Ctenoplusia accentifera
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Classe | Insecta |
Ordre | Lepidoptera |
Sous-ordre | Noctuoidea |
Famille | Noctuidae |
Sous-famille | Plusiinae |
Tribu | Argyrogrammatini |
Genre | Ctenoplusia |
La Plusie de la menthe (Ctenoplusia accentifera) est une espèce de lépidoptères de la famille des Noctuidae, qui vit en climat chaud en Europe du Sud, dans le Nord de l'Afrique et au Moyen-Orient.
L'espèce Ctenoplusia accentifera a été décrite par l'entomologiste français Alexandre Louis Lefebvre de Cérisy en 1827, sous le nom initial de Plusia accentifera[1].
Synonymes :
Cette espèce est signalée dans une partie du Sud-Ouest de l'Europe (de l'Espagne[2] à la Grèce en passant par le Sud de la France et l'Italie[3]), en Afrique méditerranéenne et tropicale, jusqu'en Éthiopie[4], au Proche-Orient et en Asie mineure.
En France, l'espèce est présente au moins dans les départements circumméditerranéens[5]. Le réchauffement climatique pourrait favoriser sa migration vers le nord[réf. souhaitée].
La chenille est verte.
L'imago est de couleur (hétérogène) globalement brune, produisant un bon camouflage, et mesure environ 25 mm d'envergure.
La chenille se nourrit au moins sur deux genres de lamiacées : Mentha et Coleus[4], et a été signalée sur une astéracée (la chicorée sauvage, Cichorium).
L'imago (papillon adulte) commence à voler au crépuscule et contribue à la pollinisation de certaines fleurs ouvertes ou accessibles la nuit. Il est ainsi en Espagne pollinisateur de plantes de la famille des Apocynaceae[6]. Il pourrait être attiré (comme d'autres papillons de nuit) par la lumière, bien que ce soit le coucher du soleil qui, dans la nature, semble commander le début de sa phase d'activité.
Ses éventuelles capacités et activités migratoires à longue distance sont mal connues, mais une espèce proche (Ctenoplusia agnata) s'est montrée capable de longues migrations saisonnières à haute altitude et à longue distance (y compris au dessus de zones marines, comme cela a été démontré au-dessus du Golfe de Bohai)[7]. Plusieurs espèces proches sont considérés comme ravageurs de plusieurs espèces cultivées. Dans certaines conditions, un groupe de chenilles peut rapidement défolier un pied de menthe entier[réf. souhaitée].
Milieux ouverts et humides, et parfois champs (de menthe par exemple), jardins, friches, balcons (pots de menthe), etc.
Un risque de confusion existe avec certaines espèces proches, comme Ctenoplusia polycampta[8].