Saint-Jean-le-Vieux (Pyrénées-Atlantiques)

Saint-Jean-le-Vieux
Saint-Jean-le-Vieux (Pyrénées-Atlantiques)
La place du village.
Blason de Saint-Jean-le-Vieux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Pierre Eyherabide
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64484
Démographie
Gentilé Donazahartar
Population
municipale
857 hab. (2021 en évolution de +0,23 % par rapport à 2015)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 09′ 57″ nord, 1° 11′ 32″ ouest
Altitude Min. 171 m
Max. 500 m
Superficie 11,64 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Saint-Jean-Pied-de-Port
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-le-Vieux
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Saint-Jean-le-Vieux
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Saint-Jean-le-Vieux
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Saint-Jean-le-Vieux

Saint-Jean-le-Vieux (en basque : Donazaharre) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Donazahartar[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Jean-le-Vieux se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 113 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 56 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 37 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Bussunarits-Sarrasquette (1,7 km), Aincille (2,3 km), Bustince-Iriberry (2,8 km), Caro (2,8 km), Ahaxe-Alciette-Bascassan (2,8 km), Ispoure (3,4 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (3,5 km), Jaxu (3,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-le-Vieux fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9],[10]. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Ahaxe-Alciette-Bascassan, Aincille, Bussunarits-Sarrasquette, Bustince-Iriberry, Çaro, Ispoure, Jaxu et Saint-Jean-Pied-de-Port.

Communes limitrophes de Saint-Jean-le-Vieux[11]
Ispoure Jaxu Bustince-Iriberry
Saint-Jean-Pied-de-Port Saint-Jean-le-Vieux Bussunarits-Sarrasquette
Çaro Aincille Ahaxe-Alciette-Bascassan

Paysages et relief

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Le col d'Aphanize est un col de montagne situé au-dessus de Béhorléguy. Il se situe à la limite des bassins de la Bidouze et de la Nive. Il domine au nord Eltzarreko ordokia et la source de la Bidouze, au sud la vallée du Laurhibar un affluent de la Nive. On y accède depuis Saint-Jean-le-Vieux et Béhorléguy par une route pastorale permettant de rejoindre Alçay ou Aussurucq en Soule par le col de Burdin Olatzé.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-le-Vieux.

La commune est drainée par le Laurhibar, Arzubiko erreka, Apatéko erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[12],[Carte 1].

Le Laurhibar, d'une longueur totale de 28,1 km, prend sa source dans la commune de Mendive et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir traversé 8 communes[13].

Arzubiko erreka, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune de Gamarthe et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Laurhibar à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir traversé 7 communes[14].

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 485 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bustince-Iriberry à 2 km à vol d'oiseau[18], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 327,4 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nive »[23], d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[24],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Trois ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[25],[Carte 3] :

  • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du département[26] ;
  • les « landes de Larla-Jarra et d'Orzaize-Izpura » (4 429,5 ha), couvrant 10 communes du département[27] ;
  • le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[28].

Au , Saint-Jean-le-Vieux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est ville-centre[Note 7],[30],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,8 %), forêts (21,7 %), prairies (21,6 %), zones urbanisées (7,3 %), terres arables (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

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Voies de communication et transports

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Saint-Jean-le-Vieux est desservie par les routes départementales D 933 (ancienne route nationale 133), D 18 et D 22.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Jean-le-Vieux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Laurhibar et l'Hartzubiko erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[36],[34].

Saint-Jean-le-Vieux est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[37]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[38],[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-le-Vieux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 50,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[41].

Son nom basque est Donazaharre (contraction de Donibane Zaharra[42]), le « vieux saint Jean ».

Saint-Jean-le-Vieux est connue sous l'Antiquité sous le nom d'Imus Pyrenaeus[42].Le toponyme Saint-Jean-le-Vieux apparaît sous les formes Sant-Juan-el-Viejo (1479[43], chapitre de Bayonne[44]), San-Juan-lo-Bielh (1513[43], titres de Pampelune[45]),S-Iean le Vieux (1650) et Sanctus-Petrus de Saint-Jean-le-Vieux (1685[43], collations du diocèse de Bayonne[46]).

Pendant la Révolution française, le village fut appelé Franche[42].

Aphat-Ospital, hameau de la commune et siège d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, est attesté sous les formes Hospitale et oratorium de Apate (1186[43], cartulaire de Bayonne[47]), Apha-Ospital ou Saint-Blaise (1703[43], visites du diocèse de Bayonne[48]) et Saint-Blaise d'Apatospital (1708[43], règlement de la commanderie d'Irissarry[49]).

Le toponyme Harrieta apparaît sous les formes Ferriette[Note 10] (XIIe siècle[43], cartulaire de Bayonne[47]), Arrieta (1525[43], titres de la Camara de Comptos[50]), Harrieta (1621[43], Martin Biscay[51]) et Harriette (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[43]).

Le toponyme Irunberri apparaît sous les formes La salle d'Irumberri (1328[43], collection Duchesne volume CXIV[52]), Yrumberri (1621[43], Martin Biscay[51]) et Irumberry (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[43]).

Le toponyme La Magdeleine apparaît sous les formes La Magdelena (1513[43], titres de Pampelune[45]) et La Magdelaine (1763[43], visites du diocèse de Bayonne[48])

À l’époque romaine, Saint-Jean-le-Vieux était l’Imus Pyrenaeus, station romaine au pied des Pyrénées citée par l’itinéraire d'Antonin, compilation du IVe siècle, mais d'après des cartes de l'an 211[53].

