas soignés |
1 758 138 ()[1] |
Morts |
2 909 ()[1] |
La pandémie de Covid-19 en Nouvelle-Zélande démarre officiellement le . Au , le bilan est de 2 909 morts.
Le , le ministère de la Santé met sur pied le Centre national de coordination de la santé en réponse à l'épidémie. Un arrêté sur les maladies infectieuses et à déclaration obligatoire est délivré pour entrer en vigueur le , obligeant les professionnels de la santé à déclarer tout cas soupçonné en vertu de la Loi sur la santé de 1956.
Le , le gouvernement de la Nouvelle-Zélande annonce que les voyageurs étrangers qui quittaient la Chine se verraient refuser l'entrée en Nouvelle-Zélande, seuls les citoyens et résidents permanents de la Nouvelle-Zélande et leur famille étant autorisés à y entrer. Les universités ont demandé au gouvernement d'exempter les étudiants chinois voyageant pour étudier en Nouvelle-Zélande.Les étrangers qui ont quitté la Chine et passé au moins 14 jours dans un autre pays ont été autorisés à entrer en Nouvelle-Zélande. L'interdiction a été prolongée de huit jours supplémentaires le .
Le , le navire de croisière Diamond Princess est mis en quarantaine par les autorités japonaises à Yokohama après que les passagers eurent confirmé avoir la Covid-19. Onze Néo-Zélandais seraient à bord. Le , quatre passagers néo-zélandais avaient reçu un résultat positif au virus et étaient traités au Japon. Deux d’entre eux devaient se rendre sur un vol d’évacuation organisé par le gouvernement australien.
Le , un vol organisé par le gouvernement et exploité par Air New Zealand arrive à Auckland en provenance de Wuhan, dans la province du Hubei, en Chine, Wuhan confinée depuis le . Le vol transporte 193 passagers, dont 54 citoyens néo-zélandais et 44 résidents permanents. Trente-cinq passagers australiens sont transférés sur un vol australien, tandis que les 157 passagers restants sont mis en quarantaine dans une installation militaire à Whangaparaoa pendant 14 jours. Les passagers sont ensuite relâchés le .
Le , le ministère de la Santé met en place un numéro de téléphone gratuit dédié à Healthline (0800 358 5453) pour les appels liés au Covid-19.
La Nouvelle-Zélande confirme son premier cas le , une citoyenne néo-zélandaise de la soixantaine qui avait récemment visité l'Iran, revenant par Bali, en Indonésie, et arrivant en Nouvelle-Zélande le à Auckland. Elle subit deux tests pour la Covid-19 qui étaient négatifs, mais un troisième test utilisant un échantillon plus spécifique était positif. Elle est admise à l'hôpital d'Auckland. La Nouvelle-Zélande était le 48e pays à avoir un cas confirmé de Covid-19. Le également, le gouvernement étend les restrictions de voyage aux voyageurs en provenance d'Iran.
Un système de niveau d’alerte à quatre niveaux est mis en place le pour gérer l’épidémie en Nouvelle-Zélande. Le niveau d’alerte est d’abord fixé au niveau 2, mais est ensuite relevé au niveau 3 dans l’après-midi du . À partir de 23 h 59 le , le niveau d’alerte est déplacé au niveau 4, mettant le pays dans un blocage national. Le niveau d’alerte est ramené au niveau 3 à 23 h 59 le , levant partiellement certaines restrictions, et descendant au niveau 2 à 23 h 59 le , levant le reste des restrictions tout en maintenant la distanciation physique. Le pays passe au niveau 1 à 23 h 59 le , supprimant toutes les restrictions restantes, à l’exception des contrôles aux frontières.
Au la Nouvelle-Zélande a eu 1 513 cas (1 163 cas confirmés et 350 cas probables) de Covid-19. Sur la base de l’estimation nationale de la population de 4 966 000, 232,4 cas sont confirmés par million d’habitants (302,9 cas confirmés et probables par million d’habitants)
À cette date le pays n’a enregistré que 2030 infections et 25 morts depuis le début de la pandémie. "Le succès de la stratégie néo-zélandaise a été attribué à une politique de test large, rapide et massive. Selon le magazine Forbes, 1,2 million de tests ont été pratiqués depuis le , date à laquelle le premier cas de COVID-19 a été enregistré en Nouvelle-Zélande"[2].
En octobre le gouvernement néo-zélandais signe un accord pour d'acheter 1,5 million de doses du vaccin de Pfizer[3].
Le pays choisit la stratégie d'éradication du virus dite « zéro Covid » que la contagiosité du variant Delta met en échec, et mène "une course effrénée à la vaccination pour rattraper son retard", estimant que les 3 millions sont vaccinés sont insuffisants surtout chez les Maoris[4]. Les habitants d'Auckland sont confinés chez eux depuis la mi-août. Ces restrictions doivent être maintenues jusqu'à la fin novembre. Ce confinement sera levé si 90% de la population est entièrement vaccinée[5].
En octobre le gouvernement décrète que les soignants et les enseignants non vaccinés ne pourront plus exercer leur métier[6]. En novembre plusieurs milliers de manifestants manifestent à Wellington contre les restrictions imposées[7].
En décembre le gouvernement valide l'utilisation du vaccin Pfizer chez les 5-11 ans[8].
En mars le pays annonce lever progressivement ses restrictions, le gouvernement estimant que 95% des Néo-Zélandais étant entièrement vaccinés, le niveau d'immunité collective est élevé[9], malgré la brusque flambée due au variant omicron[10]. Mais le mois suivant le nombre de décès augmente pour atteindre un pic en août et faire passer le nombre total de décès de 570 le 19 avril à 2454 décès le 8 août[11].
En mai le New Zeland Doctors Speaking Out with Science (NZDSOS), un groupe de médecins[12] dénonçant le peu de considération donnée aux effets secondaires graves de la vaccination[13] demande l’ouverture d’une enquête.
En été la Nouvelle-Zélande rouvre totalement son territoire, "après avoir autorisé dans un premier temps les voyageurs américains, canadiens et européens à revenir depuis le 1er mai dernier." [14]