Pélagie Gbaguidi

Pélagie Gbaguidi
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Biographie
Naissance
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Période d'activité

Pélagie Gbaguidi, née en 1965 à Dakar, est une artiste peintre contemporaine d'origine béninoise, diplômée de l'École des beaux-arts Saint-Luc (Liège) en 1995.

Lors de l'édition 2006 de la Biennale de Dakar, elle est remarquée pour un ensemble de sept toiles intitulé Le Code noir, évoquant la violence de l'esclavagisme et ses séquelles subsistantes au fil des générations.

Pélagie Gbaguidi naît à Dakar, bien que d'origine béninoise, en 1965[1],[2]. Elle étudie l'art à Liège, en Belgique, à l'École supérieure des arts Saint-Luc de Liège[1], où elle obtient son diplôme en 1995.

Elle veut s’inscrire dans la tradition des griots. Ces conteurs africains sont dépositaires d’un patrimoine et retransmetrent, du passé, des récits, des images, des chants et de poésie[1],[3].

Elle est présente à plusieurs reprises à la Biennale de Dakar dans les années 2000, en 2004, 2006, 2008[2],[4],[5],[6]. Elle réalise et y expose notamment un travail de peinture et de dessin fondé sur la lecture du Code noir, en en mettant en exergue la violence, les traumatismes visibles et invisibles qui en sont issus[3]. Ce travail donne lieu à une acquisition de 100 dessins par le Mémorial ACTe en Guadeloupe[3]. Elle s'installe à Bruxelles, dans un ancien café au sud de la métropole, côté flamand[7], et est invitée dans plusieurs résidences artistiques, à Nantes en 2004, à Krems en Autriche en 2007[6], à Arnhem aux Pays-Bas en 2008[6], ou encore à l'UCO à Angers dans les années 2020 où elle fait un travail en écho de la Tenture de l'Apocalypse. Elle est remarquée en 2017 par sa participation à la documenta 14 à Athènes et à Cassel[3] par une installation imposante sur l’esclavage, le nazisme et l’apartheid, posant la question de qui transmet les connaissances sur ces thèmes[3],[8]. En 2024/2025, elle expose au sein de La Verrière, espace de la fondation Hermès, à Bruxelles[8],[7],[9].

Distinctions

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Récompenses

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Pélagie Gbaguidi a reçu une bourse de la Fondation Civitella Ranieri en octobre 2018.

Notes et références

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  1. a b et c Guy Duplat, « Pélagie Gbaguidi vient réveiller un sentiment d'humanité », sur La Libre Belgique,
  2. a et b Charly Hessoun, « Biennale de l’art africain contemporain », sur La Nouvelle Tribune,
  3. a b c d et e « Pélagie Gbaguidi », sur AWARE - Archives of Women Artists, Research and Exhibitions
  4. Thierry William Koudedji, « Que reste t-il de Dak’art 2006 ? »,
  5. Hélène Tissières, «  Biennale de Dakar 2006 : œuvres exposées et témoignages  », sur Éthiopiques no 77,
  6. a b et c « Pélagie Gbaguidi », sur Artnet
  7. a et b Emmanuelle Jardonnet, « A Bruxelles, l’artiste Pélagie Gbaguidi revisite son Antre », sur Le Monde,
  8. a et b Maxime Guillot, « Pélagie Gbaguidi, artiste exposée à La Verrière – Fondation d’entreprise Hermès », sur Le Journal des arts,
  9. Maïlys Celeux-Lanval, « À Bruxelles, la peintre Pélagie Gbaguidi ouvre son antre et son cœur », sur Beaux-Arts Magazine,

Bibliographie

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  • Dak'Art 2006, catalogue de la 7e Biennale de l'art africain contemporain, 2006, p. 188-189
  • Dak'Art 2008. Afrique : Miroir ?, catalogue de la 8e Biennale de l'art africain contemporain, 2008, p. 102-103
  • Dunja Hersak, Écouter et entendre : Pélagie Gbaguidi, Ola-Dele Kuku, Carlos Amorim Lemos, Toma Luntumbue, Hassan Musa, Otobong Nkanga, Aimé Ntakiyica, Mulugeta Tafesse, Galerie Kevin Conru, Bruxelles, 2008, 74 p.
  • Pélagie Gbaguidi : Hommage aux ancêtres, exposition du au , Art'Senik, Saint-Leu (La Réunion), 1996, 10 p.

Articles connexes

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Liens externes

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