La ville de Ribérac est établie de part et d'autre du Ribéraguet, un petit affluent de la Dronne. Elle est située, en distances orthodromiques, 19 kilomètres au nord-ouest de Saint-Astier, 24 kilomètres au nord de Mussidan et 30 kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Périgueux, à l'intersection des routes départementales (RD) 13, 20, 708 et 709.
Le territoire communal est également desservi à l'ouest par la RD 5.
Ribérac est limitrophe de six communes dont Comberanche-et-Épeluche au nord-ouest sur 650 mètres. Son territoire est éloigné de 450 mètres de celui de Saint-Pardoux-de-Drône au sud-est, de moins de 500 mètres de celui de Bourg-du-Bost à l'ouest et de 650 mètres de celui de Celles au nord-est.
Les limites communales de Ribérac et celles de ses communes adjacentes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Ribérac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[5].
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée : limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée : sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 54 mètres[1] à l'extrême nord-ouest, là où la Dronne quitte la commune et continue sur celle de Comberanche-et-Épeluche, et 155 mètres[1] au sud, près du lieu-dit Enberry, en limite de la commune de Saint-Martin-de-Ribérac[1],[10], et son altitude moyenne est de 105 mètres[11]. À noter la présence de lieux-dits concernant des parties élevées de la commune et portant le nom de puy (Puy de Bellevue, le Puy du Cros et Puy des Vignes).
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 22,79 km2[1],[16],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,63 km2[7].
La Peychay, d'une longueur totale de 10,55 km, prend sa source vers 180 mètres d'altitude dans la commune de Segonzac et rejoint la Dronne en rive gauche à 60 mètres d'altitude, au sud-est du bourg de Villetoureix, en limite de Ribérac et Saint-Méard-de-Drône[23]. Elle longe Ribérac à l'est en coulant du sud au nord et en servant de limite communale sur plus de trois kilomètres, face à Saint-Méard-de-Drône.
Le Ribéraguet traverse Ribérac et son centre-ville en coulant du sud au nord. Ce ruisseau est long de 6,82 km. Il prend sa source à 138 mètres d'altitude sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac et rejoint la Dronne en rive gauche sur la commune de Ribérac[24], à 59 mètres d'altitude, environ un kilomètre au nord du centre-ville. Dans celui-ci le Ribéraguet est en partie couvert.
Le ruisseau du Boulanger (ou de Boulanger), long de 7,13 km, prend sa source à 113 mètres d'altitude dans la commune de Siorac-de-Ribérac et se jette dans la Dronne en rive gauche à 55 mètres d'altitude, au niveau de la commune de Ribérac[25], face au hameau de Rodesol (commune d'Allemans). Il coule du sud au nord sur quatre kilomètres et demi dans l'ouest de la commune de Ribérac et lui sert de limite territoriale au sud-ouest sur près de deux kilomètres, face à Vanxains.
En aval du pont de la RD 708, la Dronne marque la limite entre Ribérac (à gauche) et Villetoureix.
Le moulin de Papalis sur la Dronne.
La Peychay au lieu-dit les Peyronnets, entre Ribérac (à gauche) et Saint-Méard-de-Drône.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[26]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [27].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[28].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[29].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 869 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[30]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 2 km à vol d'oiseau[31], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[32],[33]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[34].
Un site Natura 2000 a été défini en tant que ZSC sur la commune au titre de la directive habitats[36] : la « vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l’Isle »[39], d'une superficie de 5 825ha, qui présente des boisements de zones bocagères et de prairies inondables avec des frayères potentielles[40] où ont été répertoriées vingt-deux espèces animales et une espèce végétale visées par l’annexe II de la directive habitats de l’Union européenne[41].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2024, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[36]. Cette ZNIEFF, la « vallée de la Drone de Saint-Pardoux-la-Rivière à sa confluence avec l'Isle », est une ZNIEFF de type 2[Note 4] concernant toute la partie de la vallée de la Dronne en aval de Saint-Pardoux-la-Rivière, donc le territoire de Ribérac[42],[43].
Deux sites pittoresques concernent le territoire communal :
le long de la Dronne, le site de la Rivière, (comprenant également le Grand Pont sur la commune de Villetoureix), est, sur plus de 56hectares partagés avec les communes d'Allemans et Villetoureix, un site inscrit depuis 1991[44] ;
à environ trois kilomètres du centre-ville, au sud de la route départementale 710, le site de la Beauvière est, sur près de sept hectares, lui aussi inscrit depuis 1974[45].
Au , Ribérac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[46].
