Robert Paul Raymond Gillon[1] a obtenu son doctorat en droit à l’université de Gand. Il s’est inscrit au barreau de Courtrai dont il a été le bâtonnier entre 1927 et 1937.
Il a été conseiller provincial de Flandre-Occidentale de 1921 à 1933 et sénateur, coopté ou élu direct, de l’arrondissement de Courtrai de 1932 à 1971. Il a présidé trois fois la haute assemblée : de 1939 à 1947, de 1949 à 1950 et de 1954 à 1958.
Gillon était considéré comme un connaisseur de l’Espagne et a écrit plusieurs ouvrages sur ce pays. Il a suivi de près la Guerre civile espagnole, mais n’a publié aucun livre sur ce sujet[2].
Christian De Paepe, Het Spaanse silhouet van Robert Gillon : over de marot van een Kortrijkse liberale voorman, Courtrai, 2014.
Marc D’Hoore, « Les Libéraux belges face à la guerre civile espagnole », Revue belge d’histoire contemporaine, nos 1-2, , p. 447-464 (lire en ligne, consulté le ).
Luc Schepens, De Provincieraad van West-Vlaanderen, 1921-1978, Tielt, 1979.
Paul Van Molle, Het Belgisch Parlement, 1894-1972, Anvers, 1972.
Gaby Verbeke, « Robert Paul Gillon, un libéral modéré mais non modérément libéral », dans De Leigegouw, 43 (2001), p. 19-47.