Rapale | |
Vue de Rapale. | |
Administration | |
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Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Calvi |
Intercommunalité | Communauté de communes Nebbiu - Conca d'Oro |
Maire Mandat |
Jean-Claude Fondacci de Paoli 2020-2026 |
Code postal | 20246 |
Code commune | 2B257 |
Démographie | |
Gentilé | Rapalais |
Population municipale |
161 hab. (2021 ) |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 35′ 30″ nord, 9° 18′ 15″ est |
Altitude | 400 m Min. 16 m Max. 687 m |
Superficie | 10,16 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Bastia (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Biguglia-Nebbio |
Localisation | |
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Rapale est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à l'ancienne piève de San Quilico, dans le Nebbio.
Rapale est située au sud du Nebbio.
Son territoire s'étend depuis les pentes du Monte Pietesco (702 m - Murato) au sud, s'étale autour du village et se poursuit par une longue bande dirigée nord - nord-ouest jusqu'à l'entrée orientale des Agriates.
À l'est le ruisseau de Fornello qui prend sa source sur les flancs du Monte Pietesco et prend le nom de ruisseau de Salinelle après sa confluence avec le ruisseau de Cicendolle, lui sert de limite territoriale avec Vallecalle jusqu'au nord du gué de l'Ilusone. De là, cette limite part en direction nord-ouest, rejoint la rivière Aliso qu'elle longe sur environ un kilomètre autour du lieu-dit Forcone, prend ensuite la direction nord jusqu'à Punta Pizzolaccia (153 m) puis rejoint à nouveau le parcours de l'Aliso sur environ 400 mètres, traverse la plaine jusqu'à la D 81 et les premières collines des Agriates au sud du Monte Revincu (Santo-Pietro-di-Tenda).
À l'ouest, du Monte Guppio (323 m) « à cheval » sur Santo-Pietro-di-Tenda et Rapale, ses limites rejoignent la plaine de l'Aliso à l'est, au lieu-dit Pilocaccia, d'où elle repartent direction sud - sud-est en une quasi droite ligne jusqu'à la colline de Santo Pietro Vecchio (149 m), suivent une basse ligne de crête ceinturant le village du Nord-ouest au Sud.
Ainsi composé, son territoire présente des paysages très variés, depuis les hauteurs du village qui sont verts mais peu boisés en passant par le village nid de fraîcheur, la fertile plaine de l'Aliso jusqu'aux premières collines de l'aride désert des Agriates lui appartenant. Savoir qu'une infime partie de ces collines fait partie de la zone nord du champ de tir de Casta.
Rapale est un village situé à une même altitude (350 mètres) que ses voisins Sorio, Piève et Vallecalle, tous construits en hauteur sur des sites défensifs. Il est situé sur une arête, à flanc d'une moyenne montagne dont les plus hauts sommets sur la commune ne dépassent pas 700 mètres. Village « balcon », il domine la plaine d'Oletta appelée Conca d'Oro.
Le bâti est ancien, avec des maisons aux façades austères sans balcon, aux toits couverts en alternance de lauzes et de tuiles rouges.
La D62 dessert le village. Cette route conduit vers l'est à la D 81, celle-ci menant à Saint-Florent et à Ile-Rousse. Elle relie la RN 193 depuis le rond-point de Casatorra à Biguglia à la route D 81 (entrée orientale des Agriates) et passe au col de Santo Stefano, carrefour routier stratégique desservant à la fois Oletta, Biguglia/Bastia, Rapale et Murato.
La D 62 est la route corniche du Haut-Nebbiu. Elle traverse les villages de Santo-Pietro-di-Tenda, San-Gavino-di-Tenda, Sorio, Piève, Rapale. Elle traverse la commune de Murato et la D 162 est une bretelle qui permet de gagner le village de Murato au lieu-dit San Michele.
Au nord, à l'entrée orientale des Agriates, la commune est traversée par la route D 81.
Santo-Pietro-di-Tenda | Saint-Florent (Haute-Corse) | Oletta | ||
Piève | N | Olmeta-di-Tuda, Vallecalle, Murato | ||
O Rapale E | ||||
S | ||||
Piève | Piève, Murato |
Murato |
Au , Rapale est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[3],[4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (57,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (12,5 %), prairies (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), cultures permanentes (0,2 %), terres arables (0,1 %)[5]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2021, la commune comptait 161 habitants[Note 2], en évolution de +7,33 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Elle a la particularité d'avoir été construite toute en serpentine, pierre verte locale appareillée avec soin. Elle est considérée comme la jumelle de l'église San Michele de Murato.
Abandonnée vers 1920, l'effondrement de sa toiture a entrainé une partie des murs. Classée, elle est en cours de restauration.