Elle appartient à l'unité urbaine de Ribérac, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[47],[48]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est la commune-centre[Note 5],[48]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[49],[50].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,2 %), prairies (17,7 %), terres arables (14,4 %), zones urbanisées (14,1 %), forêts (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %)[51]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
En 2018, on dénombre à Ribérac 2 523 logements se répartissant en 73,5 % de résidences principales, 7 % de résidences secondaires et 19,6 % de logements vacants[52].
Sur les 2 523 logements en 2018, 1 895 sont des maisons (75.1 %) et 620 sont des appartements (24.6 %).
En l'espace de vingt-huit ans, entre 1990 et 2018, le nombre de logements vacants est passé de 167 (8.1 %) à 493 (19.6 %).
En 2018, parmi les résidences principales, 57,5 % sont occupées par leurs propriétaires, 39,4 % par des locataires (dont 8,3 % pour des logements HLM loués vides) et 3 % par des occupants à titre gratuit.
Les résidences principales sont relativement anciennes : 18,8 % ont été construites avant 1919, 11,9 % entre 1919 et 1945, 21,5 % entre 1946 et 1970, 29,6 % entre 1971 et 1990, 10,1 % entre 1991 et 2005 et 8,1 % de 2006 à 2013.
La ligne de La Cave à Ribérac est active de 1881 à 1940 pour le trafic voyageurs et de 1881 à 1951 pour le trafic marchandises. Elle permettait de relier Périgueux.
Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2014 pour la Dronne — qui borde la commune au nord — à Ribérac, impactant ses rives, pouvant atteindre une largeur de 700 mètres au sud du lieu-dit la Rivière (situé en limite d'Allemans et de Villetoureix), ainsi que la partie aval de ses affluents la Peychay (les 1 800 derniers mètres) et le Ribéraguet (les 2 500 derniers mètres), ce dernier passant en centre-ville[54].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne et la Peychay. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993 et 1999[57],[55]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne et du Ribéraguet[58],[59].
Ribérac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[60]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[61],[62].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[63]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[64]. 91,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[65].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 1997, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[55].
Dans les écrits, le nom apparaît au Xe siècle lié au château sous la forme Castellum Ribairac. On trouve ensuite successivement Ribeirac au XIIe siècle, Arribeyrac au XIIIe siècle puis Ribeyrac au XIXe siècle[66]. Son étymologie pourrait s'expliquer de deux façons différentes : soit à partir de riparius indiquant la présence de rives, soit dérivé du nom gallo-roman Rabirius suivi du suffixe -acum indiquant la propriété. Il correspondrait alors au « domaine de Rabirius »[66], ou simplement au « domaine de la rivière ».
En occitan, la commune porte le nom de Rabairac[67].
En , sur la planète Mars, l'astromobile Curiosity de la NASA effectue des analyses poussées sur des affleurements rocheux et l'une des cibles est baptisée d'après le nom de la commune[68].
Aux environs de l’an 1000, le seigneur de ce castellarium, Alchier le Sourd, fonde le château de Ribérac (Castellum Ribairac[66]), sur les hauteurs de la colline de l'actuel cimetière, près de l'ancienne église Notre-Dame[66]. Le château de Ribérac est possédé successivement par les maisons de Turenne, de Talleyrand, de Bergerac, de Pons, d’Aydie et de Chapt. Des habitations s’installent au pied des murs du château puis progressivement descendent vers le vallon du Ribéraguet[69].
Le château connaît son apogée au XVIe siècle, à l’époque de Marie de Foix de Candale. Cette vicomtesse de Ribérac reçoit en 1565 la régente Catherine de Médicis et le futur roi Charles IX[69].
Les guerres de Religion laissent le château de Ribérac en piteux état et, petit à petit, il est délaissé par ses seigneurs[69].
En 1790, Ribérac devient un chef-lieu de district[1]. Lors de la Révolution, le château est démantelé, ne conservant que sa terrasse dont la destruction aurait entraîné des éboulements sur un marché situé en contrebas[71].
En 1793, la commune de Faye fusionne avec celle de Ribérac[66] et dans les premières années de la Révolution, Saint Martial de Dronne en fait de même[72].
En 1851, la nouvelle commune de Saint-Martin-de-Ribérac est créée par démembrement d'une partie du territoire communal[73].
La commune perd la fonction de sous-préfecture par le décret-loi du , qui supprime 106 sous-préfectures sur toute la France.
Le , les Allemands prennent position à Ribérac et Mussidan, le général Walter Brehmer installant même son quartier général à Ribérac. Ils sillonnent la forêt de la Double orientale et déclenchent des incendies pour débusquer les maquisards[74]. Parmi la vingtaine de Français exécutés dans cette zone par les Allemands ce jour-là figuraient cinq habitants de Ribérac[Note 7], dont trois garagistes accusés d'avoir ravitaillé les véhicules des maquisards[74]. De nombreuses autres personnes arrêtées seront envoyées en déportation ou au STO[74].
