Papilio rogeri
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Arthropoda |
| Classe | Insecta |
| Ordre | Lepidoptera |
| Super-famille | Papilionoidea |
| Famille | Papilionidae |
| Sous-famille | Papilioninae |
| Genre | Papilio |
Papilio rogeri est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille des Papilionidae. Cette espèce est présente au Mexique et au Belize.
Description
[modifier | modifier le code]Imago
[modifier | modifier le code]L'espèce mesure entre 89 et 95 mm d'envergure. Le corps est noir avec des macules roses. Les ailes antérieures sont noires, les ailes postérieures sont noires et dentelées, avec des échancrures blanches et portent parfois des queues, en moyenne plus longues chez le mâle que chez la femelle. La sous-espèce Papilio rogeri pharnaces présente deux rangées de macules roses sur les ailes antérieures, tandis que la sous-espèce Papilio rogeri rogeri a moins de macules roses, et des marques plus claires sur les ailes antérieures[1].
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Papilio rogeri pharnaces (mâle) -
Papilio rogeri en train de se nourrir
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Juvéniles
[modifier | modifier le code]La chenille au dernier stade est à dominante marron, avec des marques blanches et de courtes épines orange. La chrysalide est vert et marron[2].
Écologie
[modifier | modifier le code]La femelle pond ses œufs sur des plantes de la famille des Rutacés. Les chenilles vivent en groupe et se nourrissent des feuilles de la plante-hôte. Comme toutes les chenilles de Papilionides elles portent derrière la tête un osmeterium, organe fourchu qui émet une substance repoussant les prédateurs. Arrivée à maturité la chenille se change en chrysalide sur une branche. La chrysalide est maintenue à la verticale par une ceinture de soie.
Habitat et répartition
[modifier | modifier le code]Papilio rogeri est présent au Mexique, au Belize et peut-être au Guatemala et dans le sud du Texas.
Systématique
[modifier | modifier le code]L'espèce Papilio rogeri a été décrite pour la première fois en 1836 par l'entomologiste français Jean-Baptiste de Boisduval dans son Histoire naturelle des insectes, à partir d'un spécimen mâle du Yucatan. Le papillon a été nommé en l'honneur de Théodore Roger, le premier spécimen décrit se trouvant dans sa collection[3]. Papilio rogeri appartient au sous-genre Heraclides, qui regroupe 33 espèces de Papilio américains, et est parfois nommé Heraclides rogeri.
Sous-espèces
[modifier | modifier le code]- Papilio rogeri pharnaces
- Papilio rogeri rogeri
Papilio rogeri et l'Homme
[modifier | modifier le code]Nom vernaculaire
[modifier | modifier le code]L'espèce est nommée "Pink-spotted swallowtail"[1] en anglais.
Menaces et conservations
[modifier | modifier le code]Papilio rogeri n'est pas évalué par l'UICN. En 1985 l'espèce paraissant plutôt commune, au moins au Yucatan, et non menacée[4].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) N. Mark Collins et Michael G. Morris, Threatened swallowtail butterflies of the world. The IUCN Red Data book., Gland, Suisse ; Cambridge, Royaume-Uni, IUCN, (lire en ligne), p. 91
Publication originale
[modifier | modifier le code]Jean-Baptiste Alphonse de Boisduval, Histoire naturelle des insectes - Lépidoptères, Paris, (lire en ligne), p. 278
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence BioLib : Papilio rogeri Boisduval, 1836 (consulté le )
- (en) Référence FUNET Tree of Life : Papilio rogeri
- (fr + en) Référence GBIF : Papilio rogeri (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Papilio rogeri Boisduval, 1836 (taxons inclus) (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Papilio rogeri pharnaces E. Doubleday, 1846 (Pink-spotted Swallowtail) », sur butterfliesofamerica.com (consulté le )
- ↑ (en) « Papilio rogeri pharnaces E. Doubleday, 1846 (Pink-spotted Swallowtail)-Immatures », sur butterfliesofamerica.com (consulté le )
- ↑ Jean-Baptiste Alphonse de Boisduval, Histoire naturelle des insectes - Lépidoptères, Paris, (lire en ligne), p. 278
- ↑ (en) N. Mark Collins et Michael G. Morris, Threatened swallowtail butterflies of the world. The IUCN Red Data book., Gland, Suisse ; Cambridge, Royaume-Uni, IUCN, (lire en ligne), p. 91
