Dans l'Église catholique, la pénitence (du latin poenitentia) fait partie d'un sacrement qui a pour but de pardonner les péchés : c'est le sacrement de pénitence et de réconciliation (dit communément confession) qui comprend également la contrition et la confession des péchés. La pénitence est un acte de foi alors que la repentance est un acte moral.
Les conditions nécessaires pour l'obtention du sacrement de pénitence sont les suivantes.
La première condition est de rechercher ses fautes par un examen de conscience.
La deuxième condition est le regret des fautes ou repentir. Celui-ci implique de faire la distinction entre péché véniel et péché mortel :
Pour l'obtention de l'absolution, il faut au minimum la contrition imparfaite de tous ses péchés mortels, jointe à la confession. La contrition, qui est le regret de ses péchés avec la résolution de ne plus les commettre, est dite imparfaite lorsqu'on regrette ses péchés à cause des peines (enfer, purgatoire) qu'on a méritées et qu'on ne regrette pas d'abord parce qu'on a offensé Dieu.
Les péchés capitaux sont à distinguer des péchés mortels, car la notion de péché capital n'a pas de rapport direct avec la gravité du péché. Le péché capital désigne un péché qui est cause de beaucoup d'autres péchés.
La troisième condition est d'éviter toutes les occasions prochaines de pécher, c'est-à-dire d'éviter les occasions dans lesquelles il est probable que l'on pèche.
La quatrième condition est de se confesser à un prêtre en disant tous ses péchés mortels non confessés encore. Cacher volontairement un péché mortel non confessé serait faire une confession sacrilège qui n'aurait aucune valeur. Il faudra la refaire en entier et dire aussi qu'on a commis ce sacrilège.
La dernière condition est l'application de la pénitence, toujours destinée à réparer le mal qui a été fait lorsque c'est possible (par exemple la restitution immédiate d'un bien volé). La réparation est toujours proportionnée au dommage causé, ainsi on répare le mauvais exemple par le bon exemple, on répare une calomnie en manifestant la vérité, on répare une médisance en disant du bien de la personne… Si toutefois cela ne se peut vraiment pas, la prière aux intentions de la personne blessée est le minimum qu'on doit faire.
Ici, l'emploi du terme pénitence peut être considéré comme abusif. En effet, la Tradition distingue la pénitence de la satisfaction. C'est la satisfaction qui est destinée à produire du bien après la réception de l'absolution ; la pénitence est alors la démarche qui mène avant et pendant la confession jusqu'à l'absolution.
L'Église catholique distingue :
Selon la Révélation d'Arès et la foi des Pèlerins d'Arès, la pénitence est simplement la clé du salut de l'individu et du monde. Il s'agit du courage et de la volonté d'être libre de tous préjugés contre son prochain, libre de toutes les dominations et de pratiquer l'amour, le pardon, la paix et l'intelligence du cœur sans restriction.
L'origine de ces confréries, nées en Italie au XIIe siècle, est cependant discutée quant à leur initiateur. Pour les uns, elles seraient nées (juridiquement, car elles existaient déjà de façon informelle) en 1267, date à laquelle saint Bonaventure crée, à Rome, un statut pour les laïques agissant selon les règles de l’Amour du Christ : c’est la première Confrérie du Gonfalon dont l’objet est l’amour du Christ et la proclamation de la foi catholique. Pour les autres, les premiers pénitents auraient vu le jour en 1221 lorsque saint François d'Assise a fondé le Tiers-Ordre de pénitence (cependant les tiers-ordres ont eu, jusqu'en 1983, un statut canonique différent de celui des pénitents).
Quoi qu'il en soit, le nom de pénitent apparaît dans les livres à la fin du Moyen Âge. Les pénitents italiens se chargeaient de protéger les condamnés à mort en leur enfilant une cagoule, pour qu'ils ne soient pas lapidés par la foule. Ils priaient pour leur âme, avec le pouvoir d'accorder la grâce à l'un d'eux chaque année. Souvent, les confréries ont une « fonction » bien définie ; par exemple, l'adoration du Saint-Sacrement, l'accompagnement des défunts lors des enterrements, les soins apportés aux malades, etc.
En Espagne, les processions de pénitents lors de la Semaine sainte, notamment à Séville, prennent une ampleur particulière due au nombre impressionnant de pénitents processionnant dans les rues.
En Italie, la confrérie des pénitents noirs de La Miséricordia di Firenze est une institution dans le pays, un véritable « service public » doté de moyens très modernes (ambulances, hélicoptères, personnel médical nombreux et compétent) et gérant des hôpitaux et des maisons de retraite ; elle est présente dans toutes les grandes villes du pays. Elle a son siège historique à Florence.
En France, la plus ancienne confrérie de pénitents est La Dévote et Royale Compagnie des Pénitents Gris d'Avignon, fondée en 1226 par le roi de France Louis VIII Le Lion, père de Saint Louis, à son retour de la croisade contre les hérétiques albigeois. Cette confrérie commémore chaque année l'anniversaire du "Miracle des Eaux".
À la tête de chaque confrérie, on trouve généralement un premier maître (Avignon), un recteur (Aix) ou un prieur (Nice), ainsi qu'un aumônier. Ils sont généralement assistés d'un Second Maître, d'un secrétaire et d'un trésorier. Les pénitents sont la plupart du temps des laïcs qui ne prononcent pas de vœux, mais des clercs sont parfois membres des confréries.
Aujourd'hui, dans le Sud de la France, chaque confrérie de pénitents se différencie par la couleur de son habit :
Il y eut aussi jusqu'au XIXe siècle des Pénitents violets (Marseillan dans l'Hérault) ou feuilles mortes à Limoges.
La cagoule en popeline cousue à la robe, est appelée « caparuxte » à Perpignan, « capirote » en Espagne. Elle masque le visage pour assurer l'égalité des Frères et l'anonymat de la charité. À l'heure actuelle, mis à part les Pénitents Gris d'Avignon ou les noirs de Perpignan, les autres confréries ne portent plus la cagoule. La robe est souvent appelée « livrée », « chemise » ou « sac ».
La Révolution française interdit les Pénitents de toutes les couleurs. Certaines de ces confréries se reconstituèrent clandestinement (dès 1797 pour les blancs de Montpellier), et furent tolérée après le concordat de 1801. Elles ne reçurent de statuts officiels qu'au retour de la monarchie en 1815.
Certaines confréries de pénitents ont disparu et sont parfois réapparues à l'époque récente : c'est le cas de la confrérie des pénitents noirs de Toulon en 2006 et des pénitents blancs de Saorge en 2009.
En France, les confréries de pénitents se réunissent chaque année au cours d'une maintenance (France et Principauté de Monaco), organe qui fédère les différentes confréries. Il y a, également, dans le comté de Nice une maintenance particulière aux confréries dudit comté.
Au niveau international le seul organe fédérateur des confréries des différents pays est le Forum Omnium Gentium Confraternitatum (F.O.G.C.).