Saint-Jean-aux-Amognes

Saint-Jean-aux-Amognes
Saint-Jean-aux-Amognes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais
Maire
Mandat
Robert Vincent
2020-2026
Code postal 58270
Code commune 58247
Démographie
Gentilé Johannais
Population
municipale
505 hab. (2021 en évolution de −0,79 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 58″ nord, 3° 20′ 08″ est
Altitude Min. 208 m
Max. 306 m
Superficie 18,02 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guérigny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Jean-aux-Amognes est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté à 15 km de Nevers. Les habitants se nomment les Johannais.

Géographie

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Hydrographie

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Ce village au cœur des Amognes est arrosé par le ruisseau " Des Forges ". Il est à une altitude de 250 mètres.

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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  • Le Bourg - Céoby - Cougny (Coriaco) - le Crôt - Lichy (Luxiaco)- le Pérou - Neufond - Saint-Péraville - Séjean - Sury - Prijat - Trélaigues - le Gressy.

Communes limitrophes

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Rose des vents Montigny-aux-Amognes Saint-Sulpice Saint-Firmin Rose des vents
Sauvigny-les-Bois N Saint-Benin-d'Azy
O    Saint-Jean-aux-Amognes    E
S
La Fermeté

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Jean-aux-Amognes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,3 %), prairies (36,3 %), forêts (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Des éléments de tuiles à rebord, ainsi que des médailles de l'époque gallo-romaine atteste l'occupation des lieux dès cette époque. Le hameau de Cougny, dépendait de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, possession confirmée en 1164, par une bulle du pape Alexandre III, alors réfugié en France[13], " Ecclesiam Coriaco ".

Saint-Péraville, était autrefois une paroisse (Saint-Père-la-Ville), avec un prieuré fondé en 1062, et qui fut possession de l'abbaye de Cluny.

En 1090, Hugues de Montignac fait don de l'église et de la cure de Lichy (Ecclesiam cum curte de Luxiaco) afin de contribuer à la création du prieuré de Saint-Etienne de Nevers[14]. La paroisse est connue sous le nom de Saint-Jean de Lichy dès 1232 (Parrochia Beati Johannis de Lissiaco)[15] et ce jusqu'à la Révolution[16]. C'est en 1725, que la paroisse de Saint-Péraville est rattachée à celle de Saint-Jean de Lichy. Avant la Révolution française, Saint-Jean de Lichy était une annexe de la commanderie du Feuilloux, elle-même dépendante de la commanderie de La Croix-au-Bost[17],[18]. Quant au fief, il relevait de la châtellenie de Nevers[16].

Saint-Jean de Lichy devient la commune de Jean-aux-Amognes pendant la période révolutionnaire puis Saint-Jean-aux-Amognes

Politique et administration

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Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 en cours Robert Vincent SE Ingénieur et cadre technique d'entreprise
         
1804   Jean-Claude Flamen d'Assigny    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Monument aux morts

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

En 2021, la commune comptait 505 habitants[Note 3], en évolution de −0,79 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
551468513644557561583563568
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
553567582530548574563590546
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
508490457413396364370301315
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
373344300340452466463462505
2017 2021 - - - - - - -
492505-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • Château de Sury[23] : Le château de Sury a été construit à Saint-Jean-aux-Amognes dans la première moitié du XVIIe siècle, et il est devenu la propriété de la famille Milliet de Faverges à la fin du XVIIIe siècle.
  • Ancienne gare du Tacot : cette gare inaugurée en 1910 était située sur la ligne Nevers-Corbigny. Elle passait notamment vers les villages voisins comme Montigny-aux-Amognes et Saint-Benin d'Azy. Son activité fut arrêtée dans les années 1930. Aujourd'hui, le chemin reliant la mairie à l'ancienne gare du Tacot est appelé "chemin de la Gare".
Religieux
  • Église Saint-Jean-Baptiste, elle fut plusieurs fois remaniée et présente des chapiteaux romans, des croisées d'ogives du XVIe siècle, une chapelle du XIXe siècle. Retable de l’Annonciation en pierre XVIe siècle. Une statue de Sainte Agathe en pierre du XVe siècle, et Logo monument historique Classé MH (1970)[24]

Personnalités liées à la commune

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Manifestations, loisirs et activités

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  • La foire de printemps[25] : la place du village est occupée durant un dimanche pour la présentation de producteurs et artisans locaux. Il est aussi proposé un vide-greniers (gratuit) qui s'étend sur la route principale du Bourg. Cet événement est organisé par le Comité des fêtes de Saint-Jean-Aux-Amognes.
  • Club Hippique de Cougny.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Jean-aux-Amognes et Vaux d'Amognes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Jean-aux-Amognes ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°XVIII.
  14. Archives communales de Nevers : Droits et privilèges de la commune de Nevers, Imprimerie de I. M. Fay, , 220 p. (lire en ligne), p. 151
    La charte de fondation du prieuré est datée 1090, cf. p. 152, la trentième année du règne de Philippe Ier. Y figure Hugues III de Champallement, évêque de Nevers qui abdique l'année suivante et Guillaume Ier de Nevers.
    .
  15. Marie-Thérèse Morlet, Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule, Centre National de la recherche scientifique, , 563 p. (présentation en ligne), p. 108
    L'ouvrage indique une date erronée (1097) pour la première mention de l'église de Lichy, confusion avec la date de consécration d'une église dans le document juste après. L'erreur figure déjà chez Soultrait dans le Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865. cf. Archives communales de Nevers, 1858
    .
  16. a et b Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre comprenant les noms de lieu anciens et modernes, , 246 p. (lire en ligne), p. 166.
  17. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 301
    Chapelle Notre-Dame de l'Hospital de Saint-Jean de Lichy
    .
  18. Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Rhône : 48 H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 183-184
    Dîme de Sainct-Jehan de Lichy, Sainct-Christophe d'Azy et Sainct-Begnyn d'Azy ; Chapelle de Saint-Jean de Lissy, paroisse Saint-Christophe d'Azy. On trouve également dans le premier volume de cet inventaire « L'Hospital de Nostre-Dame de St-Christophe d'Arcy », membre de la Croix-au-Bost en 1674.
    .
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Chateau de Sury ».
  24. Jacqueline Clouet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°31, p.48/160.p.
  25. Centre France, « Saint-Jean-aux-Amognes - Le retour de la foire de printemps », sur lejdc.fr, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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