Romilly-sur-Aigre | |||||
L'église Saint-Pierre de Romilly-sur-Aigre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Châteaudun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Châteaudun | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Philippe Gasselin 2017-2020 |
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Code postal | 28220 | ||||
Code commune | 28318 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Romillons | ||||
Population | 475 hab. (2014 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 58′ 54″ nord, 1° 17′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 91 m Max. 131 m |
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Superficie | 12,14 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Brou | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Cloyes-les-Trois-Rivières | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Romilly-sur-Aigre [ʁɔmiji syʁ ɛɡʁ] est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Le , elle a été intégrée à la commune nouvelle de Cloyes-les-Trois-Rivières avec le statut de commune déléguée[1].
Romilly-sur-Aigre est installée sur les deux versants de l'Aigre, affluent de rive gauche du Loir. Situé au sud du département d'Eure-et-Loir, son territoire est limitrophe de celui de Loir-et-Cher.
Comme l'indique son nom, la commune est traversée par la rivière l'Aigre, affluent du Loir, sous-affluent de la Loire par la Sarthe et la Maine. Le confluent de l'Aigre et du Loir se situe à la limite ouest de la commune.
La commune bénéficie depuis 1969 d'une station hydrologique : le débit moyen annuel ou module de l'Aigre, observé durant une période de 49 ans (de 1969 à 2018), est de 1,47 m3/s, soit 1 470 litres par seconde. La hauteur maximale instantanée, relevée à Romilly-sur-Aigre le , est de 0,984 m[2].
Pour assurer la continuité écologique du Loir et de son affluent, le syndicat mixte d'aménagement et de restauration du bassin du Loir en Eure-et-Loir (SMAR Loir 28)[3] a entrepris des travaux pour recréer le lit de la rivière et assurer le transit piscicole et sédimentaire[4].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Rommileium vers 1160 (ch. de la lépr. du Grand-Beaulieu), Romilli en 1188 (ch. de l’abb. de Bonneval), Romilliacum in Pertico en 1246 (ch. de l’abb. de Saint-Avit près Châteaudun), Romilliacum en 1275, Romilly sur Ougre 1447 (ch. du chap. de Saint-André de Châteaudun), Rommilly en 1455 (ch. de l’abb. de Thiron), Romiliacum ad Arulam en 1626 (pouillé), Romilly sur Egre en-Dunois 1715 (reg. de l’état-civil de Romilly-sur-Aigre)[5].
L'Aigre est une rivière des départements de Loir-et-Cher et d'Eure-et-Loir.
Au premier trimestre de l'année 1591, les religieuses bénédictines de l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières font aveu au roi de France Henri IV, pour sa seigneurie de Mondoubleau, du fief et seigneurie de Romilly[6].
Un bail emphytéotique de la seigneurie de Romilly-au-Perche est signé à l'hiver 1605 par les religieuses de Saint-Avit au profit de François de Chadieu, abbé de l'abbaye Notre-Dame de Blanche-Couronne[7].
Les droits seigneuriaux à Romilly-sur-Aigre sont donnés à bail à Charles Rollandin, notaire à Mondoubleau, en par Catherine I d'Illiers de Balsac, abbesse de abbaye Saint-Avit-les-Guêpières[8].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 475 habitants, en évolution de −1,25 % par rapport à 2009 (Eure-et-Loir : +1,94 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
L'église date du XVe siècle. Adossé à sa façade ouest, est accolé le Petit Hôpital de Jean de Pleurre (fin du XVIIe siècle, déplacement momentané de l'Hôtel-Dieu de La Ferté-Villeneuil). Cet hôpital, bâtiment rectangulaire flanqué de deux tours d'angle, constitue aujourd'hui le porche de l'église et donne à celle-ci, à tort, l'allure d'une église fortifiée[13],[14].
Inscrit MH (1928)[15].
Sont présents les restes d'un ancien prieuré dépendant de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, actuellement Thiron-Gardais en Eure-et-Loir, fondé en 1176 par Alix de France et Thibaud V au confluent de l'Aigre et du Loir[16]. Il ne subsiste que le chœur de l'église datée du milieu du XIIe siècle.
Dans le parc, le château est très remanié au XIXe siècle.
Le cimetière de Romilly accueille notamment :