Le après 22 h, un violent orage de grêle s'abat sur 36 communes du Ribéracois, touchant particulièrement Ribérac et Vanxains ; les dégâts matériels (toitures, véhicules, etc.) sont très importants et les cultures (blé, maïs, tournesol) ont été hachées[75].
Administrée par la gauche pendant quarante-trois ans (les socialistes Bernard Cazeau de 1971 à 2001, puis Rémy Terrienne après cette date), la ville de Ribérac passe à droite aux élections municipales de 2014, avec la liste de Patrice Favard, secrétaire départemental de l'UMP[77]. La liste d’Union de la gauche (LUG) conduite par Nicolas Platon remporte les élections municipales de 2020.
La population de la commune étant comprise entre 3 500 et 4 999 habitants au recensement de 2017, vingt-sept conseillers municipaux ont été élus en 2020[78],[79].
Opération « un arbre pour les CM2 » : chaque enfant scolarisé en CM2 dans les écoles de Ribérac plante un arbre à son nom afin de symboliser la fin de son parcours élémentaire[94].
En 2019, 339 646 m3 d'eau ont été prélevés sur le territoire de la commune, à 80.7 % en surface et à 19.3 % d'origine souterraine, destinée à 100 % à l'alimentation en eau potable[96].
Services en production et distribution d'eau potable
L'eau est gérée par Sogedo Ribérac qui dessert les habitants de la commune[97].
Le tarif d'eau potable pour 120 m3 était au de 2,75 euros/m3.
En 2020, la conformité microbiologique de l'eau au robinet est de 100 % et sa conformité physico-chimique est de 93,1 %. La même année, le rendement du réseau de distribution est de 86,3 %[98].
Services assainissement collectif et assainissement non collectif
Le service d'assainissement de Ribérac est géré en délégation[99].
Le tarif d'assainissement pour 120 m3 était au de 3,65 euros euros/m3.
En 2020, la conformité des équipements d'épuration d'assainissement collectif est de 100 %[100] et celle des dispositifs d'assainissement non collectif est de 94.4 %[101].
Une déchèterie est présente à Ribérac dans la ZA les Chaumes[102].
Le Syndicat mixte départemental des Déchets de la Dordogne (SMD3) est la collectivité territoriale assurant la collecte, le transport et le traitement des déchets pour le département de la Dordogne[103].
Le cinéma Max-Linder, accessible aux personnes handicapées, est doté de 310 sièges. Environ 170 films y sont proposés chaque année, notamment des films d'art et d'essai[104].
Le cinéma sert également pour des spectacles de musique. Le cinéma est un service municipal.
La médiathèque municipale permet d'accéder à de nombreux ouvrages comme 15 500 livres, 1 200 CD, 650 DVD et trente-cinq abonnements presse (vingt-huit pour adultes et sept pour la jeunesse)[105].
Le centre culturel est un service municipal qui organise des ateliers (poterie, peinture, dessin, théatre, photo, informatique...) et la saison des spectacles vivants. Les spectacles ont lieu à l'Espace culturel André-Malraux, au cinéma Max Linder ou à la Collégiale Notre-Dame[106].
L'école de musique du Grand Ribéracois est une des dix antennes du Conservatoire à rayonnement Départemental de la Dordogne. Elle est gérée par la Communauté de communes du Ribéracois. Les instruments enseignés sont la flûte traversière, la clarinette, le saxophone, la guitare; le violon, la batterie, le piano et l'accordéon. On y trouve également des ensembles instrumentaux et vocaux[108].
Lycée général et technologique Arnaut-Daniel[115].
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Arnaut-Daniel présente un taux de réussite de 95 % au bac général et technologique et de 89 % au bac professionnel[116].
L'institution privée « école-collège Notre-Dame de Ribérac » délivre un enseignement en maternelle, en primaire et en collège, avec possibilité d'internat[117].
Une trésorerie est présente à Ribérac mais le service des impôts des particuliers a fermé en 2021. En 2023, Ribérac sera l'un des cinq sites des finances publiques qui seront encore présents en Dordogne[121].
La « Mission locale du Ribéracois Vallée de L'Isle » a comme objectif de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans sur le territoire du Ribéracois et de la Vallée de l’Isle. Il y a cinq missions locales implantées en Dordogne[122].
Le centre hospitalier intercommunal « Ribérac Dronne Double » est né de la fusion des centres hospitaliers de La Meynardie, Ribérac et Saint-Aulaye. Il est composé de 660 lits (25 en médecine, 60 en moyen séjour, 60 en long séjour, 390 en hébergement et 125 en service de soins infirmiers à domicile)[123]. Le site de Ribérac est composé de 25 lits de médecine (dont 5 LISP), 60 lits d'USLD et 91 lits d'EHPAD (dont six temporaires)[124].
