Sa capacité de dégradation du polyuréthane fut découverte dans deux espèces distinctes de P. microspora au niveau de prélèvements de tiges de la plante au parc national Yasuni dans la partie ouest de la forêt amazonienne humide au niveau du territoire de l’Équateur, par un groupe d’étudiants chercheurs, conduit par le professeur en biochimie moléculaire : Scott Strobel dans le cadre de l’Expédition annuelle dans la forêt humide de l’université Yale et en particulier de son laboratoire. C’est la première espèce de champignon trouvée, qui soit capable de dégrader le polyuréthane en conditions d’anaérobie. Cela fait de ce champignon un candidat potentiel pour un projet de bioremédiation impliquant de grandes quantités de matière plastique[6].
↑(en) Jonathan R. Russell, Jeffrey Huang, Pria Anand, Kaury Kucera, Amanda G. Sandoval, Kathleen W. Dantzler, DaShawn Hickman, Justin Jee, Farrah M. Kimovec, David Koppstein, Daniel H. Marks, Paul A. Mittermiller, Salvador Joel Núñez, Marina Santiago, Maria A. Townes, Michael Vishnevetsky, Neely E. Williams, Mario Percy Núñez Vargas, Lori-Ann Boulanger, Carol Bascom-Slack, and Scott A. Strobel, « Biodegradation of Polyester Polyurethane by Endophytic Fungi », Applied and Environmental Microbiology, Washington, DC, American Society for Microbiology, vol. 77, no 17, , p. 6076-6084 (ISSN1098-5336, PMID21764951, lire en ligne, consulté le )
↑(la) Saccardo, Pier Andrea, Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, vol. 3, Patavii, sumptibus auctoris, 1882-1931 (lire en ligne), p. 789
↑M. Zhang, « First Report of Pestalotiopsis microspora Causing Leaf Spot of Hidcote (Hypericum patulum) in Japan », Plant Disease, vol. 94, no 8, , p. 1064 (DOI10.1094/PDIS-94-8-1064B)
↑(la) C.L. Spegazzini, « Fungi argentini. Pugillus secundus (Continuacion). », Anales de la Sociedad Científica Argentina, vol. 10, , p. 5–33 (lire en ligne)
↑Lee, Julie C., « Torreyanic Acid: A Selectively Cytotoxic Quinone Dimer from the Endophytic Fungus Pestalotiopsis microspora. », The Journal of Organic Chemistry, vol. 61, no 10, , p. 3232–3233 (DOI10.1021/jo960471x)