Saint-Paul-Lizonne

Saint-Paul-Lizonne
Saint-Paul-Lizonne
L'église de Saint-Paul-Lizonne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Brigitte Pourtier
2020-2026
Code postal 24320
Code commune 24482
Démographie
Population
municipale
279 hab. (2021 en évolution de +4,89 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 14″ nord, 0° 16′ 56″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 152 m
Superficie 9,28 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Paul-Lizonne
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Saint-Paul-Lizonne

Saint-Paul-Lizonne est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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Dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois, la commune de Saint-Paul-Lizonne est limitrophe du département de la Charente (commune de Saint-Séverin). Elle est bordée à l'ouest par la Lizonne, et au sud par son affluent la Sauvanie. C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac[2], zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Ribérac qui n'incluait pas la commune.

Traversé par la route départementale (RD) 97 à 250 mètres au sud de la Dronne, le bourg de Saint-Paul-Lizonne est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au sud-ouest de Verteillac, neuf kilomètres au nord-ouest de Ribérac. Elle est aussi à 37 km de Périgueux et 38 km d'Angoulême.

La commune est desservie par plusieurs routes départementales, dont une importante, la RD 709, ancienne route nationale, qui relie Ribérac à Montmoreau, la RD 97E traverse aussi la commune (Saint-Séverin à Verteillac par Lusignac), et la RD 100 qui longe la Lizonne. D'autres routes vicinales parcourent la commune, chahutées par le relief.

Communes limitrophes

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Saint-Paul-Lizonne est limitrophe de quatre autres communes dont une dans le département de la Charente. Au nord-ouest, son territoire est distant d'environ 25 mètres de celui de Palluaud, en Charente.


Communes limitrophes de Saint-Paul-Lizonne
Bouteilles-Saint-Sébastien
Saint-Séverin
(Charente)
Saint-Paul-Lizonne Lusignac
Allemans

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Paul-Lizonne est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[3].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 757 - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].

Carte géologique de Saint-Paul-Lizonne.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). Le bourg est situé sur un éperon surplombant la Lizonne et un petit affluent, la Cendronne, ruisseau temporaire qui descend de Bouteilles-Saint-Sébastien. Il se trouve à 92 mètres d'altitude[7] . Le point le plus bas de la commune est à 50 mètres[8] d'altitude, à l'extrême sud-ouest, au sud-ouest du lieu-dit Pisseloube. Le point culminant de la commune, à 152 mètres[8], est au nord, sur la crête qui va vers Bouteilles-Saint-Sébastien.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[11],[12].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 9,28 km2[8],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,39 km2[5].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Paul-Lizonne.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Lizonne et plusieurs de ses bras, la Sauvanie, la Cendronne, le canal de la Pude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[17],[Carte 1].

La Lizonne, appelée Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en rive droite, en limite d'Allemans et de Saint-Séverin, face à la commune de Bourg-du-Bost[18],[19]. Elle marque les limites communale et départementale à l'ouest sur quatre kilomètres et demi, face à Saint-Séverin, en Charente.

La Sauvanie, d'une longueur totale de 14,58 km, prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne en rive gauche, en limite d'Allemans et Saint-Paul-Lizonne, face à la commune de Saint-Séverin[20],[21]. Elle borde la commune au sud sur près de trois kilomètres, face à Allemans.

Autre affluent de la Lizonne en rive gauche, la Cendronne traverse le territoire communal du nord-est au centre-ouest

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[24]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol à 6 km à vol d'oiseau[27], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,3 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].

Milieux naturels et biodiversité

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La vallée de la Lizonne est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[31],[32].

Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :

Sa flore est également riche de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

Riveraine de la Lizonne et atteignant de 350 à 500 mètres de large au nord du lieu-dit Moulin de Vigéreau, une bande de moins d'un kilomètre de long et s'étendant sur environ 35 hectares fait partie d'une ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[33],[34] dans laquelle ont été recensées douze espèces déterminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbré (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espèces déterminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espèces animales et 156 autres espèces végétales y ont été répertoriées.

Natura 2000

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Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[35] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[36] :

Au , Saint-Paul-Lizonne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[37]. Elle est située hors unité urbaine[38]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[38]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[39],[40].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,9 %), terres arables (29,8 %), forêts (7,1 %), prairies (5,5 %), zones urbanisées (2,7 %)[41]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Saint-Paul-Lizonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lizonne et la Sauvanie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999[44],[42].

Saint-Paul-Lizonne est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Paul-Lizonne.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 90,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[50].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2010 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

Panneau d'entrée à Saint-Paul-Lizonne en français et occitan.

En occitan, la commune porte le nom de Sent Pau de Lisona[51].

Politique et administration

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Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1977 mars 2008 Raymond Tugal    
mars 2008 avril 2014 Jean-Paul Gady SE[54] Enseignant
avril 2014[55] mai 2020 Philippe Jeanneteau    
mai 2020 En cours Brigitte Pourtier    

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[56].

Panneau de jumelage du canton avec Fontanetto Po.

L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie Saint-Paul-Lizonne, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[57].

Équipements et services publics

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En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Paul-Lizonne relève[58] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].

En 2021, la commune comptait 279 habitants[Note 5], en évolution de +4,89 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
757753714779812776816894760
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
823755771707706738709654678
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
671649641507509456499452453
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
474411337361347332320317267
2018 2021 - - - - - - -
277279-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Marché de l'art en août (25e édition en 2019)[62].

En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 115 personnes, soit 43,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (treize) a augmenté par rapport à 2010 (neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,4 %.

Établissements

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Au , la commune compte trente-six établissements[64], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, sept dans la construction, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[65].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Paul-Lizonne » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. [PDF] Arrêté fixant la liste des communes rurales 2023, Recueil des actes administratifs normal no 4, Préfecture de la Dordogne, , p. 126-140.
  2. « Aire d'attraction des villes 2020 de Ribérac », sur insee.fr (consulté le ).
  3. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  4. « Carte géologique de Saint-Paul-Lizonne » sur Géoportail (consulté le 11 juillet 2022).
  5. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Paul-Lizonne », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  6. « Notice associée à la feuille no 757 - Ribérac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  7. « 92 » sur Géoportail (consulté le 12 juillet 2022)..
  8. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Repères géographiques du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. « Portrait du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  13. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Paul-Lizonne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  15. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  16. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  17. « Fiche communale de Saint-Paul-Lizonne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  18. « Confluence Lizonne-Dronne à l'ouest du Moulin du Pontet » sur Géoportail (consulté le 12 octobre 2022)..
  19. Sandre, « la Lizonne »
  20. « Confluence Sauvanie-Lizonne au nord du Porboutou la Gabarre » sur Géoportail (consulté le 12 octobre 2022)..
  21. Sandre, « la Sauvanie »
  22. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  23. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  25. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  26. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  27. « Orthodromie entre Saint-Paul-Lizonne et Saint-Martial-Viveyrol », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  29. « Station Météo-France « Saint-Martial Viveyrols » (commune de Saint-Martial-Viveyrol) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  30. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  31. [PDF] Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 19 octobre 2019.
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