Robin Hood ou la Forêt de Sherwood | |
Robin des Bois et Maid Marian | |
Auteur | Thomas Love Peacock |
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Pays | Royaume-Uni |
Genre | Roman satirique |
Version originale | |
Langue | Anglais britannique |
Titre | Maid Marian |
Éditeur | T. Hookham Jr. & Longman, Hurst, Rees, Orme & Brown |
Lieu de parution | Londres |
Date de parution | 1822 |
Version française | |
Traducteur | Mme Daring |
Éditeur | Corbet |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1826 |
Type de média | in-12 |
Nombre de pages | 290 |
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Robin Hood ou la Forêt de Sherwood (titre original : Maid Marian) est un roman satirique de l’auteur anglais Thomas Love Peacock, paru en 1822. Il renouvelle la légende de Robin des Bois.
Accusé d’avoir plagié Ivanhoé (paru en 1819), l’auteur a toujours tenu à préciser que son livre avait été écrit, pour l’essentiel, à l’automne 1818. Maid Marian constitue, dans les pays anglo-saxons, la plus célèbre version des aventures de Robin des Bois. Il a inspiré maintes adaptations cinématographiques[1].
Dans la chapelle abbatiale de Rubygill, le comte Robert Fitz-Ooth va épouser Mathilde Fitz-Water. Mais une troupe de soldats du prince Jean fait irruption. Déclaré hors-la-loi, Robert réussit à s’échapper et gagne avec quelques yeomen la forêt de Sherwood. Il devient Robin Hood.
Enfermée par son propre père, Mathilde s’enfuit et rejoint Robin. Elle devient Maid Marian.
Le prince Jean, amoureux de Mathilde, assiège le château du père de celle-ci. Jean est vaincu. Le père de Mathilde, dont le château a brûlé, part se joindre à la troupe de Robin.
Un jour, Robin et ses amis rencontrent un mystérieux chevalier, qui finit par révéler son identité. Il s’agit du roi Richard, enfin revenu de croisade. La justice va pouvoir régner à nouveau sur l’Angleterre, et Robin va pouvoir épouser Maid Marian.
Il ne s’agit pas d’un roman historique. Peu soucieux de se documenter, l’auteur a multiplié les anachronismes, parfois délibérés. À la fois romantique et burlesque, le livre est une satire dirigée contre les classes supérieures et dirigeantes de l’époque de l’auteur[1].
Huit mois après la publication du livre, James Robinson Planché (1796–1880) en donne à Covent Garden une version dramatique[2], sur une musique de Henry Bishop (1786-1855) : Maid Marian ; or, the Huntress of Arlingford. C’est au succès de l’adaptation que le roman doit le sien.
En 1826, le livre est traduit par madame Daring, sous le titre Robin Hood ou la Forêt de Sherwood. Depuis lors, le texte de Thomas Love Peacock n’a pas été réédité en français.