Le centre de secours de Ribérac est composé de trente-six sapeurs-pompiers volontaires, neuf sapeurs-pompiers professionnels et quatre membres du service de santé. Il est doté de quatorze véhicules opérationnels[131].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[132]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[133].
En 2021, la commune comptait 3 828 habitants[Note 13], en évolution de −2,64 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ribérac a absorbé entre 1790 et 1794 les anciennes communes de Faye et de Saint-Martial-de-Dronne, et a cédé en 1851 Saint-Martin-de-Ribérac[1], ce qui explique la chute brutale de population (- 29 %) au recensement de 1851.
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,2 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 799 hommes pour 2 063 femmes, soit un taux de 53,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[135]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,9
90 ou +
5,4
12,6
75-89 ans
18,1
22,4
60-74 ans
23,2
20,6
45-59 ans
19,6
13,3
30-44 ans
11,5
15,1
15-29 ans
10,3
14,1
0-14 ans
11,8
Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2021 en pourcentage[136]
En 2020, l'Insee a procédé à une actualisation de ces périmètres. Dans ce nouveau zonage, l'unité urbaine n’a plus que deux communes, celle de Saint-Martin-de-Ribérac n'en faisant plus partie[139], soit un ensemble de 4 765 habitants en 2019.
Pour permettre des comparaisons plus aisées avec les autres villes européennes, le concept d'aire urbaine a été remplacé en 2020 par celui d'aire d'attraction d'une ville. L'aire d'attraction de Ribérac regroupe vingt-quatre communes de la Dordogne, soit 11 961 habitants en 2019. C'est la cinquième aire d'attraction de ville en Dordogne après celles de Périgueux, Bergerac, Sarlat et Montpon-Ménestérol (aires d'attraction ayant leur pôle en Dordogne).
Fin janvier ou début février de chaque année, la « Journée des collectionneurs » rassemble les amateurs de bandes dessinées, cartes postales, fèves, monnaies, timbres… En 2019 a eu lieu la 19e édition de cette manifestation[143].
Stade Jean Pierre Escalettes 1 pour la pratique du football[163]
Stade Jean Pierre Escalettes 2 pour la pratique du football[163]
Piscine découverte avec un grand bassin de nage de 25 × 15 mètres (six couloirs de nage), un bassin d’initiation de 12 × 12 mètres, une fosse à plongeon avec trois plongeoirs (deux planches basiques semi-rigides de hauteurs respectives un mètre, trois mètres et une plate-forme de cinq mètres de hauteur), une pataugeoire et un solarium en carrelage et en herbe. Des cours de natation, des locations d’aquabike et des séances d’aquagym y sont proposés[164]
Skatepark : Le spot s'étend sur une surface de 1 000 m2 (20 × 20 m). Sur le skatepark on peut y trouver une pyramide, un quarter en angle à deux courbes, une table à manual, un rail, un autre rail carré et des quarters[165].
Le Tour de Mareuil-Verteillac-Ribérac est une course cycliste par étapes disputée au mois de juillet dans les cantons de Mareuil, Verteillac et Ribérac. En 2012, l'épreuve intègre le canton de Ribérac. Elle se déroule désormais sur trois ou quatre étapes. De nombreux coureurs ayant brillé sur cette épreuve sont par la suite passés dans les rangs professionnels[175],[176].
Liberté FM est une radio locale située dans la commune. Son public vise toutes les générations avec des programmes variés et notamment des musiques actuelles et de pop rock. Sa fréquence sur Ribérac est 96.1[180],[181].
En 1981, en Dordogne, est créée la radio FM « Alfa 24 » qui deviendra Newest. Elle est située à Vanxains commune limitrophe de Ribérac. Sa fréquence sur Ribérac est 105.3[182].
Créée en 1981[183] et après avoir failli disparaître en 2002 — son personnel a alors diminué de dix-sept à deux personnes —, la radio associative « Radio Liberté » qui desservait depuis Ribérac 45 000 auditeurs (en 2012), cesse d'émettre le en soirée pour cause de liquidation judiciaire[184].
En 2018[185], parmi la population communale comprise entre quinze et soixante-quatre ans, les actifs représentent 1 397 personnes, soit 36,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (266) a fortement augmenté par rapport à 2013 (222) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,0 %.
En 2018, la commune offre 2 728 emplois pour une population de 3 862 habitants[186]. Le secteur tertiaire prédomine avec 45,2 % des emplois mais le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) est également très présent avec 37,1 %.
