Conservatisme
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Le conservatisme est une philosophie politique qui est en faveur des valeurs traditionnelles et qui s'oppose au progressisme. Les cultures ayant chacune des valeurs différentes, les conservateurs selon leur culture ont des buts différents. Mais tous les conservateurs promeuvent la défense statu quo ou le retour à des valeurs établies (statu quo ante). Pour Michael Freeden, le conservatisme croit seulement en un changement limité de ce qui est naturel ou organique ; aussi, pour lui, l'ordre social est indépendant de la volonté humaine.
Le terme vient de « conserver » ; du latin conservare, « maintenir, observer (une loi, une coutume) » composé de servare « préserver, garder ». Bien que ce ne soit pas une idéologie en soi, le conservatisme est une philosophie politique dont les idées sont en grande partie liées à leur contexte d'existence. Il est défini en partie par l'accent mis sur la tradition comme source de sagesse, bien au-delà de ce qui peut être démontré ou explicitement établi. Il se fonde sur la conservation d'un ordre préétabli, selon les conventions, chacun à sa place.
Né d'un père anglican, juriste de profession, et d'une mère catholique, Edmund Burke est élevé dans la religion anglicane à laquelle il reste attaché toute sa vie. Il est élève dans une école quaker de Ballitore, puis au Trinity College de Dublin.
En 1756, il montre une certaine aversion à l'égard de l'idéologie des Lumières, et publie la même année un Coup d'œil sur les maux qu'a produits la civilisation ; les avis au sujet de cet ouvrage anonyme sont partagés : certains y voient une parodie de la manière d'argumenter de Lord Bolingbroke, d'autres le considèrent comme une approche de l'anarchisme philosophique. Devenu homme politique, Burke désavoue cet ouvrage. En 1757, il fait paraître une Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du Sublime et du Beau, un traité d'esthétique qui lui fait prendre rang parmi les philosophes, attirant même l'attention de Diderot et de Kant.
Wesley Kanne Clark, Sr., KBE (né le à Chicago), est un homme politique, entrepreneur et ancien général des Forces armées des États-Unis.
Clark fut major de sa promotion à West Point, obtint une bourse Rhodes pour entrer à l'université d'Oxford, où il fut diplômé de philosophie, politique et économie. Il fut également reçu au Command and General Staff College, où il étudia la science militaire. Il passa trente-quatre années dans l'armée et au département de la Défense, où il reçut de nombreuses décorations, parmi lesquelles la médaille présidentielle de la Liberté. Il commanda notamment l'opération Allied Force durant la guerre du Kosovo en tant que commandant du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe de l'OTAN de 1997 à 2000.
Il se lança dans la course à l'investiture démocrate le . Il se retira le après avoir gagné l'investiture en Oklahoma, et apporta son soutien à John Kerry, qui fut investi par le parti en juillet 2004. Clark est actuellement à la tête d'un comité d'action politique nommé WesPAC, créé après les primaires perdues. Ce comité fait office de think tank, et apporta son soutien aux candidats démocrates aux élections de mi-mandat en 2006. Clark était considéré comme candidat potentiel à l'élection présidentielle américaine de 2008, mais décida d'appuyer Hillary Clinton le puis Barack Obama lorsque celle-ci fut écartée de la course. Clark est actuellement coprésident de Growth Energy, un lobby promouvant l'utilisation de l'éthanol.
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Il occupe d'abord les fonctions de maire de Neuilly-sur-Seine, député des Hauts-de-Seine, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication ou encore de président par intérim du Rassemblement pour la République (RPR). À partir de 2002, il est notamment ministre de l'Intérieur, ministre de l'Économie et des Finances et président du conseil général des Hauts-de-Seine. Il est alors l'un des dirigeants les plus en vue de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), qu'il préside de 2004 à 2007.
Il remporte l'élection présidentielle de 2007 avec 53,06 % des suffrages exprimés au second tour, face à la candidate socialiste Ségolène Royal. Son mandat de président de la République française est marqué, entre autres, par une rupture de style par rapport à ses prédécesseurs, par plusieurs réformes comme celle des universités en 2007 ou des retraites en 2010, et par l'impact de grands événements internationaux tels que la « Grande Récession » et la crise de la dette dans la zone euro. Candidat à sa réélection en 2012, il est battu par le candidat socialiste François Hollande, obtenant 48,36 % des votes exprimés au second tour.
Après son départ de la présidence, il siège pendant quelques mois au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit et à vie. En 2014, il reprend la présidence de l'UMP, qu'il fait renommer Les Républicains. Il quitte la tête du parti en 2016 pour se présenter, sans succès, à la primaire présidentielle de la droite et du centre. Il se met ensuite de nouveau en retrait de la vie politique et doit faire face à plusieurs affaires judiciaires, dont l'affaire Sarkozy-Kadhafi, l'affaire Sarkozy-Azibert et l'affaire Bygmalion. Lire la suiteAutres articles sélectionnés au sein du portail du conservatisme
France : Les Républicains, Debout la France, Rassemblement National, Centre national des indépendants et paysans, Parti chrétien-démocrate, Parti de la France, Rassemblement bleu Marine, Reconquête (parti politique)
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