Les fouilles de J.-L. Tobie ont mis au jour des thermes, des pièces de monnaie et des objets antiques. Il y eut depuis sur le « turon » un château que Richard Cœur de Lion démolit en 1177.

Dans la maison Priorena (ancienne maison prieurale) se réunissaient les députés de Saint-Jean-Pied-de-Port et du pays de Cize.

Philippe Veyrin[54] signale que les actes de l'état-civil de Saint-Jean-le-Vieux demeurèrent exclusivement en navarro-aragonais jusqu'aux années 1660, tout comme à Saint-Michel.

Le [55], la commune perd une partie de son territoire à la suite de la création de la commune d'Estérençuby.

Les Hospitaliers

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La chapelle Saint-Blaise, date du XIIe siècle, était une abbaye-hôpital, appartenant en 1286 aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui avec La Madeleine voisine assurait l’accueil des jacquets. Il n'en reste, près d'un vieux moulin, que la chapelle romane Saint-Blaise.

L’abside de l'édifice a été détruite mais l'oculus et les voussures du portail, qui semblent gothique du XIIIe siècle, sont conservés. On peut voir un enfeu à l'intérieur. En surplomb, la croix dite de Ganelon surmonte une colonne monolithe, qui est un ancien gibet.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'or à neuf besants tourteaux parti d'argent et de gueules, 3, 3 et 3[56].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 2008 Pierre Gastellou RPR puis UMP[57]  
2008 En cours Pierre Eyherabide    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La commune appartient à sept structures intercommunales[58] :

  • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
  • le syndicat AEP de Saint-Jean-le-Vieux et Bussunaritz ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'assainissement Ur Garbi ;
  • le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

Saint-Jean-le-Vieux accueille le siège du syndicat AEP de Saint-Jean-le-Vieux et Bussunaritz.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].

En 2021, la commune comptait 857 habitants[Note 11], en évolution de +0,23 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0316598791 0401 1831 2211 0471 1211 210
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1371 0639559299279441 052915890
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
920917922876830800844785717
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
714704744904910880858855864
2017 2021 - - - - - - -
849857-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dispose de deux écoles : l'école élémentaire publique et l'école primaire privée Saint-Michel[63]. L'école Saint-Michel propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[64].

La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

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Fouille du camp romain de Burgoxaharre.
L'ancienne motte féodale Kasko Handia.

Patrimoine civil

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  • Le camp romain et vicus routier[65], situé au lieu-dit Burgoxaharre, date des Ier et IIIe siècles ;
  • La motte féodale Kasko Handia est le seul vestige de l’ancien du château Sant Per[66],[67] ;
  • Le château de Harrieta[68] date de la fin du Moyen Âge, tout comme l'ancienne commanderie d'hospitaliers, l'actuelle ferme Arsoritzea[69] ;
  • Les fermes Haritzaldea[70], Mariotenea[71] et Sokarroa[72] datent du XVIIe siècle ;
  • Le manoir appelé château d'Irunberri[73] date des XVIIe et XVIIIe siècles ;
  • La demeure appelée château Sala[74] ou château de Saint-Pée date des XVIIIe et XIXe siècles ;
  • La redoute de Bella Esponda[75] fut élevée en 1793 et 1813 ;

Patrimoine religieux

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Vestige de chapelle Saint-Blaise.
Croix de chemin de la Madeleine.
L’abside de l'édifice a été détruite mais l'oculus et les voussures du portail, qui semblent gothique du XIIIe siècle, sont conservés. On peut voir un enfeu à l'intérieur. En surplomb, la croix dite de Ganelon surmonte une colonne monolithe, qui est un ancien gibet ;

Pèlerinage de Compostelle

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La commune se trouve sur la via Podiensis, l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay, se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Saint-Jean-le-Vieux est également située sur la voie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino navarro avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Équipements

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La commune dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Saint-Michel).

Personnalités liées à la commune

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  • Le peintre basque Gustavo de Maeztu (1887-1947) réside dans la localité en 1909 et y crée plusieurs de ses œuvres[85].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port comprend trois villes-centres (Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Jean-Pied-de-Port et Uhart-Cize) et quatre communes de banlieue.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. avec hypercorrection du h en f : en gascon, les f du latin évoluent en h ; croyant avoir affaire à un nom gascon, le scribe a voulu lui restituer une allure latine en remplaçant le h par un f. Mais harri 'pierre' est un mot basque et le h basque vient d'un ancien k aspiré. Classiquement, les formes médiévales nous apprennent plus sur leur auteurs que sur le toponyme lui-même.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Saint-Jean-le-Vieux » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Saint-Jean-le-Vieux », sur geoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Saint-Jean-le-Vieux », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. - Académie de la langue basque
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Jean-le-Vieux ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Jean-le-Vieux et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Jean-le-Vieux et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Jean-le-Vieux et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Saint-Jean-le-Vieux », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  9. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  11. Carte IGN sous Géoportail
  12. « Fiche communale de Saint-Jean-le-Vieux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  13. Sandre, « le Laurhibar ».
  14. Sandre, « l'Arzubiko erreka ».
  15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Orthodromie entre Saint-Jean-le-Vieux et Bustince-Iriberry », sur fr.distance.to (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Bustince - St Jean » (commune de Bustince-Iriberry) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Bustince - St Jean » (commune de Bustince-Iriberry) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Bibliographie

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  • Louis Etcheverry, Monographie de la commune de Saint-Jean-le-Vieux (Basses-Pyrénées), J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, coll. « Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille », , p. 289-336

Articles connexes

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Liens externes

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