Fin 2018, la commune compte 224 établissements actifs employeurs[187], dont 153 au niveau des commerces, transports ou services, trente-cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix-huit dans la construction et dix-huit dans l'industrie[188], malgré un carnet de commandes bien rempli.
En , la société Besse et Aupy, « spécialisée dans l'équipement des dépanneuses et remorques de poids lourds », est placée en liquidation judiciaire ; cela fait suite à l'orage de grêle du précédent qui a rendu les locaux de l'entreprise inutilisables et obligé celle-ci à mettre en chômage technique ses 31 salariés[189].
En 2009, le groupe Albany international ferme son site de Ribérac où sont employées 91 personnes[190]. Cette usine, implantée depuis 1895, fabriquait des feutres de papeterie[191].
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Ribérac se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016[192] :
Société coopérative agricole du Ribéracois (commerce de gros interentreprises de céréales, de tabac non manufacturé, de semences et d'aliments pour le bétail) : 12e avec 44 502 k€ ;
Société Lalande distribution Solandis (hypermarché) : 17e avec 40 590 k€.
Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016, sept sont implantées à Ribérac :
Rémi Duvergt (travaux de menuiserie métallique et serrurerie) est 13e avec 5 899 k€ ;
Jamot (travaux d'installation d'eau et de gaz) est 28e avec 3 828 k€ ;
dans l'agroalimentaire, Aquitaine viande Limousin Périgord (transformation et conservation de la viande de boucherie) est 15e avec 8 851 k€[196].
Tous secteurs confondus, deux entreprises de Ribérac figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016[197] :
Lucas-Milhaupt Ribérac (commerce de gros interentreprises de fournitures et équipements industriels divers), 14e avec 8 209 k€ ;
Société coopérative agricole du Ribéracois, 15e avec 7 667 k€.
Ribérac fait partie du pays touristique du Périgord vert.
L'office de tourisme intercommunal du Périgord Ribéracois regroupant 44 communes est présent dans le centre-ville de Ribérac.
Le marché de Ribérac a la réputation d'être un des plus grands marchés du Périgord. Ribérac est une ville attrayante dans la campagne vallonnée de la région nord-ouest de la Dordogne.
À noter que le Bassin de vie de Ribérac en 2016 est le sixième bassin de vie de France abritant le plus de résidents britanniques, après ceux de Paris, Nice, Toulouse, Annemasse et Lyon[198], si bien que la presse anglaise a depuis longtemps surnommé la région Dordogneshire[199],[200].
Pigeonnier de la Grande Ferrière qui pourrait dater du XVIIIe siècle[206] ;
Hôtel de ville de Ribérac, construit entre 1856 et 1865 par le docteur Simon. Ensuite l'édifice abrite les bureaux de la sous-préfecture à partir de 1882, puis l'internat et le réfectoire du collège, et enfin la mairie[207] ;
Gendarmerie (puis office de tourisme) construite vers 1840[209] ;
Poste (ancienne mairie), construite dans la seconde moitié du XIXe siècle[210] ;
Théâtre, vraisemblablement édifié dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le bâtiment est actuellement un entrepôt communal[211] ;
École de filles, actuellement école Jacques-Prévert construite à la fin du XIXe siècle par l'architecte Cros-Puymartin[212] ;
Loge maçonnique. La construction du temple est achevée le et il est inauguré le 22 décembre[213] ;
Pont du Chalard sur le grand bras de la Dronne, le plus proche de Ribérac, et pont de Saint-Jouy sur le petit bras, situés sur le chemin d'Angoulême. Le pont du Chalard a pris son nom du prieuré bénédictin du Chalard[214] auprès duquel il a été construit. Il est mentionné la première fois dans un texte de 1496, après que des violentes inondations de la Dronne ont détruit le pont antérieur. Les Bénédictins percevant le péage du pont, le roi les a mis en demeure de le réparer. Les religieux n'ayant pas les fonds nécessaires, ils proposèrent d'abandonner une partie du péage au comte de Ribérac si celui-ci prenait en charge la reconstruction. Le pont fut reconstruit mais il est démoli par les protestants au cours des guerres de Religion. La destruction et la reconstruction du pont du Chalard sont citées pour la première fois en 1616 en Conseil du roi à la suite d'une plainte des habitants de Ribérac. Un arrêt du Conseil du ordonne une levée de 20 000 livres pour la reconstruction du pont. Léon Dessalles a écrit que le pont devait être terminé en 1650. Émile Dusolier indique qu'en fait, à cette date, rien n'était commencé car il a fallu promulguer un nouvel arrêt du Conseil le . Les impôts nécessaires au financement des travaux n'ont commencé à être levés qu'en 1651. Le pont, complètement rétabli en 1663, était encore en service en 1783 mais jugé alors délabré. Il a été doublé par un deuxième pont construit à 200 toises en amont. Une crue de la Dronne ayant renversé le nouveau et l'ancien pont en 1783, la traversée de la Dronne est alors assurée par un bac. Le Directoire de Ribérac est autorisé à s'emparer de ce bac en 1790. Le pont du Chalard est en cours de construction en 1794 par l'entrepreneur Élie Massoubre. Le pont a dû être mis en service en l'an IV[215]. Le pont du Chalard, de trois travées de neuf mètres d'ouverture et d'une longueur totale de 35,30 m et de 7,80 m de large, est en cours de reconstruction en 1812 sous la direction de Louis Vicat, ingénieur ordinaire des Travaux publics nommé à Périgueux en 1809 sous les ordres de l'ingénieur en chef Lepère[216].
