Nom de naissance |
Roger Édouard Hassenforder |
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Naissance | |
Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Kaysersberg (d) |
Nationalité |
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Roger Hassenforder est un coureur cycliste français, né le à Sausheim (Haut-Rhin) et mort le à Colmar[1],[2].
Roger Hassenforder a été à son époque le boute-en-train des pelotons.
Roger Hassenforder effectue son service militaire au 4e régiment de cuirassiers en 1950-1951 à Reims. Antoine Blondin le recommande à l’ancien coureur Marcel Duc. Il signe à l’UV Reims, puis au BC Reims. Marcel Duc le fait équiper par les cycles André Bertin. Roger Hassenforder alterne alors route et piste.
Roger Hassenforder remporte de nombreuses victoires entre 1953 et 1959. « La classe à l'état pur », dit de lui Félix Lévitan, directeur du Tour de France. S'il est un coureur brillant et plein de panache, il marque surtout le monde du cyclisme par ses quatre cents coups, ses facéties, son extravagance.
Ce tempérament anti-conformiste, qui le situe, d'après Pierre Chany, entre Louison Bobet et Fernand Raynaud, a eu une extraordinaire popularité auprès du public qui le fait ainsi entrer dans la légende du cyclisme. Un reportage du journaliste Gilles Delamarre, illustré par le photographe Jean Jaffre, a mis en exergue, en , ce tempérament original[3].
Après sa carrière sportive, il a ouvert un restaurant renommé à Kaysersberg, en Alsace, qui est tenu aujourd'hui par une famille suisse.
Il meurt le à Colmar, à l'âge de 90 ans[4],[5]. Il est inhumé au cimetière de Kaysersberg (Haut-Rhin)[6].
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6 participations
1 participation
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