Pierre-Louis de Leyssin | |
Portrait de Pierre-Louis de Leyssin | |
Biographie | |
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Naissance | Aoste (Dauphiné) |
Décès | (à 80 ans) Munich (Bavière) |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination épiscopale | |
Archevêque d'Embrun | |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Pierre-Louis de Leyssin (né à Aoste dans le Dauphiné le - mort à Munich en Bavière le ) est un ecclésiastique français qui fut le 81e et dernier archevêque d'Embrun de 1767 à 1790. Ayant refusé le serment constitutionnel, il meurt en exil.
Pierre-Louis de Leyssin est le fils de François-Louis (mort le ), chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, baron de Domeyssin, co-seigneur de Culloz et de Françoise-Marie de la Martinière.
Destiné à l'Église, il effectue une longue carrière ecclésiastique. Il reçoit les ordres mineurs le ,devient sous-diacre le puis diacre le . Il est ordonné prêtre le . Docteur en théologie de la Sorbonne à Paris, il reçoit le diaconat noble de Saint-Etienne-Saint-Chef de Vienne. Grand-vicaire de Jean-Sébastien de Barral à l'évêché de Castres en 1752 il obtient l'archidiaconat de la cathédrale.
Commendataire de l'abbaye royale Saint-Nicolas de Septfontaines dans le diocèse de Reims, il est choisi comme vicaire général par Claude-Mathias-Joseph de Barral, évêque de Troyes. Il est député à l'Assemblée du clergé de 1765. Il est finalement nommé archevêque d'Embrun le 19 avril et confirmé le . Il est consacré le 5 juillet par Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord. Il préside les États du Dauphiné de décembre 1788 à janvier 1790. Il s'oppose à la Constitution civile du clergé décidée par le décret du et refuse de prêter le serment. Ignace de Cazeneuve est nommé évêque constitutionnel du département des Hautes-Alpes en mars 1791 et sacré à Paris le 3 avril. Pierre-Louis de Leyssin chassé de sa cathédrale en se retire d'abord à Mont-Dauphin à vingt kilomètres d'Embrun. Le 13 juillet il rejoint Ceillac par le col du Tronchet dans le Queyras et atteint le Vallon de Maurin. Il se réfugie ensuite en Italie dans les États sardes par le col de Mary. Il réside à Chambéry jusqu'à l'invasion française en 1796 puis à Lausanne enfin à Munich en Bavière où il meurt en 1801 l'année où le Concordat supprime définitivement l'archevêché d'Embrun.