Le manoir de la Beauvière.
Le pigeonnier de la Beauvière.
Le pigeonnier de la Grande Ferrière.
L'ancien palais de justice.
L'ancienne gendarmerie transformée en office de tourisme.
Poste, ancien hôtel de ville.
L'ancien théâtre.
École de filles, actuellement école Jacques Prévert.
Avant la Révolution, le territoire de la ville de Ribérac était partagé entre trois paroisses dont les chefs-lieux étaient les villages de Saint-Martial, de Faye et de Saint-Martin. Pour des commodités de culte, trois églises annexes représentaient dans Ribérac ces églises paroissiales. L'église Notre-Dame représentait l'église Saint-Martial, l'église du Chalard représentait l'église de Faye, et l'église de la Trinité, l'église Saint-Martin. L'église Notre-Dame était la vieille chapelle féodale du château. Elle a été démolie pendant les guerres de Religion et reconstruite agrandie (et était depuis 1500 une collégiale). L'église du Chalard était l'église du prieuré du même nom. L'église de la Trinité a été construite par François de Crémoux après 1725 et remise au culte vers 1731. Mais dès 1753, la charpente de l'église menace ruine et doit être réparée. L'église de la Trinité est un lieu de réunion publique, puis un temple de la Raison pendant la Révolution. La commune envisage d'en faire l'église paroissiale mais finalement choisit l'église Notre-Dame. L'église est ensuite désaffectée, transformée successivement en dépôt de fourrage et de marché aux grains. Elle est démolie et remplacée par le théâtre municipal[217].
L'ancienne église Notre-Dame, ex-chapelle du château, XIIe siècle, devenue église collégiale en 1500 et église paroissiale à la Révolution jusqu'en 1935, transformée ensuite en salle d'expositions, a été inscrite au titre des monuments historiques en 1975[218],[219].
L'église Notre-Dame-de-la-Paix, construite en 1933-1934 en style néo-roman selon les plans de l'architecte Jacques Laffillée, a été inscrite en 2000[220],[221]. Cette église conserve un tableau de Jean-Paul Laurens : Jésus chassé de la Synagogue[222],[223], déposé par l'État. L'église Saint-Joseph de Pau a été construite en 1935 sur le modèle de Notre-Dame-de-la-Paix[224]. Comme de nombreux autres édifices de Ribérac, le toit et le clocher de Notre-Dame-de-la-Paix ont été ravagés lors d'un violent orage de grêle en ; le clocher a retrouvé sa couverture en et la restauration du toit devrait s'achever en mai, avant de passer à la rénovation des voûtes et de l'intérieur[225]. Cependant, les cloches ne fonctionnent plus pour éviter de déstabiliser l'édifice et un diagnostic d'un an qui doit se conclure à l'automne 2024 devrait permettre de connaître l'étendue des réparations à effectuer[226].
L'église Saint-Martial est l'église paroissiale de l'ancienne commune de Saint Martial de Dronne, fusionnée avec Ribérac dans les premières années de la Révolution[72]. Construite au XIIe siècle, elle est de forme massive avec une chapelle latérale du XVIe siècle[229].
La Main gauche ouverte a été sculptée en 2003 par l'artiste américain Edmund Ashby (1956-2011). Elle est située à l'espace Rietberg de Ribérac et son pendant, la Main droite ouverte, est situé en Allemagne, à Rietberg, ville jumelée avec Ribérac[230].
Le cheval de la place du Général-de-Gaulle a également été sculpté par Edmund Ashby[231].
Jeune fille courant, implantée au lycée de Ribérac. Cette statue a été réalisée au titre du 1 % artistique par Georges Halbout du Tanney (1895-1986) en 1975[232].
La statue de la Vierge Marie de l'institution privée « école-collège Notre-Dame de Ribérac » institution Notre-Dame.
Monument commémoratif du centenaire de la Révolution inauguré en 1889 (socle te buste identiques à ceux de Saint-Girons), sculpté par Paul Lecreux (1826-1894)[234]. Actuellement implanté dans le jardin public.
Monument aux morts de 1914-1918, implanté place de la Liberté[235].
Monument des fusillés de 1944, inauguré le 26 mars 1946[236].
Ribérac compte vingt-deux lavoirs sur son territoire, dont notamment le lavoir de Faye[237].
Outre celui-ci, les autres lavoirs recensés sur Ribérac sont : lavoir de la Basse Ferrière, lavoir du Bazas, lavoir des Bidoux, lavoir de Chez Faye, lavoir de Chez Félix, lavoir de Chez Saudou, lavoir de la Côte, lavoir de Félard, lavoir de la Foresterie, lavoir des Francilloux, lavoir de la Gaudinie, lavoir de Lavergne, lavoir de Maison Neuve, lavoir de la Mouthe, lavoir des Moutilloux, lavoir du Prunier, lavoir de Saint-Martial, lavoir de la Sarrazinie, lavoir de Sous les Vignes, lavoir de Toutifaut, lavoir (ou fontaine) des Vignauds[238].
Trois fontaines existent à Ribérac : la fontaine du rond-point du Relais, celle de la Main gauche ouverte[230] et celle de la place Debonnière, avec son fil d'eau de 55 mètres de long.
Le jardin de la Mairie entoure l'actuelle mairie de Ribérac. Il est composé de grands arbres sans doute contemporains de ce petit château construit entre 1856 et 1865 par le docteur Simon pour sa fille[239]. Des tables de pique-nique y ont été installées. Ce jardin a une superficie d'environ 7 000 m2, déduction faite de la partie parking.
Le parc des Beauvières est un jardin ouvert composé de grands arbres, notamment des séquoias. Il est situé entre le boulevard François-Mitterrand, la rue de l'Amiral-Augey-Dufresse et la place André-Pradeau. Il est voisin de l'école maternelle occupant une maison bourgeoise. Sa superficie est d'environ 5 700 m2.
Le Jardin public est doté d'une aire de jeu avec toboggan, balançoire à bascule et toile d'araignée. Il est situé entre la place Joseph-Debonnière, la place André-Pradeau, les tennis et le ruisseau du Ribéraguet. Sa superficie est de 4 455 m2.
La Mare aux Grenouilles est située au croisement des avenues de Royan et du 26e-Régiment-d'Infanterie, au sein d'un quartier pavillonnaire. Sa superficie est de 3 735 m2 dont 2 345 m2 pour la partie en eau.
Le square situé à côté du skatepark a une superficie d'environ 2 300 m2.
Le square de l'Espace Rietberg a une superficie d'environ 500 m2.
Le square situé derrière le cinéma Max-Linder a une superficie d'environ 500 m2.
Le square Raymond-Darène est formé par le périmètre compris entre les rues de l'Amiral-Augey-Dufresse, du Palais et des Fusillés. Le monument des fusillés de 1944 occupe ce square qui a une superficie d'environ 450 m2.
Le jardin des Abeilles est situé dans le quartier des Arts. Il a une superficie de 353 m2.
Le square Pompidou est situé entre la rue Notre-Dame et le talus de l'ancien château. Sa superficie est d'environ 200 m2.
La place Debonnière est dotée d'une fontaine, d'un fil d'eau, d'une tonnelle de glycines et sa cabine téléphonique allemande a été transformée en boîte à livres[240].
La Trame bleue, qui mesure environ 1,1 km, est un cheminement piétonnier le long du Ribéraguet, depuis la rue Couleau jusqu'à la rue du 26-Mars-1944. De la rue Couleau à la rue Achille-Simon, le piéton emprunte une passerelle en surplomb du ruisseau. De la rue Achille-Simon jusqu'à la rue Gambetta, le cheminement passe entre les jardins des maisons du centre-ville sur le Ribéraguet canalisé et dessert le square de l'espace Rieberg. Puis le parcours piéton continue place du Général-de-Gaulle et place Joseph-Debonnière. À partir du Jardin public, le Ribéraguet est de nouveau à l'air libre. Ensuite la Trame bleue suit le ruisseau et passe entre les tennis, dans l'enceinte du stade municipal, puis longe le parcours santé et enfin traverse le Ribéraguet par une passerelle pour remonter jusqu'à la rue du 26-Mars-1944[241].
Parcours de santé.
Gastronomie et produits sous signes officiels de qualité
Ribérac fait partie de l'aire géographique de la Noix du Périgord (AOC)[242], de l'aire géographique du canard à foie gras du Périgord (IGP)[243], de l'aire géographique de l'Agneau du Périgord (IGP)[244], de l'aire géographique de la Fraise du Périgord (IGP)[245] et de l'aire géographique du Poulet du Périgord (IGP)[246].
Marché traditionnel renommé[247] en centre-ville, toute l'année, le vendredi matin (environ 150 exposants)[248].
Dans le cadre du marché du vendredi matin, des marchés spécifiques se tiennent en fonction des périodes : marché aux noix, en novembre ; marchés au gras, de mi-novembre à mi-mars ; marché aux truffes, de décembre à mi-mars.
Marché des producteurs (environ 20 exposants), place de la Liberté, de mi-avril à fin octobre, le mardi matin[248].
Marc Dufraisse (1811-1876), né à Ribérac, homme politique, préfet de l'Indre, préfet des Alpes-Maritimes, député de la Seine.
Oscar Bardi de Fourtou (1836 - 1897), né à Ribérac, homme politique, plusieurs fois ministre, fut maire de Ribérac de 1865 à 1870.
Fernand Faure (1853-1929), économiste et homme politique, député puis sénateur de la Gironde, est né à Ribérac.
Charles Ribière (1854-1921), né et inhumé à Ribérac, physicien, haut fonctionnaire, inspecteur général des Ponts et Chaussées, directeur des Phares et Balises.
Francisco Contreras Valenzuela (1877-1933), poète, critique, essayiste et écrivain chilien, il fut inhumé à Ribérac dans le caveau de la famille de son épouse Andréa Alphonse. Ses cendres furent rapatriées au Chili en 2007 grâce aux actions conjointes de Carlos Munoz Nunez et de Nicolas Platon, maire depuis 2020.
Pierre Masse (1879-1942), avocat, sénateur et secrétaire d'État, est né à Ribérac.
Achille Urbain (1884-1957), zoologiste, s'installe à Ribérac avec ses parents en 1888, dans la rue qui porte aujourd'hui son nom (avenue du Professeur-Urbain, anciennement « chemin des Graves »). De formation vétérinaire, il dirigea le zoo de Vincennes de 1934 à 1946, et la ménagerie du Jardin des plantes de 1936 à 1946. Il dirigea le Muséum national d'histoire naturelle de 1942 à 1949.
Émile Dusolier, Écrits sur l'histoire de Ribérac, tome I : Du Moyen Âge à la fin de l'Ancien Régime, 1988, Éditions du Roc de Bourzac, (ISBN2-87624-012-2)
Émile Dusolier, Écrits sur l'histoire de Ribérac, tome II : L'époque contemporaine, 1989, Éditions du Roc de Bourzac, (ISBN2-87624-018-1)
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[17],[18]
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[38].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑L'un sera conduit à Allemans et fusillé dans l'après-midi, les quatre autres transférés à Saint-Martin-de-Ribérac et y seront fusillés dans la soirée.
↑Pendant cette période, la commune n'était plus administrée par des maires mais par des officiers municipaux.
↑À son ouverture en , le pôle de santé accueillait trois médecins généralistes mais n'en a plus qu'un seul un an et demi plus tard.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Depuis la Révolution jusqu'en 1947, la liste des maires est tirée du livre d'Émile Dusolier, Écrits sur l'histoire de Ribérac, tome II : L'époque contemporaine.
↑« Commune - Ribérac (24) », sur Observatoire des services publics de l'eau et de l'assainissement : prix de l'eau et performance des services (consulté le ).
↑ a et bThomas Mankowski et Hervé Chassain, « La compagnie de gendarmerie de Ribérac (24) dissoute », Sud Ouest, (ISSN1760-6454, lire en ligne, consulté le )
↑Bernard Gillibert, « Ribérac : 37 artistes de Cré’Art 24 exposent leurs œuvres à la collégiale », Sud Ouest, (ISSN1760-6454, lire en ligne, consulté le )
↑Hervé Chassain, « En Dordogne, Fernando Costa, une main de velours dans un gant de fer », Sud Ouest, (ISSN1760-6454, lire en ligne, consulté le )
↑Bernard Gillibert, « Deux artistes à l’office de tourisme », Sud Ouest, (ISSN1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
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↑Bernard Gillibert, « La grande foire à la brocante revient demain », Sud Ouest édition Périgueux, 17 août 2018, p. 19.
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↑Courtin, Travaux des Ponts-et-Chaussées depuis 1800, ou Tableau des constructions neuves faites sous le règne de Napoléon Ier, en routes, ponts, canaux et des travaux entrepris pour la navigation fluviale, des desséchements, les ports de commerce, etc., Paris, Gœury libraire, (lire en ligne), p. 111